LES GERSHWIN À HOLLYWOOD
Comme leurs confrères Irving Berlin ou Cole Porter, George et Ira Gershwin ont mis leur talent au service du cinéma, jusqu’à ce que la mort du premier ne vienne interrompre leur brillant compagnonnage.
Comme leurs confrères Irving Berlin ou Cole Porter, George et Ira Gershwin ont mis leur talent au service du cinéma, jusqu’à ce que la mort du premier ne vienne interrompre leur brillant compagnonnage.
Comment continuer à attirer le public dans les salles quand on lui a déjà proposé coup sur coup six films de Fred Astaire et Ginger Rogers, dont quatre reposant sur des chansons d’Irving Berlin et de Jerome Kern ? Débordant de fantaisie et de romance, ce film de 1937 associe aux talents de Fred Astaire et Ginger Rogers ceux d’Ira et George Gershwin. Sans pour autant attirer les foules.
Afin de donner un second souffle à la comédie musicale, Hollywood fait appel aux auteurs à succès de Broadway : leurs chansons, leurs spectacles, ou même parfois leur vie, seront portés à l’écran.
Aux États-Unis, son God Bless America en a fait un héros national. Mais on doit aussi au compositeur des succès comme Say It Isn’t So, Easter Parade Parade de Printemps), et l’inusable White Christmas (L’Amour chante et danse).
Le film de Charles Walters mérite bien son titre de Easter Parade (Parade de Printemps). Même s’il se situe dans le monde du spectacle, la vision qu’il en donne est bien différente de celle révélée par un autre film de Judy Garland, A Star is born (Une Etoile est née).