En 1950, Robert Mitchum avait déjà à son actif quelques uns de ses meilleurs films, comme Pursued (La Vallée de la peur) de Raoul Walsh ou Out of the Past (La Griffe du passé) de Jacques Tourneur, réalisés tous deux en 1947, mais il est encore jeune et au sommet de sa célébrité, son contrat avec la R.K.O. courant jusqu’en 1954. Les studios se donnaient désormais le temps et les moyens de mettre en valeur ce sex-symbol dans des grosses productions, aux côtés de partenaires féminines à la hauteur. Il venait de terminer le tournage de My Forbidden Past (Cœurs insondables), réalisé par Robert Stevenson avec Ava Gardner et sa rencontre à l’écran avec Jane Russell était inéluctable.

Howard Hughes, en rachetant la R K.O., avait en effet emmené l’actrice avec lui dans ses valises et, His Kind of Woman (Fini de rire) devait être le véhicule royal des deux plus grandes stars du studio Hughes qui avait lancé Jane Russel en 1943 avec The Outlaw (Le Banni) qu’il avait lui même réalisé, orchestrant minutieusement la révélation publique de cette nouvelle bombe sexuelle. Elle ne devait tourner que trois films dans les années 1940 selon les volontés de son Pygmalion auquel elle était liée par un contrat d’exclusivité et qu’il économisait jalousement. Quand Hugues devint propriétaire de la R.K.O., la carrière de Jane Russel, redémarrera et His Kind of Woman fut son premier film pour le studio. En 1953, elle sera prêtée à la 20th Century Fox pour jouer la brune aux côtés de Marilyn Monroe dans Gentlemen Prefer Blondes (Les Hommes préfèrent les blondes), mise en scène par Howard Hawks.

Au générique de His Kind of Woman, seul John Farrow est crédité à la réalisation. Mais Richard Fleischer, le fils de l’inventeur de Popeye et de Betty Boop, Max Fleischer, reprit après quelques semaines le tournage du film suivant les nouvelles instructions dictées par Howard Hughes. Le producteur omnipotent faisait planer sur les studios la menace permanente de ces décrets pouvant entraîner de radicales transformations dans n’importe quel projet en cours. Lorsque Hughes voulut apporter quelques améliorations au film, le tournage s’enlisa durant plusieurs mois.

Il fallut notamment reconstruire complètement le yacht en studio pour la séquence finale, mais aussi retourner une bonne partie des scènes puisque Hughes avait imposé un nouvel acteur pour interpréter Ferraro, le mafieux, l’acteur Raymond Burr. Mitchum prit à cette occasion la mauvaise habitude de s’enivrer pour passer le temps et la légende raconte que un jour, sous le coup d’une violente colère, il détruisit intégralement le décor où était tourné les dernières scènes du film. His Kind of Woman, sorti en 1951, est un film composite avec une ouverture sur le registre du film noir qui bifurque ensuite sur le ton de la comédie vers le divertissement haut de gamme.

La seconde partie du film doit beaucoup aux scènes comiques avec Vincent Price en cabot hollywoodien embarqué dans l’aventure, mais surtout à Jane Russel avec qui Mitchum formait un couple les plus glamour, partageant avec l’actrice une complicité manifeste. Servi dans ce film par des dialogues cousu main, ils seront de nouveau réunis dès 1952 dans Macao (Le Paradis des mauvais garçons), le chef d’œuvre de Josef Von Sternberg. [Serge Bromberg]



L’histoire
Nick Ferraro (Raymond Burr) un chef de la Mafia, exilé à Naples, veut absolument revenir aux Etats-Unis pour reprendre le contrôle de son organisation criminelle. Par radio, il prévient trois de ses hommes postés dans une petite ville mexicaine pour lancer un plan qui lui permettra de rentrer aux U.S.A. en se faisant passer pour un citoyen américain. L’un de ces hommes se rend à Los Angeles et tend un piège à Dan Milner (Robert Mitchum), joueur et petit bookmaker qui vient de faire un court séjour en prison. Après un passage à tabac on propose à Milner 50.000 dollars s’il quitte les Etats-Unis pour un an. Sans autre perspective, Milner accepte d’aller à Mexico et d’y attendre ses instructions. Dans un restaurant, Milner rencontre Lenore Brent (Jane Russel), une chanteuse qui se fait passer pour une héritière, et qui voyage avec son petit ami, Mark Cardigan (Vincent Price), une vedette de cinéma. On donne l’ordre à Milner de prendre l’avion pour se rendre dans l’auberge d’un certain Morro (Philip Van Zandt) situé dans une station balnéaire élégante de basse Californie ; or, c’est également la destination de Lenore. Lenore est attirée par Milner, mais elle n’a presque plus d’argent, ayant dépensé toutes ses économies en tentant de se faire épouser par Cardigan. Une fois arrivée à l’hôtel, elle se rend compte que Cardigan semble plus intéressé par ses chasses avec Milner que par sa compagnie.


Milner interroge Morro, mais ne peut rien en tirer. Il décide alors d’aller voir un certain Krafft (John Mylong) qu’il soupçonne de travailler pour Ferraro. Il tombe sur Thompson (Charles McGraw) un autre homme de Ferraro, qui lui dit devoir le surveiller, ainsi que Krafft, mais prétend ne rien savoir de plus. Milner n’a plus qu’à attendre. Il passe son temps avec Lenore et utilise son savoir au jeu pour aider un jeune couple à rembourser une importante dette de jeu à un financier en vacances.


Milner apprend enfin la raison de son séjour avec l’arrivée d’un agent secret du département de l’immigration, Bill Lusk (Tim Holt). Lusk révèle à Milner que Ferraro va subir une opération esthétique pour transformer son visage et que c’est Krafft, chirurgien et ancien nazi, qui s’en chargera. Ferraro compte ensuite se débarrasser de Milner pour se servir de son identité. Lusk est surpris dans la chambre de Thompson en train de chercher son émetteur radio. Il capte un message en morse de Ferraro mais Thompson survient et, après une bagarre, le tue. Après l’arrivée de la femme de Cardigan, Lenore et Milner partent faire un tour sur la plage où ils découvrent le corps de Lusk. Milner ramène Lenore dans sa chambre et lui demande de ne pas en sortir. En entrant dans la sienne, il voit Thompson qui l’attend avec deux complices. L’un d’eux réussit à le désarmer. Les trois truands s’apprêtent à emmener Milner sur le yacht de Ferraro qui vient d’ancrer au large, mais Lenore arrive avec un révolver qu’elle a volé à Cardigan. Milner lui ordonne de le rendre à Cardigan ; elle refuse et assiste, impuissante, au départ forcé de Milner encadré par les trois truands. Lenore se précipite ensuite chez Cardigan pour lui demander son aide.


Tandis que Cardigan se dirige vers la plage, Milner saute de l’échelle de coupée, renversant le dinghy de Thompson, et revient jusqu’au rivage à la nage, Thompson et ses hommes le suivant de près. Mais Cardigan est déjà là et tient en respect les poursuivants de Milner, ce dernier s’empare du révolver et retourne sur le bateau pour affronter Ferraro mais est repris sur l’entrepont par ses hommes. Entre temps, Cardigan qui connait bien le terrain, réussit à tuer les hommes de Thompson et à capturer leur chef. Lorsqu’il revient à l’auberge, il trouve des policiers venus enquêter sur la mort de Lusk. Tous, accompagnés, en outre, de clients de l’hôtel armés de leurs fusils de chasse, décident d’aller livrer bataille à Ferraro sur son bateau. Leur première tentative échoue car la barque, trop chargée, coule. Milner, lui, est sauvagement battu par les hommes de Ferraro puis jeté dans la salle des machines emplie de vapeurs irrespirables provenant d’une canalisation qu’il a fait sauter. Cardigan et les autres ont trouvé une seconde embarcation et s’approchent du yacht. Krafft convainc Ferraro de le laisser injecter un produit toxique qui détruira le cerveau de Milner et causera sa mort en moins d’un an. Tandis que Cardigan prend le yacht d’assaut, Milner défait ses liens. Cardigan arrête les hommes de Ferraro qui tentent de s’enfuir dans un canot de sauvetage et Milner tue Ferraro. De retour à l’auberge, Cardigan tient une conférence de presse triomphale ; quant à Milner et Lenore, ils sont enfin réunis.


His Kind of Woman, est littéralement – dans la mesure où l’action se situe presque toujours la nuit – un des films noirs les plus oppressants et les plus sombres du cycle. Du point de vue narratif, on y trouve une alternance entre des scènes comiques, à la limite de la « tarte à la crème » (quand, par exemple, Cardigan mène sa curieuse bande de sauveteurs à l’attaque du bateau de Ferraro) et des scènes insoutenables de torture : Milner est d’abord fouetté avec une ceinture à boucle ; il est ensuite jeté dans la salle des machines irrespirable ; Ferraro lui fait alors reprendre conscience en lui pointant son révolver entre les deux yeux et en lui murmurant : « Debout, mon gars ; je veux que tu te rendes compte de ce qui t’arrive » ; enfin Krafft l’attache brutalement pour lui injecter son poison fatal.

L’effet de ces changements abrupts de ton et de contenu (Milner plié en deux de souffrance après avoir reçu un mauvais coup, puis l’infortuné Cardigan debout sur son embarcation en train de couler sous l’excès du poids des hommes et des fusils, qui cite des vers de La Tempête : « A cette heure, je donnerais bien mille arpents de mer pour un acre de terre », pour revenir à Milner, se débattant entre une demi-douzaine de mains qui le maintiennent fermement tandis qu’une aiguille étincelante s’approche de sa peau) est à la fois horrible et chaotique.


La mise en scène de Farrow magnifie les icônes habituelles du film noir ; ainsi la séquence complexe où les hommes de Ferraro font entrer Milner (Ferraro est étendu sur un sofa de manière à ce que son visage semble flotter en bas de cadre puis, dans le plan suivant, photographié au grand angle, Ferraro s’assoit et son visage, immense, domine cette fois la droite de l’image), ou tout simplement le gros plan sur l’aiguille de Krafft pendant qu’il prépare son injection.

Quant aux scènes comiques avec Cardigan, parfaitement mises au point – depuis ses déclarations mélodramatiques quand il enferme Lenore (« Si je ne suis pas revenu d’ici mercredi, défonce la porte ») jusqu’à sa grandiloquence grotesque avec ses « volontaires » (« Je promets aux survivants des rôles dans mon prochain film ») – elles « satirisent» en quelque sorte les conventions des épisodes « sérieux » qui ont lieu à bord du yacht. Loin d’affaiblir la force stéréotypée du rusé Ferraro, obsédé par la liquidation de Milner, de son chirurgien pragmatique Krafft, ou de ses hommes de main simples d’esprit, les pitreries de Cardigan concentrent la tension narrative, et l’attention du spectateur, sur les séquences avec Milner. Mais Ferraro et ses truands apparaissent alors moins comme de véritables personnages que comme les représentants d’un vague péril, quasi désincarné qui menace Milner tout au long du film. Chaque plan de Cardigan accentue l’aspect chaotique de la situation dans laquelle se trouve Milner et prolonge son épreuve en soulignant les hasards et les incongruités de l’univers noir.


En un sens, His Kind of Woman traite surtout des archétypes du monde noir, à travers des événements et des personnages ambigus – depuis la chanteuse Liz Brady qui se fait passer pour l’héritière Lenore Brent, en passant par Mark Cardigan, incapable d’échapper à son rôle de star de cinéma, jusqu’à Krafft, qui joue aux échecs tout seul avec ses lunettes noires, sans oublier le flegmatique Thompson, « ignorant et heureux de l’être » – tous rassemblés autour de l’opposition centrale entre Milner, le héros laconique et désœuvré, et Ferraro, le chef de gang déterminé et rapace.

En fait durant la plus grande partie du film, Milner ne sait pas si ses soupçons sont justifiés. Il pressent que quelque chose est en train de se tramer contre lui, mais plongé dans une obscurité littérale et métaphorique, il ne peut en imaginer la nature, ni la provenance. Bien que Ferraro soit absent de la plupart des actions, il domine chacune des menaces et des dangers qui assaillent Milner – et le spectateur. D’ailleurs, ce personnage est introduit dès l’ouverture : plan moyen sur une silhouette massive, vêtue d’un costume blanc, qui avance lentement vers la caméra. La séquence s’achève sur un plan serré, éclairé en fond de cadre. qui révèle des yeux étincelant dans un visage sombre ; on ne peut douter alors du danger représenté par ce « méchant » archétypal. Milner, joué par Mitchum, est également un personnage surdéterminé ; las, sardonique, placide, mais totalement inconscient des forces fatales qui s’apprêtent à fondre sur lui.


La mise en scène associe des plans-séquence avec des éclairages qui jouent sur des effets d’ombres et de lumière envahissant l’image et détournent l’attention du spectateur ; dans cet univers flou, Milner devient, paradoxalement, le seul élément prévisible, le seul repère possible, aussi incertain soit-il. L’introduction du personnage de Milner est toute aussi formelle que celle de Ferraro : il explique au barman, derrière le comptoir qu’il n’a plus d’argent, et qu’il vient de passer trente jours en prison. Le barman lui offre un repas gratuit mais ne cache pas son mépris (il lui tourne le dos ostensiblement et lui jette des regards en coin sans indulgence) ; Milner est donc posé, malgré son sourire de façade, comme le personnage type du solitaire.

La séquence suivante suggère que son monde est bien celui du noir et de la pègre : un plan d’ensemble isole le personnage dans une rue sombre puis on le voit monter un escalier de bois jusqu’à un appartement sordide où trois hommes l’attendent ; suit un plan-séquence : Milner refuse de se rendre aux injonctions des intrus : « Soyez sympas les mecs, nettoyez le bordel que vous avez fait, et tirez-vous ! » leur dit-il en écrasant son mégot dans la paume de l’un des types. Fin du plan-séquence : Milner, criblé de coups de poings, s’effondre et sort du cadre.


Cette attitude de défi autodestructrice révèle sa fatigue de la vie. Après ce premier passage à tabac (ils seront nombreux au cours du film) il répond à l’homme de Ferraro venu lui faire sa proposition : « J’étais justement en train d’enlever ma cravate et je me demandais si je n’allais pas me pendre avec ». Malgré toutes ses attitudes de fatigue et de dégoût, Milner est parfaitement à l’aise dans le monde de la pègre. Visiblement, la somptueuse demeure aux murs blancs où il se rend pour prendre connaissance de l’offre de Ferraro le met mal à l’aise. Tout en discutant, au cours d’un plan-séquence complexe, Milner fait les cent pas, puis s’affale contre une colonne de style hellénique : « J’ai pas dit non : j’essaye simplement de comprendre ». Milner, le joueur habitué à parier, ne peut que trouver étrange une offre sans contrepartie. Il erre dans Mexico comme un somnambule attendant le réveil, ou le retour au monde du réel.

Conformément aux valeurs du cycle noir, la réalité existe bien, mais uniquement dans l’argent ou la sexualité (telle que la représente Lenore). De ce point de vue, les rapports de Milner à ces deux instances sont quelque peu excentriques. Au financier en vacances, il dit, sur le mode de la plaisanterie, qu’il enterre son argent quand il en a, et il explique à Lenore, qui fait irruption dans sa chambre et le trouve en train de repasser ses billets de banque : « Quand je n’ai rien à faire, et que je suis incapable de penser, je repasse mon fric ». Visiblement, Milner n’est pas cupide ; il lui serait aisé de voler l’homme d’affaires, mais il se contente d’aider le jeune couple à regagner ce qu’il a perdu. Milner n’est pas non plus un homme mû par la loi du talion. Mais Cardigan, si pour ce dernier, sexe et violence sont automatiquement liés.


Lorsque Lenore fait son apparition, les deux hommes détaillent ses charmes, puis Cardigan lance à Milner : « J’ai une Winchester ; j’aimerais que tu l’essayes, si ça te dit, n’hésite pas ! ». Milner refuse cette liaison entre Lenore, la violence et l’argent. Dans son attirance pour elle, sa prétendue fortune ne semble pas compter. C’est sa voix au restaurant – elle n’est pas encore à l’image – qui l’attire d’abord, puis les inserts de leurs visages respectifs montrent son immédiate fascination pour la chanteuse. Pourtant, dès leur première conversation, après une coupe de champagne, on pressent une tension sexuelle entre eux ; leur maladresse lorsqu’ils se retrouvent dans l’avion pour aller dans l’auberge de Morro, suggère qu’ils résistent tous deux à une intimité trop soudaine. Quoiqu’il en soit, Lenore est plus réelle pour Milner que n’importe quel autre personnage du film.

La seule scène tournée de jour se situe au milieu du film : le couple se promène sur la plage privée de l’hôtel. En fin de compte, la présence de Lenore, qu’elle soit pleine de sollicitude (- Lenore : « Tu as des ennuis ? » – Milner : « Comme tout le monde »), ou chargée de connotations sexuelles (- Lenore : « Qu’est-ce que tu repasses quand t’as plus de fric ?» – Milner : « Je repasse mon pantalon. ») charge toujours l’écran d’une vraisemblance contrastant avec les autres scènes du film. Selon les codes du film noir, les relations de Milner avec Lenore, malgré les tensions qui les séparent sont fondamentales à la survie du « héros ». Milner vivra d’ailleurs, et la tension finit par se dissiper dans le dernier plan du film : le fer à repasser, oublié, brûle les pantalons de Milner, tandis qu’il embrasse Lenore. [Encyclopédie du film Noir – Alain Silver et Elizabeth Ward – Ed Rivages (1979)]

LE FILM NOIR
Comment un cycle de films américains est-il devenu l’un des mouvements les plus influents de l’histoire du cinéma ? Au cours de sa période classique, qui s’étend de 1941 à 1958, le genre était tourné en dérision par la critique. Lloyd Shearer, par exemple, dans un article pour le supplément dominical du New York Times (« C’est à croire que le Crime paie », du 5 août 1945) se moquait de la mode de films « de criminels », qu’il qualifiait de « meurtriers », « lubriques », remplis de « tripes et de sang »… Lire la suite
Les extraits

GENTLEMEN PREFER BLONDES – Howard Hawks (1953)
Ce premier rôle de Marilyn dans une comédie musicale lui permit de révéler l’incroyable potentiel artistique qu’elle avait en elle: jouer, chanter, danser… Elle mit un tel cœur à démontrer ces qualités, et dépensa une telle énergie à les travailler que ce film est resté célèbre.

OUT OF THE PAST (La Griffe du passé) – Jacques Tourneur (1947)
Le titre même du film évoque pleinement le cycle noir : le protagoniste Jeff, incarné par Robert Mitchum, marqué par le destin, porte sur son visage cette fatalité qui se lit dans son regard sombre et sans joie ; Jane Greer fait une très belle prestation dans le rôle de Kathie, la femme érotique, et destructrice ; le scénario de Mainwaring réussit, quant à lui, à , déterminisme implacable qui resserre le présent et le futur de Jeff, grâce au procédé du flash-back, enfin, les éclairages sombres du chef opérateur, Nicholas Musuraca, un familier des films noirs, soulignent parfaitement la sensibilité tragique de Tourneur.
Bonus
Written by Sam Coslow
Performed by Jane Russell
&
« You’ll Know »
Music by Jimmy McHugh
Lyrics by Harold Adamson
Performed by Jane Russell



- THE LONG NIGHT – Anatole Litvak (1947) / LE JOUR SE LÈVE « refait » et « trahi »
- EDWIGE FEUILLÈRE : LA GRANDE DAME DU SEPTIÈME ART
- LA POLITIQUE DU CINÉMA FRANÇAIS
- THE GARMENT JUNGLE (Racket dans la couture) – Vincent Sherman (1957)
- THE RACKET (Racket) – John Cromwell (1951)
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