L’âge d’or de la comédie musicale hollywoodienne, celle qui réussit l’accord parfait entre action, musique et danse, est à jamais lié à un sigle : MGM et à un nom : Arthur Freed, le grand promoteur du genre.

« Nous comptons plus d’étoiles que le ciel», telle était l’orgueilleuse devise de la MGM, et si l’on considère le nombre de vedettes – de Greta Garbo à Mickey Rooney – que la firme avait sous contrat à la fin des années 1930, on peut dire qu’elle était à peine exagérée. Pourtant, la MGM ne sut pas toujours tirer le meilleur parti de son exceptionnelle « écurie ».

Dans les studios de la Metro, les méthodes de travail étaient les mêmes que chez ses concurrents : les vedettes devaient se conformer à des schémas préétablis, et la durée de leur séjour dans l’Olympe hollywoodien dépendait strictement du bon plaisir de la compagnie pour laquelle elles travaillaient. Souvent, une star était engagée dans un film médiocre pour en assurer le succès commercial (cette pratique n’était pourtant pas toujours garante de rentabilité). Quel que soit le genre traité, comédies musicales, films policiers, comédies ou drames, les directeurs de production se préoccupaient moins du talent ou du génie des réalisateurs qui devaient avant tout être d’habiles artisans, que d’utiliser dans des rôles bien déterminés leurs vedettes sous contrat.

Une ère nouvelle
C’est alors que, d’une façon inattendue, au début des années 1940, la MGM adopta une nouvelle politique notamment dans le domaine du musical : un changement que personne, au début des années 1930, n’aurait osé espérer.

Mickey Rooney et Judy Garland furent les premiers bénéficiaires de cette véritable révolution. Mickey Rooney, un enfant de la balle, avait tourné dans des film muets, dans des courts métrages destinés aux enfants, et dans de nombreux longs métrages, avant d’aboutir a la MGM, pour laquelle il interpréta, en 1937, le film qui allait changer le cours de sa carrière, A Family affair, bientôt suivi d’une longue série de comédies « familiales », celle d’Andy Hardy. Sans être un spécialiste de la comédie musicale, Mickey Rooney put, grâce à la diversité de son talent, devenir une des vedettes du genre, très prisée du grand public. Et ce n’est qu’en approchant la trentaine qu’il devra renoncer aux rôles de teen-agers dont il fut le tenant pendant de longues années.

Autre enfant prodige, Judy Garland était montée sur les planches dès son plus jeune âge (certains affirment : dès qu’elle sut marcher). Elle s’y produisit tout d’abord avec le groupe vocal des Gumm Sisters, puis seule. Contrairement à Shirley Temple et à Deanna Durbin, elle n’avait, physiquement, rien d’une petite précieuse petite poupée (on prétend même que Louis B. Mayer l’appelait parfois affectueusement « ma petite bossue »). par contre, elle était dotée d’une forte personnalité et surtout d’une très belle voix. Avec de tels atouts s’ajoutant à sa jeunesse, elle était donc toute désignée pour figurer dans les musicals lycéens, alors très en vogue. Après un bout d’essai avec Deanna Durbin dans un court métrage musical : Every sunday (1936), elle sembla promue au rôle de l' »éternelle » petite sœur jusqu’au jour où, aux côtés de Mickey Rooney, elle tourna Thoroughbreds don’t cry (1937) et dans Love finds Andy Hardy (L’Amour frappe André Hardy, 1938). L’année suivante, elle connaîtra une double consécration : avec Mickey Rooney dans Babes in arms (Place au rythme, 1939), puis seule dans The Wizard of Oz (1939).

Judy Garland retrouva Mickey Rooney dans trois autres grands musicals : Strike up the band (En avant la musique, 1940), Babes on Broadway (Débuts à Broadway, 1941) et Girl crazy (1943) ainsi que dans deux autres films de la série Andy Hardy. Toutes ces productions respectaient à quelques nuances près le même schéma ; on y suivait les efforts d’un groupe d’adolescents décidés à monter un spectacle, prétexte à des numéros étourdissants, généralement dus au génie de Busby Berkeley qui était alors lié par contrat à la MGM. Dans la plupart des cas, il s’agissait de comédies musicales sans grande envergure (mis à part The Wizard of Oz qui constituait une expérience beaucoup plus originale dont la réussite est à porter en grande partie au crédit d’un homme dont le nom ne figure pourtant pas au générique : Arthur Freed).

Arthur Freed : un producteur de génie
Freed travaillait pour la MGM depuis 1929, année où il était arrivé à Hollywood pour écrire (en collaboration avec le compositeur Nacio Herb Brown) les arrangements musicaux de Broadway melody (1929) dont certains thèmes « You Are My Lucky Star ». « Singin’ in the Rain », « You Were Meant for Me » et « l’ve Got a Feeling You’re Fooling» allaient devenir de grands classiques et seront repris dans un grand nombre d’autres films de la MGM au cours de cette décennie. En 1939, Arthur Freed fut promu au rang de producteur de la Metro pour laquelle il acquit les droits du roman « The Wizard of Oz », Il s’occupa activement de la partie musicale du film et imposa Judy Garland alors que la MGM souhaitait donner le rôle à Shirley Temple. Le film correspondait assez fidèlement au schéma du musical tel que le concevait Arthur Freed : chansons et danse cessaient d’être de simples numéros destinés à enjoliver l’histoire mais devenaient partie intégrante de celle-ci.

Basculant dans le domaine du fantastique, The Wizard of Oz bouleversait la tradition du musical classique. La vieille règle selon laquelle le public n’aurait jamais admis que les interprètes d’un film se mettent à chanter et à danser sans que chants et danse aient quelque rapport logique avec le déroulement de l’intrigue avait été violée de si nombreuses fois qu’à la fin des années 1930 personne ne s’en offusquait plus. Elle n’en continuait pas moins de demeurer en vigueur dans un grand nombre de films musicaux mettant en scène un groupe de jeunes montant un spectacle, chansons et danse s’en trouvaient justifiées. Si, par la suite, les interprètes finissaient par se comporter d’une manière quelque peu étrange par rapport à la norme quotidienne, on pouvait toujours s’en remettre au lieu commun selon lequel on se trouvait en présence de gens du spectacle auxquels on concède quelques excentricités…

Mais la plupart du temps, les numéros musicaux ne constituaient que des interludes plus ou moins bien intégrés au récit. Les auteurs d’opérateurs en costumes (tels les films de Jeannette MacDonald et de Nelson Eddy) ou de pure imagination bénéficiaient à ce point de vue d’une plus grande liberté, dont ils se servaient souvent assez maladroitement.

C’est en ce sens que l’œuvre d’Arthur Freed revêt une réelle importance. Les premiers films dont la production lui fut confiée. Babes in arms et Strike up the band (En avant la musique), se rattachaient à la comédie musicale traditionnelle, conformément au schéma habituel des compagnies de jeunes amateurs pleins d’ambitions artistiques mais, en même temps, parvenaient à déborder de ce cadre.

Les nouvelles stars de la MGM
En 1940, Arthur Freed attira à Hollywood un célèbre directeur artistique et metteur en scène de Broadway, Vincente Minnelli. Dans un premier temps celui-ci se contenta d’observer afin de se familiariser avec toutes les techniques de la production et de la réalisation. Ce long apprentissage allait bientôt porter ses fruits : en 1943. Minnelli dirigea pour Freed son premier film, Cabin in the Sky (Un petit coin aux cieux), version cinématographique du musical à succès de Broadway, entièrement interprété par des Noirs. De même que The Wizard of Oz, il s’agissait d’une histoire fantastique que Minnelli dirigea avec une étonnante facilité, passant, avec brio, des scènes dramatiques aux numéros musicaux : chaque intermède musical fait avancer l’intrigue et semble spontanément issu des séquences qui l’ont précédé.

L’unité de production montée par Arthur Freed – qui était pratiquement devenue un studio autonome au sein de la MGM – réalisa plusieurs autres films plus ou moins conformes à la tradition du musical classique, en y introduisant toutefois, discrètement, ces éléments novateurs qui contribueraient plus tard à créer le « nouveau » musical de la MGM. Film après film, Judy Garland se dépouillait de son image d’enfant prodige et s’affirmait comme une actrice accomplie. C’est dans For me and my gal (Pour moi et ma mie) qu’elle se vit attribuer son premier rôle d' »adulte », en même temps qu’un nouveau partenaire : Gene Kelly.

Découvert à Broadway en 1940 où il interprétait « Pal Joey ». comédie musicale de Rodgers et Hart, Kelly fut pris sous contrat par Freed qui lui laissa une grande liberté d’action. Très rapidement, il lui fut accordé de mettre au point la chorégraphie de ses propres numéros et de les diriger en collaboration avec son partenaire de « Pal Ioey » : Stanley Donen.

Autre initiative particulièrement heureuse de Freed : la relance de Fred Astaire. Après avoir quitté Ginger Rogers et la RKO, ce dernier avait tourné Broadway Melody of 1940 (Broadway qui danse) pour la MGM (sans l’intervention de Freed ). Grâce à ce génial producteur, Fred Astaire fut ensuite engagé pour le spectaculaire Ziegfeld Folies (1946), réalisé pendant la guerre, dans lequel il créa deux de ses plus brillants numéros : Limehouse Blues et This Heart of Mine avec une nouvelle partenaire, Lucille Bremer, dernière découverte de Freed .
Fantaisie et qualité
Bien avant l’achèvement de Ziegfeld Folies (le tournage prit deux années), sortit le film qui, plus que tout autre, devait contribuer à imposer le nouveau musical au public : Meet Me in St. Louis (Le Chant du Missouri, 1944). Dirigée par Vincente Minnelli, cette nostalgique évocation de l’histoire d’une famille américaine du début du siècle fut un énorme succès auprès du public qui découvrit une Judy Garland tout à fait inattendue. Sous la direction de Minnelli (dont elle devint la femme), elle y révélait une étonnante maturité artistique tant dans la fantaisie que dans le drame.

Au cours des cinq années qui suivirent, l’équipe de Freed réalisa les grands classiques de la comédie musicale. Judy Garland interpréta The Harvey Girls (Les Demoiselles Harvey, 1946), The Pirate (1948) et Easter Parade (Parade du printemps, 1948), trois de ses meilleurs films ; elle fit aussi de mémorables apparitions dans les biographies cinématographiques des compositeurs Jerome Kern – Till the clouds roll by (La Pluie qui chante, 1946) – et Rodgers et Hart Words and Music (Ma vie est une chanson, 1948). Dans The Pirate , Gene Kelly fut un partenaire parfait pour Judy Garland et créa les chorégraphies les plus élaborées et les plus élégantes sur les très belles musiques de Cole Porter. Ensuite, avec Take me out to the ball game (Match d’amour, 1949), grâce à la chorégraphie de Stanley Donen et à la réalisation de Busby Berkeley, Gene Kelly put se préparer à la mise en scène de ses propres films.

Sous la direction de Vincente Minnelli, Fred Astaire interpréta un musical fort ambitieux qui ne connut qu’un succès très relatif : Yolanda and the Thief (Yolanda et le voleur, 1945) avec Lucille Bremer. Peu de temps après, l’acteur annonçait son intention de se retirer. En 1948, cependant, Freed parvint à le convaincre de remplacer Gene Kelly (alors malade) dans Easter Parade avec Judy Garland . Ce fut un tel succès pour les deux acteurs qu’on voulut immédiatement renouveler la formule avec The Barkleys of Broadway (Entrons dans la danse, 1949). Mais Judy Garland , malade, y fut remplacée par Ginger Rogers. A la demande de Freed , elle redevint donc la partenaire de Fred Astaire après dix ans de séparation.

Freed encourageait également les débuts des personnes étrangères au milieu du cinéma. Il découvrit de nouveaux metteurs en scène comme l’ex-danseur et chorégraphe Charles Walters qui réalisa Good News (Vive l’amour, 1947) et Easter Parade, ainsi que l’ex-musicien de jazz George Sidney qui réalisa Annie, Get Your Gun (Les Harvey Girls et Annie, reine du cirque, 1950). Freed rappela aussi une ancienne gloire de la mise en scène, Rouben Mamoulian – célèbre réalisateur d’Applause, 1929 et de Love Me Tonight (Aimez-moi ce soir, 1932) – pour lui confier la direction de Summer Holiday (Belle Jeunesse, 1947), une nouvelle adaptation musicale de : « Ah, Wilderness » d’Eugene O’Neill ; il espérait aussi relancer Mickey Rooney mais ses espoirs furent déçus.

L’exceptionnelle réussite des productions de Freed est le résultat d’un travail d’équipe. Freed eut le génie de s’entourer des plus prestigieux collaborateurs : les arrangements musicaux étaient signés Conrad Salinger, Lennie Hytton, Adolph Deutsch ; les numéros spéciaux revenaient à Roger Edens et Kay Thompson ; les chorégraphies à Robert Alton et Eugene Loring ; les décors à Jack Martin Smith, Merrill Pye et Randall Duell ; les scénarios à Betty Comden et Adolph Green. Dans tous les domaines, il faisait appel aux meilleurs.

Le cycle Kelly-Donen
Le passage du tandem « Kelly-Donen », à la mise en scène allait marquer une nouvelle étape décisive de l ‘histoire du musical. Réalisé dans un climat de totale liberté, On the Town (Un jour à New York, 1949), auquel la métropole américaine sert de toile de fond, est l’adaptation d’une célèbre revue de Broadway dans laquelle trois marins en permission découvrent la ville. Le sujet fut à peu près entièrement récrit pour l’écran et tourné, en grande partie, en extérieurs.

Le trio masculin (Gene Kelly, Frank Sinatra et Jules Munshin) rencontre trois jolies Newy-Yorkaises, en l’occurrence Ann Miller (fort entreprenante anthropologue), Betty Garrett (chauffeur de taxi de son métier) et Vera-Ellen (délicieuse Miss Métro de la semaine), avec lesquelles il va vivre mille et une aventures. La distribution était complétée par de savoureux seconds rôles, entre autres Alice Pearce, physiquement peu gâtée mais dotée du plus heureux caractère. L’allégresse générale du film doit beaucoup à l’esprit d’équipe qui anima la distribution et les techniciens.

Le film obtint un énorme succès et fut à l’origine de toute une série de musicals parmi lesquels An American in Paris (1951), dirigé par Vincente Minnelli et dont Gene Kelly assura la chorégraphie. Si, pour certains, ce film pèche parfois par son ton un peu précieux et par un excès de recherches décoratives, il contient cependant plusieurs séquences parmi les plus originales et les plus émouvantes de l’histoire du cinéma américain, y compris le long ballet final. Il marque, en outre, les débuts à l’écran de Leslie Caron, ballerine de la compagnie Roland Petit, et future vedette de Gigi (1958). An American in Paris valut à Freed le plus grand nombre d’Oscars et les plus élogieuses critiques.

Le duo « Kelly-Donen » réédita son triomphe avec Singin’ in the rain (Chantons sous la Pluie, 1952), une anthologie des chansons de Nacio Herb Brown et d’Arthur Freed, inspirée par l’avènement du sonore à Hollywood. Singin’ in the rain est considéré comme le sommet de la comédie musicale et, sans nul doute. la séquence où l’on voit Gene Kelly effectuer seul, sous une pluie torrentielle, le numéro qui donne son titre au film est un véritable enchantement pour les yeux et les oreilles, une séquence vraiment euphorisante…

Parallèlement s’achevait le tournage d un autre grand musical de l’histoire du cinéma; tandis que le duo « Kelly-Donen » misait sur la vivacité et l’exubérance, la troupe de The Band Wagon (Tous en scène, 1953), du metteur en scène Minnelli aux acteurs (Fred Astaire, Jack Buchanan et Cyd Charisse), jouait la carte du raffinement et de l’élégance. Tour à tour romantique, joyeux ou nostalgique, le film réussissait non seulement à dire quelques vérités mordantes sur le milieu représenté, mais encore à susciter en même temps un réel enthousiasme pour le monde du spectacle ; ce fut le dernier et incomparable témoignage du musical classique racontant les déboires et les réussites d’un groupe essayant de monter un spectacle.
Sur les ailes de la nostalgie
Malgré ces incontestables chefs-d’œuvre, la grande époque du musical de la MGM touchait pourtant à sa fin. Pour leur troisième réalisation en commun, Kelly et Donen abordèrent un sujet curieusement dramatique : la déception d’anciens soldats de retour à la vie civile avec It’s Always fair weather (Beau fixe sur New York, 1955). Après quoi, ils continuèrent séparément leur carrière. Minnelli manqua cruellement d’inspiration dans la féerie écossaise de Brigadoon (1954) ; et il en fut de même à quelques séquences près avec Kismet (L’Etranger au paradis, 1955). Il retrouva cependant toutes ses qualités de réalisateur avec Gigi.

Mamoulian réalisa encore un musical : Silk stockings (La Belle de Moscou, 1957) avec Fred Astaire et Cyd Charisse, remake musical du Ninotchka (1939) de Lubitsch ; le film souffrit, à tort, de cette comparaison.

Après avoir produit un autre film de Minnelli, Bells are ringing (Un numéro du tonnerre, 1960), un film plein de verve sinon inoubliable, Arthur Freed cessa de s’intéresser au musical. Le genre ne disparut pas cependant des écrans puisque, à intervalles réguliers, des superproductions inspirées par les succès de Broadway continuent d’être tournées.

Minnelli et Kelly dirigèrent respectivement On a clear day you can see forever (Mélinda, 1970) et Hello, Dolly ! (1969), deux films interprétés par la nouvelle étoile du musical, Barbra Streisand.

Après avoir quitté la MGM, Stanley Donen dirigea avec succès Funny Face (Drôle de frimousse, 1957) pour lequel il se fit épauler par une partie de l’ancienne équipe de la Metro et réunit Fred Astaire et Audrey Hepbum avec, pour fond sonore, la très belle musique de George Gershwin.

Quand Fred Astaire et Gene Kelly se retrouvèrent pour présenter, en chantant et en dansant That’s Entertainment, Part 2 (Hollywood, Hollywood, 1976), la seconde anthologie du musical avec laquelle la MGM célébrait les fastes de son glorieux passé, Astaire avait déjà soixante et onze ans et Gene Kelly soixante-quatre. Ce poignant duo des deux grandes stars de la danse et de la chanson au cinéma avait un goût de cendre.

Les extraits musicaux
Nina
Written by Cole Porter
Performed by Gene Kelly
Make ’em Laugh
Music by Nacio Herb Brown
Lyrics by Arthur Freed
Sung by Donald O’Connor
Steppin’ Out with My Baby
Written by Irving Berlin
Sung by Fred Astaire
Danced by Fred Astaire and Chorus
Love
Music by Hugh Martin
Lyrics by Ralph Blane
Sung by Lena Horne
Look for the Silver Lining
Lyrics by Buddy G. DeSylva
Music by Jerome Kern
Sung by Judy Garland
Have Yourself a Merry Little Christmas
Written by Hugh Martin and Ralph Blane
Sung by Judy Garland
Dancing in the Dark
Music by Arthur Schwartz
Danced by Fred Astaire and Cyd Charisse
Bonjour, Paris !
Written by Roger Edens and Leonard Gershe
Sung by Fred Astaire, Audrey Hepburn and Kay Thompson
I Got Rhythm
Music by George Gershwin
Lyrics by Ira Gershwin
Performed by Gene Kelly and children
The Heather on the Hill
Lyrics by Alan Jay Lerner
Music by Frederick Loewe
Sung by Gene Kelly
Danced by Gene Kelly and Cyd Charisse
Fated to Be Mated
Written and Composed by Cole Porter
Sung and danced by Fred Astaire, Cyd Charisse
Main Street
When You Walk Down Mainstreet with M
Music by Roger Edens
Lyrics by Adolph Green and Betty Comden
Sung by Gene Kelly
Danced by Gene Kelly and Vera-Ellen
Over the Rainbow
Lyrics by E.Y. Harburg
Music by Harold Arlen
Sung by Judy Garland


ARTHUR FREDD : LE MAGICIEN DE LA MGM
Après avoir travaillé longtemps à la MGM comme compositeur, Arthur Freed commença en 1939 une extraordinaire carrière de producteur qui en fit le maître incontesté de la comédie musicale.
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