En 1903, lu ville de Saint-Louis se prépare avec effervescence à l’Exposition Universelle qui doit célébrer le centenaire de la vente de la Louisiane aux États-Unis. La famille Smith attend elle aussi ce grand événement, même si certains de ses membres se passionnent pour d’autres questions. La jeune Esther s’inquiète notamment du fait que le prétendant de sa sœur aînée ne semble pas vouloir se déclarer… Premier des cinq films tournés par Vincente Minnelli avec Judy Garland, cette comédie musicale de 1944 est un hymne à l’amour et aux joies de la famille. Genèse d’un immense succès.

Meet me in St. Louis (Le chant du Missouri) tient une place très importante dans l’histoire du cinéma musical, et ce, à plus d’un titre. D’une part, ce film de 1944 constitue l’un des plus grands succès commerciaux de la Metro-Goldwyn-Mayer. Le public lui fait un triomphe à sa sortie, et aujourd’hui encore, ce classique reste extrêmement populaire aux États-Unis. L’idéalisation de l' »American way of life » qui le baigne tout entier n’y est évidemment pas étrangère (le film s’ouvre sur la préparation familiale du ketchup !). Par ailleurs, le tournage a vu se former un couple légendaire – Vincente Minnelli et Judy Garland – qui collaborera pour quatre autres films : The Clock (L’Horloge, 1945), Ziegfeld Follies (1946), Till the Clouds Roll By (La Pluie qui chante, 1947) et The Pirate (1948). Dans Meet me in St. Louis, les sentiments du cinéaste pour son actrice principale se lisent aisément dans la façon dont chaque plan la magnifie… Mais on sent aussi dans le film le plaisir que prend Minnelli à utiliser pour la première fois la couleur. Tout sert ici le plaisir des yeux, et le cinéaste (épaulé par un décorateur et une costumière de grand talent) inaugure dans Meet me in St. Louis l’extraordinaire palette qui rendra ses films suivants immédiatement reconnaissables, et fera de lui le grand esthète de la MGM.

Lorsque débute le tournage de Meet me in St. Louis, le 7 décembre 1943, cela fait exactement deux ans que les États-Unis sont entrés en guerre. Dans ce climat sombre, la MGM s’efforce de produire des films capables de redonner le moral au public, et c’est clairement dans cette intention que ce nouveau projet est mis en chantier par Arthur Freed, le responsable des comédies musicales. Adapté d’un recueil de nouvelles de Sally Benson, le scénario d’Irving Brecher et Fred Finklehoffe joue la carte d’une Amérique souriante et nostalgique. L’intrigue repose sur de saines valeurs, en particulier la vie de famille, et les dialogues distillent un humour bon enfant. Bref, Arthur Freed veut faire de Meet me in St. Louis une histoire réconfortante pour petits et grands. Mais lorsqu’il propose le projet à Judy Garland, il a la mauvaise surprise d’essuyer un refus. Âgée de 21 ans, la jeune star du studio ne veut pas jouer à nouveau une adolescente romantique, emploi dont elle commence tout juste à se sortir. C’est Vincente Minnelli qui la convainc d’accepter le rôle d’Esther – dont elle dira plus tard qu’il était son préféré.

Meet me in St. Louis est le troisième film de Minnelli, et sa première superproduction. Car Arthur Freed voit les choses en grand. La maison des Smith, ainsi que la rue dans laquelle elle s’élève, Sont construits dans les studios de la MGM, pour la bagatelle de 200 000 dollars (ils seront utilisés pendant trente ans). Freed donne en outre carte blanche à deux précieux collaborateurs, le directeur artistique Cedric Gibbons et la costumière Irene Sharaff, pour recréer le mobilier et les costumes de 1903, en leur donnant une touche « hollywoodienne ». Le film va d’ailleurs être tourné en Technicolor, ce qui plaît beaucoup à Minnelli, qui a travaillé jusqu’alors en noir et blanc. Quant à la partie musicale, elle repose sur des chansons composées par le nouveau tandem en vogue à Broadway, Hugh Martin et Ralph Blane. Elles seront interprétées par les acteurs eux-mêmes, à l’exception du duo des parents, pour lequel Mary Astor et Leon Ames doivent être doublés par la chanteuse Denny Markas et Arthur Freed lui-même.

Bien que les relations entre Minnelli et Judy Garland commencent par être conflictuelles, elles se détendent rapidement, au point de se transformer en idylle (ils se marieront en 1945, et donneront naissance à leur fille Liza l’année suivante). L’actrice, qui souffre de terribles angoisses au sujet de son physique, est étonnée de se découvrir si belle à l’image. De fait, la maquilleuse recommandée par Minnelli, Dorothy Ponedel, met admirablement en valeur son visage, et Judy exigera de travailler désormais avec elle. L’alchimie opère également entre le cinéaste et les autres membres du casting, et le film qui résulte de ces quatre mois de tournage paraît fort réussi à Arthur Freed C’est aussi ce que pensera le public, qui propulse Meet me in St. Louis à la deuxième place du box-office pour l’année 1944. [Comédie Musicale – Le Chant du Missouri – Eric Quéméré – n°16]

Meet me in St. Louis a une importance capitale à la fois dans l’œuvre et dans la carriers de Minnelli : c’est son « examen de passage » définitif à la MGM, un de ses plus gros succès commerciaux et un de ses films les plus ambitieux et les plus personnels. C’est aussi sa grande rencontre avec Judy Garland. Le film est, dès le départ, conçu pour elle et ne serait certainement pas ce qu’il est si Minnelli n’avait été amoureux de son interprète pendant le tournage, et si elle n’avait pas répondu à son amour. On peut voir dans ce chef-d’œuvre, constamment inspiré, l’hommage d’un créateur et d’un poète à la femme qu’il aime, et qu’il filme dans tout l’éclat de sa beauté.

Comme Cabin in the sky, l’initiative de Meet me in St. Louis appartient à Arthur Freed, dès 1942, avant même le début du tournage de Cabin in the sky. En avril 1942, après un coup de téléphone de Fred Finklehoffe, Arthur Freed s’intéresse aux récits autobiographiques de Sally Benson et lui demande de venir à la Metro travailler à leur adaptation. Ces récits sont peu structurés : on n’y trouve pas d’histoire proprement dite. Freed demande d’abord à deux scénaristes de métier, Howard Lindsay et Russel Crouse, auteurs de pièces à succès, de collaborer avec Sally Benson. Trop pris par leur nouvelle pièce, Lindsay et Crouse refusent. Pendant deux mois, Sally Benson prépare un scénario et rassemble ses histoires pour en faire un roman qui, accessoirement, sera publié à la fin de l’année sous le titre d’une chanson célèbre, « Meet Me in Saint-Louis » (le titre original de la série était 5135 Kensington du nom de l’adresse de la famille Smith, la propre famille de l’auteur). Après son départ de la Metro (le 9 mai), deux nouveaux scénaristes, Sarah Manson et Victor Heerman, se mettent au travail avant de passer le relais à William Ludwig et au metteur en scène, George Cukor. Après deux mois sur ce projet, Cukor est mobilisé. Le succès de Cabin in The Sky, la confiance qu’il a en Minnelli et son amitié pour lui, amènent Arthur Freed à lui proposer ce qui va être le grand départ de sa carrière.

Car il s’agit d’un projet beaucoup plus ambitieux que Cabin in The Sky. Meet me in St. Louis sera tourné en couleurs, avec un budget important, et surtout, avec Judy Garland. Et ce sera un « musical » ! Mais un « musical » différent, véritablement révolutionnaire pour l’époque. Il s’agit presque d’un scénario original et non pas, en tout cas, de l’adaptation d’un succès de Broadway. Il ne s’agit pas non plus d’une histoire, prétexte à quelques grands numéros fastueux, mais d’un film intimiste dont la musique et les chansons feront partie intégrante. Freed engage deux nouveaux scénaristes, Fred Finklehoffe et Irving Brecher. Toutes ces précisions ne sont pas inutiles : elles montrent à quel point un producteur peut être exigeant, demandant aux scénaristes de se remettre au travail, jusqu’à ce que le résultat soit conforme à ses intentions. Arthur Freed n’écrivait pas lui-même, mais savait choisir les écrivains, les réalisateurs, les musiciens, les chorégraphes, les paroliers, les décorateurs et les acteurs nécessaires, imposant des « retakes » s’il n’était pas satisfait, n’hésitant pas à reprendre des séquences entières ou à en supprimer d’autres : les moyens d’une compagnie comme la MGM, et un budget de cette importance le lui permettaient.

C’est donc avec Fred Finklehoffe et Irving Brecher que Minnelli passe de longs mois à peaufiner le script. Au fur et à mesure que l’entreprise se précise, Arthur Freed prend conscience de son importance. Il déclare à Louis B. Mayer qu’il veut maintenant en faire « The most delightful piece of Americana ever. Sets, costumes… It’Il cost a bit, but it’Il be great »(la plus délicieuse histoire de la vieille Amérique jamais tournée… Ça coûtera cher, mais ça sera formidable). Il fait venir de Broadway le décorateur Lemuel Ayers, qui vient d’avoir un très grand succès avec Oklahoma, et décide la fameuse costumière Irene Sharaff, collaboratrice occasionnelle de quelques-uns de ses précédents films, à créer tous les costumes du film. Cet appel à des personnalités extérieures à la Metro est significatif : Freed veut vraiment faire un film qui sorte de l’ordinaire. Lemuel Ayers et Sharaff deviendront par la suite deux des membres réguliers de son équipe.

Hugh Martin et Ralph Blane écrivent des chansons qui vont devenir célèbres : « The Boy Next Door », « Have Yourself a Merry Little Christmas » et « The Trolley Song ». Le traditionnel « Skip to My Lou » est également retenu, et « Meet Me in Saint-Louis » bien entendu conservé, ainsi qu’un autre « standard », « Under The Bamboo Tree », et une vieille chanson de Nacio Herb Brown et Arthur Freed lui-même, « You and I ».

Et c’est Charles Walters qui s’est chargé de la chorégraphie. Freed avait toujours pensé à Judy Garland, et élaboré son film en fonction d’elle. Mais sur les conseils de Joseph Mankiewicz, le futur cinéaste de All About Eve (Eve) et de The Barefoot Contessa ( La Comtesse aux pieds nus), l’homme de sa vie à cette époque (il avait préparé pour elle, dès 1942, une première adaptation du Pirate) qui pensait que le rôle le plus important de Meet me in St. Louis n’était pas le sien, mais celui de la plus jeune sœur de la famille Smith, Tootie, Judy Garland exprima son intention de ne pas faire le film. Elle ne tenait plus, disait-elle égaiement, à jouer des rôles d’adolescente (le personnage d’Esther a 17 ans). Elle en discuta avec Minnelli, qui insista sur la beauté et l’importance du rôle. Une nouvelle lecture du scénario finit par la décider. Enfin, pour le rôle capital de Tootie, c’est Minnelli qui eut l’idée de choisir Margaret O’Brien. Débarrassée de ses tics, la très jeune star retrouve sa spontanéité et donne une performance exceptionnelle, comme tous les enfants [de The Courtship of Eddie’s Father (Il faut marier papa) à The Sandpiper (Le Chevalier des sables)] filmés par Minnelli. Le début du tournage ne fut pas si facile. Judy Garland était inquiète et ne savait pas trop ce que voulait Minnelli, mais la minutie et la qualité de son travaille convainquirent assez vite, comme elles convainquirent toute l’équipe, à commencer par le directeur de la photographie, George Folsey. C’était, en dehors d’une chanson de « Thousands Cheer », le premier film en couleurs de Minnelli. La célèbre Nathalie Kalmus, conseillère de la MGM pour la couleur, imposait des conceptions assez routinières. Selon elle, certaines couleurs ne pouvaient pas se marier. « Nathalie, écrit Minnelli, fondait son jugement sur des échantillons sortis du labo. Mais moi, j’avais suffisamment foi dans la technologie de l’époque pour penser que la caméra ne dénaturerait pas les couleurs, de même qu’elle ne nuirait pas aux costumes malgré les changements de lumière constants. Les conseils de Nathalie Kalmus étaient certainement justifiés et judicieux, mais je préférais m’en remettre à ma propre intuition. »

Meet me in St. Louis est aujourd’hui considéré comme une date dans l’histoire de la couleur. Le dernier problème survint avant la première preview : le film était trop long, il fallait le couper. Malgré les réticences de Minnelli, Arthur Freed prit la décision de supprimer la longue séquence d' »Halloween », précisément celle à laquelle Minnelli tenait le plus. Mais Freed finit par céder : la preview eut lieu avec « Halloween », et c’est « Boys and Girls Like You and Me », pourtant spécialement commandée à Richard Rodgers et Oscar Hammerstein, qui fut victime des ciseaux du monteur. Le film sortit pour les fêtes de fin d’année, le 31 décembre 1944, triomphalement. Pour un coût total de 1 707 561 dollars, il en rapporta 7 566 000 : le plus grand « Hit » de l’histoire de la MGM., après Gone with the Wind (Autant en emporte le vent). Freed et Minnelli ont, en 1944, répondu à l’attente d’un public qui leur réclamait de l’évasion, du rêve, de la couleur et de la tendresse. L’étonnant d’un tel film, c’est qu’il ne cherche pas le spectaculaire, le grand spectacle, mais qu’il joue la carte de l’intimisme, qu’il permette une évasion hors du temps. Meet me in St. Louis a un charme qui tient avant tout à son harmonie. Le rythme est celui des saisons ; la musique, la couleur, la préciosité des décors, la grâce des personnages, le chatoiement des toilettes, la limpidité du récit, le charme de la musique, l’entrain des chansons, tout est fondu en une ligne mélodique, pour un plaisir presque impossible à décrire. La reconstitution d’une époque a ici quelque chose d’un enchantement que tout concourt à exalter. Et pourtant, le film n’est pas seulement cet écrin ravissant pour des personnages de livres d’images. Ce qui lui donne une autre dimension, c’est cette fameuse séquence d' »Halloween » qui décida, paraît-il, Minnelli à réaliser le film, et qu’il tint tellement à conserver.

Minnelli nous donne à voir de ces fragments d’existence comme arrachés au temps perdu et d’autant plus précieux. L’artiste nous fait rêver, mais chez lui, le rêve n’est jamais quelque chose de gratuit. La douceur des choses peut cacher, insidieusement, une sourde inquiétude. Il suffit de peu pour qu’au-delà des apparences, par le biais de ce simple divertissement nocturne, de cette fête des enfants, la réalité prenne un aspect brusquement déroutant, à la limite du fantastique. Minnelli nous fait pénétrer insidieusement de l’autre côté du miroir, comme si la beauté était fatalement imparfaite, inachevée, si elle n’était lestée de cette charge d’inquiétude et de trouble. [Minnelli « De Broadway à Hollywood » – Patrick Brion, Dominique Rabourdin, Thierry de Navacelle – ED. 5 continents Hatier (1985)]

L’histoire
Été 1903, à Saint Louis, dans le Missouri – La famille Smith a cinq enfants, quatre filles et un garçon : Rose (Lucille Bremer), Esther (Judy Garland), Agnes (Joan Carroll), Tootie (Margaret O’Brien) et Lon (Henry H. Daniels Jr.). Ce jour-là, on doit dîner plus tôt, parce que Warren Sheffield (Robert Sully) est censé appeler Rose, de New York, à 18 h 30 et que le téléphone se trouve dans la salle à manger. Mais Mr. Smith père (Leon Ames) ne l’entend pas de cette oreille, et Rose reçoit son appel devant toute la famille. Esther, quant à elle, est amoureuse du voisin, John Truett (Tom Drake). Et Tootie, la plus jeune, accompagne le marchand de glace dans sa livraison. Le samedi suivant, il y a fête chez les Smith. Tootie séduit l’assemblée dans un numéro avec Esther. Celle-ci rencontre enfin le « voisin », à qui elle demande de l’aider après la soirée à éteindre les lumières. Le samedi d’après, tous vont en chantant visiter l’exposition de Saint Louis.

Automne – C’est Halloween. Agnes et Tootie sont déguisées en « horribles », et rejoignent les autres enfants autour d’un grand feu. Parmi les gens qu’il faut « supprimer » existe un certain Monsieur Brankoff qui fait peur à cause de son chien. Tootie se propose volontaire et accomplit sa mission en jetant de la farine au visage de l’affreux Brankoff. Tous la félicitent de son courage. Mais, en revenant chez elle, elle est renversée par un tramway et raconte que c’est John Truett qui l’a frappée. Scandalisée, Esther va donner une gifle à John. Quand elle apprend la vérité, elle revient s’excuser. Les deux jeunes gens s’avouent leur amour. Mr. Smith rentre avec une grande nouvelle : il a eu une promotion et vient d’être nommé à New York. La famille est consternée, et tous prennent le premier prétexte pour s’éclipser. Mais Mrs. Smith (Mary Astor) se met au piano et chante une vieille chanson. Son mari mêle sa voix à la sienne. Et tous redescendent pour les entourer.

Hiver – Toute la famille prépare le grand bal de Noël qui précédera son départ à New York. Les enfants ont fait des bonshommes de neige. Esther chahute son frère, amoureux de Lucille Ballard (June Lockhart). Rose n’ayant pas de cavalier, son frère jouera ce rôle. John Truett, au dernier moment, se décommande auprès d’Esther parce qu’il n’a pas eu le temps de reprendre son costume chez le teinturier. Esther va donc au bal accompagnée de son grand-père. Pendant la fête, Lucille retrouve Leon, Warren retrouve Rose et Esther son cavalier qui a enfin récupéré son costume et en profite pour la demander en mariage. Au retour du bal, Esther chante une chanson à Tootie pour la consoler d’avoir à partir à New York. Tootie, inconsolable, met en pièces les bonshommes de neige. A cette vue, Mr. Smith décide de rester à Saint Louis. Warren arrive et demande la main de Rose.

Printemps 1904 – La famille Smith, plus John, Warren et Lucille, visite l’exposition et admire le temple de l’électricité qui s’illumine sous leurs yeux. « Et dire que toute cette merveille est ici à Saint Louis », conclut Esther.

VINCENTE MINNELLI
Véritable magicien du cinéma, Vincente Minnelli a porté la comédie musicale à son point de perfection, ce qui ne doit pas faire oublier qu’il est l’auteur de quelques chefs-d’œuvre du mélodrame.

JUDY GARLAND
Judy Garland à l’instar d’un James Dean ou d’une Marilyn Monroe, est entrée trop tôt dans la légende du cinéma. Personnalité fragile et dépressive, elle n a pas pu surmonter les profondes crises qui entraînèrent sa fin prématurée. Par sa carrière exceptionnelle commencée dès sa plus tendre enfance aussi bien que par sa mort précoce, à quarante-sept ans à peine, Judy Garland est devenue un mythe du monde du spectacle.


Programme musical (sélection)
Written by Hugh Martin and Ralph Blane
Sung by Judy Garland and chorus
Written by Hugh Martin and Ralph Blane
Sung by Judy Garland
Music by Kerry Mills
Lyrics by Andrew B. Sterling
Performed by Judy Garland and Lucille Bremer

LA COMÉDIE MUSICALE
La comédie musicale a été longtemps l’un des genres privilégiés de la production hollywoodienne, et probablement le plus fascinant . Né dans les années 1930, en même temps que le cinéma parlant, elle témoigna à sa manière, en chansons, en claquettes et en paillettes, de la rénovation sociale et économique de l’Amérique. Mais c’est dix plus tard, à la Metro-Goldwyn-Mayer, que sous l’impulsion d’Arthur Freed la comédie musicale connut son véritable âge d’or, grâce à la rencontre de créateurs d’exception (Vincente Minnelli, Stanley Donen) et d’acteurs inoubliables (Fred Astaire, Gene Kelly, Judy Garland, Cyd Charisse, Debbie Reynolds). Par l’évocation de ces années éblouissantes à travers les films présentés, cette page permet de retrouver toute la magie et le glamour de la comédie musicale.

- I DIED A THOUSAND TIMES (La Peur au ventre) – Stuart Heisler (1955)
- BARBARA STANWYCK
- ALL ABOUT EVE (Ève) – Joseph L. Mankiewicz (1950)
- [AUTOUR DE « L’IMPOSTEUR »] HOLLYWOOD S’EN VA-T-EN GUERRE
- JEAN GABIN : LE MAL DU PAYS
Catégories :La Comédie musicale
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