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LE FILM NOIR : UNE INVENTION FRANÇAISE
C’est au cours de l’été 1946 que le public français eut la révélation d’un nouveau type de film américain. En quelques semaines, de la mi-juillet à la fin du mois d’août, cinq films se succédèrent sur les écrans parisiens, qui avaient en commun une atmosphère insolite et cruelle, teintée d’un érotisme assez particulier : The Maltese Falcon, Laura, Murder My Sweet, Double indemnity. (Lire la suite)
L’AVENTURE CRIMINELLE par Nino Frank
Il est d’usage de signaler la première apparition du terme : film noir dans un article du numéro 61, d’août 1946, de L’Ecran français. Sous le titre : « Un nouveau genre policier : l’aventure criminelle », Nino Frank définissait ainsi quelques films américains, venant de sortir en France, qui lui semblaient montrer autrement la violence physique et les actes criminels. (Lire la suite)
LES FEMMES DANS LE FILM NOIR
S’il y a beaucoup de femmes dans le film noir, la plupart n’existent qu’en tandem avec un partenaire masculin. De Double Indemnity à Gun Crazy, aussi dominatrice l’héroïne soit-elle, sans un homme d’une stature équivalente l’histoire ne tient pas. Pour qu’il y ait une femme fatale il faut un homme à détruire… (lire la suite)
LE POIDS DU PASSÉ DANS LE FILM NOIR
Les héros du film noir sont souvent des êtres hantés par leur passé. De fait, ce poids du passé est sans doute l’un des thèmes majeurs du genre. Dans le classique de Robert Siodmak, The Killers, basé sur la nouvelle d’Ernest Hemingway, le personnage principal, Swede (Burt Lancaster), attend avec résignation d’être tué par deux voyous, sachant que son passé a fini par le rattraper. (Lire la suite)
LE FILM NOIR DE SÉRIE B
De la série réalisée par Anthony Mann et John Alton pour Eagle-Lion entre 1947 et 1949 – Raw Deal, T-Men, He Walked by Night et Reign of Terror – au Gun Crazy de Joseph H. Lewis et au Killer’s Kiss de Kubrick, de nombreux exemples « classiques » de films noirs sont réalisés par des producteurs et des metteurs en scène indépendants disposant de budgets limités. (Lire la suite)
BEAUTÉS FATALES
Il est surprenant de lire, ici et là, que le film Noir est un genre exclusivement masculin, alors que la motivation du comportement de ses personnages est souvent le désir sexuel et que les drames y sont provoqués à cause d’une femme à la sensualité dévorante ou bénéficiant d’une beauté exceptionnelle. (Lire la suite)
LE CAUCHEMAR FATALISTE
Le monde du Noir est fondamentalement un monde de cauchemar. Il est rempli d’étranges synchronismes, d’événements inexpliqués et de rencontres de hasard, créant un enchaînement qui entraîne ses malheureux protagonistes vers une fin annoncée. (Lire la suite)
Le Néo-Noir, un genre conscient de ses racines (par Douglas Keesey)
«Je ne suis pas une gentille », confesse Laure (Rebecca Romijn) dans Femme Fatale (2002), « vraiment pas ; je suis pourrie jusqu’à l’os. » Laure sait qu’elle est une « femme fatale ». Elle vient de regarder Double Indemnity (Assurance sur la mort,1944) à la télé et calque son comportement sur celui de la ravissante mais funeste Phyllis Dietrichson interprétée par Barbara Stanwyck), l’héroïne du film. (Lire la suite)
DE SHERLOCK HOLMES AU FILM NOIR
Dans les années 40 on vit apparaître sur les écrans le détective privé, solitaire, dur et très souvent en marge de la loi, chevalier sans peur dans un monde désormais dominé par la corruption. Ce personnage nouveau trouvera un terrain d’élection dans ce qu’on a baptisé « film noir ». (Lire la suite)
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