Ce film est une menace. Le public ne tarde pas à le comprendre en entendant le thème musical agité, les sons métalliques qui accompagnent les premières images. Des volutes de vapeur d’eau se répandent au-dessus de la chaussée et baignent l’écran dans un nuage de blancheur. Un taxi jaune que l’on dirait sorti du néant traverse le menaçant rideau de vapeur et de fumée et passe en glissant, au ralenti. La musique off s’achève sur de lourdes harmonies, le taxi fantôme disparaît, le nuage se referme derrière lui. Deux yeux sombres apparaissent en gros plan, un rythme jazzy se fait entendre. Sous l’éclairage vacillant des lumières multicolores de la rue, ils vont de ci, de là, comme s’ils observaient les environs. Ce sont les yeux de Travis Bickle (Robert De Niro), un conducteur de taxi new-yorkais sur le point de se transformer en justicier. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]

TAXI DRIVER – Martin Scorsese (1976) avec Robert De Niro, Cybill Shepherd, Peter Boyle, Jodie Foster, Harvey Keitel, Leonard Harris et Albert Brooks
Dès son lancement en 1976, Taxi Driver divise les esprits. Certains critiques volent dans le personnage principal une âme dévoyée qui joue le sauveur d’une prostituée de douze ans et finit par exécuter deux types louches après une course effrénée et sanglante – la presse le fêtera comme un héros pour son acte. Les autres y regarderont de plus près pour déceler dans ces images mélancoliques un langage filmique stylisé avec brio tandis qu’ils reconnaîtront dans le personnage de Travis Bickle le sociopathe caractéristique de la grande ville. « Dans chaque rue, dans chaque ville, il y a un inconnu qui rêve d’être quelqu’un » peut-on d’ailleurs lire sur une affiche. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
Taxi Driver marque la rencontre entre Martin Scorsese, de culture catholique, et Paul Schrader, élevé dans une famille calviniste rigoriste. Paul Schrader raconte ainsi la genèse du film : « À la suite d’une aventure sentimentale désastreuse, je me baladais toute la nuit. Je n’arrivais pas à dormir. Je me réveillais l’après-midi vers quatre ou cinq heures, et me mettais à boire. J’ai vécu ainsi trois ou quatre semaines, et fus sauvé par un ulcère. Mon séjour à l’hôpital terminé, je voulus quitter Los Angeles pour quelque temps, lorsque l’Idée de Taxi Driver me vint. C’était la métaphore que je cherchais. L’homme qui va n’importe où pour de l’argent. Un homme constamment entouré de gens mais qui n’a pas d’amis. Un symbole de la solitude urbaine. La voiture représente une sorte de cercueil métallique. J’ai écrit le scénario en quinze jours. J’avais lu La Nausée et L’Étranger auparavant, et j’essayais de retrouver un peu le caractère de Meursault. Il y a aussi dans ses réactions une influence de Bresson. Il est de ce point de vue un personnage français transposé dans un contexte américain. La différence est qu’à la fin du Feu follet, le héros prend son pistolet et se tue. Un Américain, lui. s’en prend à la société. » [L’Héritage du film noir – Patrick Brion – Editions de La Martinière (2008)]

TAXI DRIVER – Martin Scorsese (1976) avec Robert De Niro, Cybill Shepherd, Peter Boyle, Jodie Foster, Harvey Keitel, Leonard Harris et Albert Brooks
Les producteurs Julia et Michael Phillips, après avoir pris une option sur le scénario de Paul Schrader, cherchent un metteur en scène, pensant d’abord à Irvin Kershner, à Lamont Johnson et à John Milius, puis à Robert Mulligan qui envisage Jeff Bridges, Neil Diamond ou Bobby Blake pour le rôle de Travis Bickle. Le succès de The Sting (L’Arnaque, 1973) leur permettant d’avoir financièrement les mains libres, ils envisagent ensuite le couple de Mean Streets (1973), Martin Scorsese et Robert De Niro. [L’Héritage du film noir – Patrick Brion – Editions de La Martinière (2008)]

TAXI DRIVER – Martin Scorsese (1976) avec Robert De Niro, Cybill Shepherd, Peter Boyle, Jodie Foster, Harvey Keitel, Leonard Harris et Albert Brooks
Le premier scénario prévoyait une fin heureuse entre Travis et Betsy. La fin du film est beaucoup moins précise à ce sujet, Betsy pouvant n’être pour Travis qu’une cliente de plus… Scorsese choisit par ailleurs de recourir à une violence rarement vue à l’écran, à tel point que la Columbia a craint que le film reçoive un certificat X, au lieu du certificat R finalement obtenu. Cette violence ne sera d’ailleurs pas sans conséquence, puisque le 30 mars 1981, John W. Hinckley Jr. ouvrira le feu sur Ronald Reagan avec son Rohm R6-14, touchant le Président et trois autres personnes, dont très grièvement le press secretary James Brady. Hinckley, qui avait vu une quinzaine de fois Taxi Driver, « avait absorbé l’identité de Travis Bickle » selon les déclarations du docteur William Carpente., Obsédé par Jodie Foster – et sans doute plus par le personnage d’Iris -, il avait cherché un an plus tôt à tuer Je président Jimmy Carter. [L’Héritage du film noir – Patrick Brion – Editions de La Martinière (2008)]

TAXI DRIVER – Martin Scorsese (1976) avec Robert De Niro, Cybill Shepherd, Peter Boyle, Jodie Foster, Harvey Keitel, Leonard Harris et Albert Brooks
La distribution est vite complétée autour de Robert De Niro. Harvey Keitel, initialement prévu pour jouer Tom, l’un des membres de la campagne de Palantine, sera Sport ; Jodie Foster, déjà dirigée par Scorsese dans (Alice n’est plus d’ici, 1974), la très jeune prostituée Iris ; et le rôle de Betsy ira à Cybill Shepherd, à propos de qui Julia Phillips déclarait : « La misogynie de Marty a été évidente dans le choix de Cybill Shepherd. Nous avions interrogé toutes les blondes, et il continuait à regarder, regarder, regarder. J’aimais Farrah Fawcett, sa fine ossature, son profil aquilin, ses grandes dents, la finesse de son corps. Mart choisit Cybill pour son gros derrière, un comportement typiquement italien. » [L’Héritage du film noir – Patrick Brion – Editions de La Martinière (2008)]

TAXI DRIVER – Martin Scorsese (1976) avec Robert De Niro, Cybill Shepherd, Peter Boyle, Jodie Foster, Harvey Keitel, Leonard Harris et Albert Brooks
Dans les années 50, les deux types fondamentaux de héros noirs s’unirent pour donner naissance à la figure d’un personnage traumatisé par une blessure psychologique et obsédé par un but qu’il s’est fixé. Cette obsession le conduit à accomplir un acte violent qu’il regrettera par la suite : ainsi Barney Nolan dans Shield for Murder (Le bouclier du crime, 1954) et Howard Tyler dans The Sound of Fury (Fureur sur la ville, 1950). Travis Bickle de Taxi driver ressemble d’une part aux premiers héros noirs de Cain et de Chandler par ses errances nocturnes et par sa fixation affective sur une blonde « angélique », mais d’autre part, il rappelle les protagonistes plus tardifs par ses obsessions : il cherche désespérément à se faire admirer par les femmes et veut les sauver d’une société qu’il considère comme néfaste. Le plus important ici est que Travis n’aura pas à regretter sa violence ; au contraire il recevra remerciements et honneurs et retrouvera ainsi le respect de soi. Mais l’aliénation et la solitude de Travis ne sont pas pour autant résolues ; elles peuvent resurgir n’importe quand, en un éclat de violence immaîtrisé. [Encyclopédie du film Noir – Alain Silver et Elizabeth Ward – Ed Rivages (1979)]

ON SET – TAXI DRIVER – Martin Scorsese et Robert De Niro (1976)
Travis souffre d’insomnies et devient conducteur de taxi de nuit pour gagner un peu d’argent. « Je vais où vous voulez, quand vous voulez » , dit-il pendant l’entretien d’embauche – même dans les quartiers que ses collègues évitent depuis longtemps, ces lieux trop lumineux ou trop obscurs où errent les bandes de rues et les prostituées adolescentes qui attendent les clients sous les lumières criardes des néons. Travis est engagé, lui et son taxi ne font plus qu’un. La catastrophe finale est programmée. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]

TAXI DRIVER – Martin Scorsese (1976) avec Robert De Niro, Cybill Shepherd, Peter Boyle, Jodie Foster, Harvey Keitel, Leonard Harris et Albert Brooks
A l’instar de Travis, le spectateur observe la vie nocturne par la vitre du taxi. On a rarement vu des Images aussi impressionnantes de New York. Sur le plan stylistique, la caméra balance entre le reportage documentaire et le rendu subjectif. Avec la musique suggestive de Bernard Herrmann qui structure le film sur le plan acoustique plus qu’elle ne l’accompagne, apparaît une alliance inédite entre l’image et le son. La course en taxi devient rien de moins qu’une métaphore du cinéma. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]

TAXI DRIVER – Martin Scorsese (1976) avec Robert De Niro, Cybill Shepherd, Peter Boyle, Jodie Foster, Harvey Keitel, Leonard Harris et Albert Brooks
Travis voudrait se faire aimer de Betsy (Cybill Shepherd), assistante de campagne électorale, mais cette tentative se solde par un échec. Incapable de communiquer avec les autres, il se tournera finalement vers les armes. Solitaire, sans but, il erre à travers la ville. L’histoire de Travis évoque la scène du taxi jaune sortant du nuage de fumée, au début du film. Lui aussi sort du néant, puis est brièvement éclairé par les lumières nocturnes de la ville avant de disparaître à nouveau dans l’obscurité de la nuit. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]

TAXI DRIVER – Martin Scorsese (1976) avec Robert De Niro, Cybill Shepherd, Peter Boyle, Jodie Foster, Harvey Keitel, Leonard Harris et Albert Brooks
Travis n’est pas un héros, même si, lors de la première, de nombreux spectateurs sont conquis par sa virée meurtrière. S’il est évident que la violence est un thème central du film, il ne s’agit pas de la violence physique mais de la violence sociale. Travis est un homme perdu dans la grande ville et Robert De Niro prête à son personnage un visage et un corps inoubliables. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]

TAXI DRIVER – Martin Scorsese (1976) avec Robert De Niro, Cybill Shepherd, Peter Boyle, Jodie Foster, Harvey Keitel, Leonard Harris et Albert Brooks
Le style visuel de Taxi driver s’inspire également des films noirs de la période classique. Dès le plan d’ouverture (une rue de New York rendue floue par la nuit et la multiplicité des néons), la ville, vue par les yeux de Travis, semble hostile, insaisissable et froide. La partition musicale de Bernard Herrmann évoque parfaitement les thèmes de l’aliénation et de l’angoisse. Le script de Paul Schrader est concis, rappelant le style de Bresson. Quant à Martin Scorsese, il met à profit sa connaissance de New York et réalise un film qui, tout en étant fortement ancré dans la tradition d’Hollywood, exprime pourtant les pulsions autodestructrices et la folie de vengeance qui préoccupèrent le cinéma américain durant les années 70. [Encyclopédie du film Noir – Alain Silver et Elizabeth Ward – Ed Rivages (1979)]

TAXI DRIVER – Martin Scorsese (1976) avec Robert De Niro, Cybill Shepherd, Peter Boyle, Jodie Foster, Harvey Keitel, Leonard Harris et Albert Brooks
On sait de Scorsese que ses films naissent sur le papier ; il les dessine comme des story-boards. Les images sont le véritable langage du réalisateur. Le scénario de Taxi Driver est signé Paul Schrader; c’est la première collaboration étroite entre ces deux fous de cinéma. Les scènes dans lesquelles Travis, un revolver à la main, se plante torse nu devant le miroir et se livre à un duel avec son reflet resteront gravées dans les mémoires : « Are you talking to me ? » (« C’est à moi que tu parles ? ») Une scène souvent parodiée, mais jamais égalée. Un classique… moderne. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]

ON SET – TAXI DRIVER – Martin Scorsese et Robert De Niro (1976)
L’histoire
Travis Bickle (Robert De Niro), un ex-marine en dérive à New York, prend un service de chauffeur de taxi de nuit. Pour lui la ville entière est pourrie et il ne peut trouver la paix. Une jolie jeune femme blonde, Betsy (Cybill Shepherd), qui œuvre pour la campagne présidentielle du sénateur Charles Palantine (Leonard Harris), monte dans son taxi et Travis obtient un rendez-vous. Mais il l’emmène voir un film pornographique et, dégoûtée, elle le quitte. La dépression de Travis s’aggrave ; il achète des armes et passe son temps à s’entraîner au tir, se contraignant à des exercices physiques très durs. Il rencontre Iris (Jodie Foster), une prostituée de 12 ans; après avoir payé l’argent réclamé par son souteneur, Sport (Harvey Keitel), il la persuade d’aller à l’école. Sûr maintenant de sa « mission », Travis se rend armé à un meeting du sénateur Palantine au Columbus Circle. Chassé par les hommes des services secrets, il change de but et va chez Iris ; il tue Sport, son complice et le client d’Iris. Érigé en héros par la presse. Travis se montre très détaché lorsqu’il revoit Betsy dans son taxi.
Les extraits
Le compositeur Bernard Herrmann, compositeur réputé pour son travail avec Alfred Hitchcock, est mort avant la sortie du film. Celui-ci lui est dédié. La plupart des musiques semblent relativement longues, en fait c’est la même chanson reprise au même endroit qui revient de manière régulière dans beaucoup de scènes du film.
Une fois admis l’importance du scénario de Paul Schrader, auteur d’un livre sur Ozu, Bresson et Dreyer, celle de Martin Scorsese va être prépondérante. C’est lui qui choisit de faire de Travis un schizophrène. Le réalisateur expliquera ainsi son personnage : « Dans Taxi Driver, Travis est une figure de l’Ancien Testament : pour atteindre la sainteté, sa seule réponse est d’appeler la colère de Dieu.» Travis va devenir un ange exterminateur de cette 122e Rue dont il définit lui-même la population : « Ce sont des animaux. Tous sortent la nuit : putes, chattes en chaleur, enculés, folles, pédés pourvoyeurs, camés, le vice et le fric. Un jour, une véritable pluie surviendra et balaiera tout cet excrément des rues. » [L’Héritage du film noir – Patrick Brion – Editions de La Martinière (2008)]
Rien dans le film, ne suggère que la femme ait une place quelconque dans la société : d’un côté, il y a une prostituée dans le taxi, qui ouvre la fermeture éclair du pantalon de son client, et l’enfant prostituée, Iris. De l’autre côté de cette division Madone-putain, il y a la jeune blonde glaciale que Travis essaye de courtiser. [Les enfants terribles du cinéma américain, Michael Pye, Lynda Myles]
Au contact de ce New York de la nuit, plus glauque que jamais, Travis va s’armer. Il possède désormais un 44 Magnum, un 38 Smith & Wesson à canon court, un Colt 25, un Walther 380 et un couteau. Son apparence change elle aussi et il se rase une partie des cheveux, portant désormais la coupe « à la Mohawk » des membres des Special Forces qui opéraient au Vietnam. Comme le Charles Bronson de Death Wish de Michael Winner, Travis ne croit plus ni en la police ni en la justice, mais uniquement à sa propre manière d’éliminer les êtres dangereux qu’ils soient politiciens ou souteneurs, les rangeant les uns et les autres dans le même panier. [L’Héritage du film noir – Patrick Brion – Editions de La Martinière (2008)]
Paul Schrader, qui s’était inspiré pour le personnage d’Iris d’une authentique prostituée, Iris Garth, s’est lui-même plu à expliquer l’histoire de Taxi Driver : « Vous avez un problème : la solitude urbaine. Vous avez une métaphore : le chauffeur de taxi. Bon, vous cherchez une intrigue. Qu’est-ce que vous faites ? Vous inventez une fille qu’il désire mais qu’il ne peut avoir et une fille qu’il peut avoir mais qu’il ne désire pas. Tout ça pour renforcer le mécanisme d’autodestruction. La façon dont il va réagir face à ces deux personnages va amplifier et clarifier son problème. Ensuite, vous donnez à chacune de ces deux femmes une sorte de figure de père : un homme politique et un maquereau. Et comme il ne peut pas se mesurer aux femmes, il va être obligé de se mesurer aux deux « pères ». Et voilà, vous avez votre histoire. » [L’Héritage du film noir – Patrick Brion – Editions de La Martinière (2008)]
Paul Schrader s’était inspiré pour l’épisode du sénateur Palantine de l’attentat commis le 15 mai 1972 à Laurel, dans le Maryland, par Arthur Bremer contre le gouverneur Wallace, candidat à la présidence et qui demeurera infirme à la suite de cette tentative d’assassinat.
Fiche technique du film

ON SET – TAXI DRIVER – Martin Scorsese et Robert De Niro (1976)
A voir également…
Le Néo-Noir, un genre conscient de ses racines (par Douglas Keesey)
THE LONG GOODBYE (Le Privé) – Robert Altman (1973) avec Elliott Gould, Nina van Pallandt, Sterling Hayden
THE LAST RUN (Les Complices de la dernière chance) – Richard Fleisher et John Huston (1971) avec avec George C. Scott, Tony Musante, Trish Van Devere et Colleen Dewhurst
CAPE FEAR (Les Nerfs à vis) – J. Lee Thompson (1962) avec Gregory Peck, Robert Mitchum, Polly Bergen, Lori Martin, Martin Balsam
PLEIN SOLEIL – René Clément (1960) avec Alain Delon, Marie Laforêt, Maurice Ronet, Elvire Popesco, Billy Kearns
HUSTLE (La Cité des dangers) de Robert Aldrich (1975) avec Burt Reynolds, Catherine Deneuve, Ben Johnson, Paul Winfield
EXPERIMENT IN TERROR (Allo, brigade spéciale) – Blake Edwards (1962) avec Glenn Ford, Lee Remick, Stefanie Powers, Ross Martin
POINT BLANK (Le Point de non retour) – John Boorman (1967) avec Lee Marvin, Angie Dickinson, John Vernon, Carroll O’Connor
THE DRIVER (Walter Hill, 1978) avec Ryan O’Neal, Isabelle Adjani, Bruce Dern
GET CARTER (La Loi du milieu) – Mike Hodges (1971) avec Michael Caine, Ian Hendry, John Osborne, Britt Ekland
ENTRE LE CIEL ET L’ENFER (天国と地獄 – Tengoku to jigoku) – Akira Kurosawa (1963)
LE SAMOURAÏ – Jean-Pierre Melville (1967) avec Alain Delon, François Périer, Cathy Rosier et Nathalie Delon
CHINATOWN – Roman Polanski (1974) avec Jack Nicholson, Faye Dunaway, John Huston
Catégories :Le Film étranger, Le Film Noir
Je le possède en DVD mais pas encore vu… cela ne serait tarder 🙂
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