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LES MISÉRABLES – Jean-Paul Le Channois (1958)

En 1957, Jean-Paul Le Chanois se voit confier les rênes de sa première superproduction. Une aubaine qu’il doit en partie à Jean Gabin, avec qui il a collaboré quelques mois plus tôt, et qui va lui permettre de signer l’une des plus grandes adaptations du célèbre roman. L’adaptation du chef-d’œuvre de Victor Hugo donne lieu à un tournage fleuve, au cours duquel Gabin a le plaisir de côtoyer des acteurs de la trempe de Bourvil, Danièle Delorme et Bernard Blier. Genèse d’un succès.

LA POLITIQUE DU CINÉMA FRANÇAIS

A la fin de la guerre, le cinéma français fut profondément réorganisé. Les institutions vichyssoises, dont la principale était, dans ce domaine, le C.O.I.C., étaient condamnées à disparaître. La nécessité d’une réorganisation du cinéma ne fut en elle-même jamais remise en cause, et il ne s’agissait que de procéder à un changement des structures. Encore ce changement ne fut-il pas immédiat et s’opéra-t-il en plusieurs temps.

LE CINÉMA FRANÇAIS DE L’APRÈS-GUERRE

Parmi les cinéastes qui avaient abordé pour la première fois la réalisation sous l’occupation allemande, il faut rappeler les noms d’Yves Allégret, d’André Cayatte, de Louis Daquin et de Jean Faurez. En 1946, Allégret réalisa un film de guerre, Les Démons de l’aube. Ses films Dédée d’Anvers (1948) et Une si jolie petite plage (1949) se rattachent à la tradition du réalisme populiste d’avant-guerre et sont teintés d’un pessimisme qu’on retrouve dans Manèges (1950), réquisitoire contre l’hypocrisie, l’égoïsme et la cupidité de la bourgeoisie.