LA COMÉDIE MUSICALE

La comédie musicale a été longtemps l’un des genres privilégiés de la production hollywoodienne, et probablement le plus fascinant . Né dans les années 1930, en même temps que le cinéma parlant, elle témoigna à sa manière, en chansons, en claquettes et en paillettes, de la rénovation sociale et économique de l’Amérique. Mais c’est dix plus tard, à la Metro-Goldwyn-Mayer, que sous l’impulsion d’Arthur Freed la comédie musicale connut son véritable âge d’or, grâce à la rencontre de créateurs d’exception (Vincente Minnelli, Stanley Donen) et d’acteurs inoubliables (Fred Astaire, Gene Kelly, Judy Garland, Cyd Charisse, Debbie Reynolds). Par l’évocation de ces années éblouissantes à travers les films présentés, cette page permet de retrouver toute la magie et le glamour de la comédie musicale.

Dernières publications

BELLS ARE RINGING (Un Numéro du tonnerre) – Vincente Minnelli (1960) – Judy Holliday, Dean Martin

SHALL WE DANCE (L’Entreprenant M. Petrov) – Mark Sandrich (1937) – Fred Astaire, Ginger Rogers

WEST SIDE STORY – Robert Wise, Jerome Robbins (1961) – Natalie Wood, Richard Beymer, Rita Moreno

GYPSY (Gypsy Vénus de Broadway) – Mervyn LeRoy (1962) – Natalie Wood, Karl Malden

CABIN IN THE SKY (Un Petit coin aux cieux) – Vincente Minnelli (1943) – Robert Cummings, Priscilla Lane

L’Histoire de la comédie musicale

LES MUSICALS DE LA MGM
L’âge d’or de la comédie musicale hollywoodienne, celle qui réussit l’accord parfait entre action, musique et danse, est à jamais lié à un sigle : MGM et à un nom : Arthur Freed, le grand promoteur du genre. (Lire la suite)

GENE KELLY ET STANLEY DONEN : l’invitation à la danse 
L’audace et le brio de l’acteur-danseur Gene Kelly et du réalisateur Stanley Donen contribuèrent au regain de vitalité de la comédie musicale qui atteindra, grâce à eux, son apogée au cours des années 50. (Lire la suite)

DE BROADWAY À HOLLYWOOD 
Afin de donner un second souffle à la comédie musicale, Hollywood fait appel aux auteurs à succès de Broadway : leurs chansons, leurs spectacles, ou même parfois leur vie, seront portés à l’écran.  (Lire la suite)

LA COMÉDIE MUSICALE CHERCHE SON STYLE
A la fin des années 30, le public américain boude la comédie musicale. A l’affût de talents nouveaux et de formules à succès, Hollywood cherche par tous les moyens à renouveler un genre qui s’essouffle. (Lire la suite)

LE MYTHE GINGER ET FRED
Dans les années 1930, la RKO révolutionne la comédie musicale grâce à deux artistes qui, de Carioca (Flying Down to Rio) à La Grande Farandole (The Story of Vernon and Irene Castle), vont s’imposer comme les maîtres du genre. (Lire la suite)

LES Portraits

JUDY GARLAND
Judy Garland à l’instar d’un James Dean ou d’une Marilyn Monroe, est entrée trop tôt dans la légende du cinéma. Personnalité fragile et dépressive, elle n a pas pu surmonter les profondes crises qui entraînèrent sa fin prématurée. Par sa carrière exceptionnelle commencée dès sa plus tendre enfance aussi bien que par sa mort précoce, à quarante-sept ans à peine, Judy Garland est devenue un mythe du monde du spectacle. Perfectionniste et tourmentée, elle fut la victime de son propre succès, payant de sa santé et, pour finir, de sa vie l’adulation qu’elle suscita. Sans la moindre pitié. elle fut, toute sa vie durant, jetée en pâture au public avide de tout savoir sur elle. (Lire la suite)

FRED ASTAIRE
La longue carrière de Fred Astaire est désormais entrée dans la légende ; son exceptionnel génie de danseur ne l’a toutefois pas empêché d’être aussi un excellent acteur. (Lire la suite)

CYD CHARISSE
Avare de compliments pour Ginger RogersFred Astaire idolâtrait Cyd Charisse, qui partageait sa technique éblouissante et son élégance suprême. Quelques pas et une jupe fendue lui suffisaient pour créer une image obsédante de femme fatale. Il serait injuste de dire qu’elle n’était pas bonne actrice, mais une partie de sa magie semblait s’évanouir lorsque la musique s’arrêtait, peut-être parce que personne ne croyait à elle autrement qu’en danseuse aux longues jambes et aux déhanchements souverains

GINGER ROGERS
Quand elle commença à travailler avec Fred Astaire, Ginger Rogers était totalement inconnue mais elle était déjà poussée par une grande ambition qui lui venait en partie du tempérament très volontaire de sa mère. Il n’est donc pas surprenant qu’elle ait cherché, très tôt – en tout cas plus rapidement que son prestigieux partenaire – à s’affirmer au cinéma autrement que par la danse. Lire la suite)

ARTHUR FREDD
Après avoir travaillé longtemps à la MGM comme compositeur, Arthur Freed commença en 1939 une extraordinaire carrière de producteur qui en fit le maître incontesté de la comédie musicale.

RITA HAYWORTH
Rita Hayworth fut une actrice magnifique, une vamp éblouissante, une pin-up d’anthologie, et pourtant la postérité ne lui rend pas justice. Elle l’associe avant tout à la séquence de Gilda (1946) où, vêtue d’une robe fourreau noire, elle joue avec les nerfs des hommes qui l’entourent et exécute une allégorie de striptease aussi torride que minimaliste, en ôtant simplement un gant. Mais ce personnage de sex-symbol castrateur, façonné par Harry Cohn, le patron de la Columbia, était à cent lieues de la véritable Rita Hayworth. (Lire la suite)

FRANK SINATRA
Frappé d’ostracisme par Hollywood et les sociétés de disques, abandonné même par ses agents, Sinatra, dans le début des années 50, faillit bien être mis aux oubliettes du monde du spectacle. Il ne fallut qu’un film, et un Oscar, pour le conduire au sommet de la gloire.  (Lire la suite)

ESTHER WILLIAMS
Lorsque en 1941, Esther Williams signa un contrat avec la MGM, personne n’imaginait alors qu’en l’espace de dix ans elle deviendrait la plus grande étoile de cette compagnie et que pendant deux années consécutives elle serait une des stars du box-office. Elle-même affirmait volontiers qu’elle était avant tout une nageuse avant d’être une actrice. (Lire la suite)

DONALD O’CONNOR
Eternel amuseur des comédies musicales hollywoodiennes, l’acteur a tenu son rôle le plus mémorable aux côtés de Gene Kelly dans Singin’ in the Rain. Mais sa carrière ne se résume pas aux personnages de fidèle comparse… (Lire la suite)

CARMEN MIRANDA
Sambas endiablées, humour et fruits exotiques, Carmen Miranda, la « bombe brésilienne », incarne toute la séduction de l’Amérique latine. Il n’en faudra pas plus pour électriser le public américain des années 1940. (Lire la suite)

IRVING BERLIN
Aux États-Unis, son God Bless America en a fait un héros national. Mais on doit aussi au compositeur des succès comme Say It Isn’t SoEaster Parade, et l’inusable White Christmas. (Lire la suite)

LES FILMS
1932

ONE HOUR WITH YOU (Une Heure près de toi) – Ernst Lubitsch

1933

42nd STREET – Lloyd Bacon
GOLD DIGGERS OF 1933 – Mervyn Leroy et Busby Berkeley
SOMETHING TO SING ABOUT (Hollywood Hollywood) – Victor Schertzinger

1937

ON THE AVENUE – Roy Del Ruth
SHALL WE DANCE (L’Entreprenant M. Petrov)

1938

CAREFREE (Amanda) – Mark Sandrich

1939

THE WIZARD OF OZ (Le Magicien d’Oz) – Victor Fleming

1940
SECOND CHORUS (Swing romance) – H. C. Potter

1941

THAT NIGHT IN RIO (Une Nuit à Rio) – Irving Cummings
HELLZAPOPPIN – H. C. Potter
YOU’LL NEVER GET RICH(L’Amour vient en dansant) – Sidney Lanfield

1942
HOLIDAY INN (L’Amour chante et danse) – Mark Sandrich
1943

CABIN IN THE SKY (Un Petit coin aux cieux) – Vincente Minnelli
LADY OF BURLESQUE (L’Étrangleur) – William A. Wellman
STORMY WEATHER (La Symphonie magique) – Andrew L. Stone
THE GANG’S ALL HERE (Banana split) – Busby Berkeley

1944

COVER GIRL (La reine de Broadway) – Charles Vidor
MEET ME IN ST. LOUIS (Le Chant du Missouri) – Vincente Minnelli
BATHING BEAUTY (Le Bal des sirènes) – George Sidney
PIN UP GIRL – H. Bruce Humberstone

1945

ANCHORS AWEIGH (Escale à Hollywood) – George Sidney
ZIEGFELD FOLLIES – Vincente Minnelli

1946

TILL THE CLOUDS ROLL BY (La Pluie qui chante) – Richard Whorf
NIGHT AND DAY (Nuit et jour) – Michael Curtiz
THE HARVEY GIRLS (Les Demoiselles Harvey) – George Sidney

1948

EASTER PARADE (Parade de printemps) – Charles Walters
THE PIRATE – Vincente Minnelli
THAT LADY IN HERMINE (La Dame au manteau d’hermine) – Ernst Lubitsch

1949

THE BARKLEYS OF BROADWAY (Entrons dans la danse) – Charles Walters
TAKE ME OUT TO THE BALL GAME (Match d’amour) – Busby Berkeley
ON THE TOWN (Un Jour à New York) – Stanley Donen et Gene Kelly

1950

SUMMER STOCK (La Jolie fermière) – Charles Walters
THREE LITTLE WORDS (Trois petits mots) – Richard Thorpe

1951

AN AMERICAN IN PARIS – Vincente Minnelli
ROYAL WEDDING (Mariage royal) – Stanley Donen
SHOW BOAT – George Sidney

1952

LA BELLE DE NEW YORK – Charles Walters
SINGIN’ IN THE RAIN (Chantons sous la pluie) – Stanley Donen, Gene Kelly

1953

THE BAND WAGON (Tous en scène) – Vincente Minnelli
GENTLEMEN PREFER BLONDES (Les Hommes préfèrent les blondes) – Howard Hawks
KISS ME KATE (Embrasse-moi, chérie) – George Sidney
GIVE A GIRL A BREAK (Donnez-lui une chance) – Stanley Donen

1954

WHITE CHRISTMAS (Noël blanc) – Michael Curtiz (1954)
THERE’S NO BUSINESS LIKE SHOW BUSINESS (La Joyeuse Parade) – Walter Lang
A STAR IS BORN (Une Etoile est née) – George Cukor
BRIGADOON – Vincente Minnelli
CARMEN JONES – Otto Preminger

1955

DADDY LONG LEGS (Papa longues jambes) – Jean Negulesco
GUYS AND DOLLS (Blanches colombes et vilains messieurs) – Joseph L. Mankiewicz

1956

HIGH SOCIETY (Haute société) – Charles Walters

1957

FOLIES-BERGÈRE, Un Soir au Music-hall – Henri Decoin
PAL JOEY (La Blonde ou la Rousse) – George Sidney
FUNNY FACE (Drôle de frimousse) – Stanley Donen
THE PAJAMA GAME (Pique-nique en pyjama) -Stanley Donen et George Abbott
LES GIRLS – George Cukor
SILK STOCKINGS (La Belle de Moscou) – Rouben Mamoulian

1960

CAN-CAN – Walter Lang
BELLS ARE RINGING (Un Numéro du tonnerre) – Vincente Minnelli

1961

WEST SIDE STORY – Robert Wise, Jerome Robbins (1961)

1962

GYPSY (Gypsy Vénus de Broadway) – Mervyn LeRoy

1964

MY FAIR LADY – George Cukor