Étiquette : comédie américaine

SOME LIKE IT HOT (Certains l’aiment chaud) – Billy Wilder (1959)

Nobody’s perfect ! (personne n’est parfait !). Et voilà gravée à jamais la plus célèbre réplique de dialogue du cinéma mondial avec les « Bizarre, bizarre » de Jacques Prévert ou les « Atmosphère, atmosphère ! » d’Henri Jeanson ! Cette phrase est le triomphe de l’équivoque et de l’ambiguïté, armes absolues de subversion pour Billy Wilder qui, dans ce jeu du chat et de la souris avec la censure (terme générique englobant toutes les ramifications morales et économiques d’un système social), va ici peut-être encore plus loin, avec plus d’audace, que dans The Seven yeay itch (Sept ans de réflexion).

BRIGADOON – Vincente Minnelli (1954)

En 1954, Gene Kelly retrouve le réalisateur d’Un Américain à Paris pour une fable musicale pleine de bruyères et de cornemuses. 
On a parfois dit que Brigadoon était la plus européenne des comédies musicales américaines. Inspirée d’un conte allemand et transposée en Écosse, son intrigue joue sur la nostalgie de la Vieille Europe, cette terre qu’ont quittée tant d’immigrants devenus citoyens des États-Unis.

BREAKFAST AT TIFFANY’S (Diamants sur canapé)– Blake Edwards (1961)

Moins drôle que les comédies les plus réussies de Blake Edwards, Breakfast at Tiffany’s souffre sans doute d’une certaine édulcoration par rapport à l’œuvre originale de Truman Capote. Celle-ci ne se terminait d’ailleurs pas par le bonheur commun de Holly et de Paul mais par le départ de Holly pour le Brésil où la jeune femme s’était ainsi presque « vendue » à un richissime mari. Dire que le film bénéficie de l’élégance de la composition d’Audrey Hepburn est une évidence mais il convient aussi de ne pas oublier le chat familier de Holly joué par Putney – c’est ainsi qu’il est crédité au générique – plus connu sous le nom de Rhubarb.