AU SOMMET DE LA PARAMOUNT
En difficulté pendant les années 1930, la Paramount battra tous les records de recettes au lendemain de la guerre : un redressement spectaculaire dû à une gestion aussi avisée que clairvoyante.
En difficulté pendant les années 1930, la Paramount battra tous les records de recettes au lendemain de la guerre : un redressement spectaculaire dû à une gestion aussi avisée que clairvoyante.
Rentré aux U.S.A. après avoir réalisé Bon voyage et Aventure malgache (courts métrages à la gloire de la résistance française réalisés en Angleterre), Hitchcock tourne une production de Selznick : Spellbound (La Maison du docteur Edwards). Cette fois, la chasse à l’homme et la formation d’un couple s’inscrivent dans une structure plus complexe. La psychanalyse règne sur l’œuvre. Le héros porte un secret : enfant, il a tué accidentellement son frère. Il raconte un rêve qui est la clef d’un autre secret. Lorsque ces deux secrets seront émergés dans le conscient, le couple pourra se former. Le rêve fut conçu en collaboration avec le peintre Salvador Dali.
Quand Tony Wendice, ancien joueur de tennis, décroche son téléphone, le sort de sa femme semble scellé. Mais le crime qu’il a mis au point depuis des années est-il si implacable qu’il le croit..? Pour son quatrième film tourné avec la Warner Bros, Hitchcock s’attacha à une pièce de théâtre à succès et accepta de réaliser Dial M for murder (Le Crime était presque parfait) en relief. Malgré les contraintes techniques que cela imposait, il signa une œuvre singulière, un huis clos riche de tous les éléments hitchcockiens : psychologie, intrigue amoureuse, humour et suspense. Le film fournit l’occasion de la première collaboration du maître avec Grace Kelly, qui dévoile ici tous ses talents.
Tous les films interprétés par Ray Milland ne méritent pas de passer à la postérité. Cet acteur d’origine britannique n’en a pas moins marqué Hollywood, qui sut lui faire confiance et lui permettre de réaliser son ambition : passer à la mise en scène. L’obtention d’un Oscar ne […]
The Big Clock (La Grande horloge) est un film remarquable : par cet équilibre parfait entre ce moment d’apogée du film noir, dont il respecte entièrement les règles, des exigences de studio, un mélange de marivaudage hollywoodien, de grands acteurs en liberté, en état de donner leur meilleur d’eux-mêmes, un sujet, un scénario, des dialogues qui sont très au-dessus de la moyenne, toutes ces choses en font un point d’équilibre parfait.