[la IVe République et ses films] LA QUALITÉ – CHACUN À SA PLACE (3/10)
La qualité, selon certains metteurs en scène, doit éviter les sujets trop actuels et acerbes. René Clair, après avoir surpris avec des aperçus d’apocalypse dans « La Beauté du diable » (1949), revient à des œuvres plus légères comme « Les Belles-de-Nuit ». Henri-Georges Clouzot, quant à lui, est critiqué pour s’aventurer hors de son domaine de suspense, comme dans « Miquette et sa Mère » et « Les Espions ». Cependant, il excelle dans des œuvres comme « Les Diaboliques » et « Le Salaire de la peur », où il maîtrise le suspense et l’aventure. Ses films, bien que haletants et satisfaisants, sont parfois jugés trop dérisoires, comme « Manon ».
