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LES MUSICALS DE LA MGM

L’âge d’or de la comédie musicale hollywoodienne, celle qui réussit l’accord parfait entre action, musique et danse, est à jamais lié à un sigle : MGM et à un nom : Arthur Freed, le grand promoteur du genre. « Nous comptons plus d’étoiles que le ciel», telle était l’orgueilleuse devise de la MGM, et si l’on considère le nombre de vedettes – de Greta Garbo à Mickey Rooney – que la firme avait sous contrat à la fin des années 30, on peut dire qu’elle était à peine exagérée. Pourtant, la MGM ne sut pas toujours tirer le meilleur parti de son exceptionnelle « écurie ».

SUMMER STOCK (La Jolie fermière)– Charles Walters (1950)

Dernière comédie musicale de Judy Garland à la MGM, Summer stock (La Jolie fermière) séduit aujourd’hui encore par sa fraîcheur. Certes, le film souffre un peu d’un scénario relativement prévisible, et de seconds rôles aussi envahissants que décalés par rapport à ses deux grandes stars. Mais il y a, justement, ces deux grandes stars, réunies à l’écran pour la troisième et dernière fois…

THE BARKLEYS OF BROADWAY (Entrons dans la danse) – Charles Walters (1949)

Epoux à la ville, Josh et Dinah Barkley forment également un duo de music-hall très populaire. Mais lors d’une réception, le couple rencontre le metteur en scène français Jacques Barredout, qui se met en tête de faire de Dinah une héroïne de tragédie. Celle-ci quitte alors le spectacle qu’elle joue avec son mari pour se lancer dans cette nouvelle carrière. Mais Dinah va bientôt s’apercevoir que le théâtre « noble » n’est pas une mince affaire… Confirmant sa suprématie dans le genre musical, la MGM orchestre en 1949 le retour à l’écran des légendaires Fred Astaire et Ginger Rogers, qui menaient depuis dix ans une carrière solo.