Le Film Noir

RAZZIA SUR LA CHNOUF – Henri Decoin (1954)

Rebondissant sur le succès surprise de Touchez pas au grisbi, Gabin se lance en 1954 dans l’aventure de Razzia sur la chnouf. Un polar qui, grâce à l’habileté du cinéaste Henri Decoin, rejoindra tout naturellement la liste des grands films de l’acteur. Dans ce film, Gabin peaufinera le personnage qui dominera la seconde partie de sa carrière : le dur à cuire impitoyable mais réglo.

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RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

Lorsqu’il accepte le projet de Razzia sur la chnouf à l’automne de 1954, Gabin se doute-t-il qu’il est sur le point de sceller son destin cinématographique ? Car, après avoir tourné Touchez pas au grisbi, il met à présent un deuxième pied dans le genre du polar – un genre dont il va devenir, en France tout au moins, l’acteur emblématique. En effet, lorsque l’on prononce aujourd’hui le nom de Jean Gabin, le cinéphile voit aussitôt défiler des titres aussi marquants que Le Rouge est mis, Maigret tend un piège, Le Cave se rebiffe, Du rififi Paname ou Le Clan des Siciliens… Des œuvres qui découlent toutes de l’image imposée du jour au lendemain par Gabin dans ces deux films du milieu des années 1950. Pourtant, le premier style de Gabin, celui qu’il a mis au point à la fin des années 1930, ne reposait pas du tout sur un tel univers. Même lorsque l’acteur jouait les « mauvais garçons », comme dans La Bandera ou Pépé le Moko, la dimension policière se limitait à une toile de fond, un prétexte pour dépeindre une histoire où se déployait avant tout le romanesque des sentiments. Cheminot dans La Bête humaine, ouvrier dans Le Jour se lève, soldat dans Gueule d’amour ou La Grande illusion, Gabin faisait partie, quelles que soient les circonstances, d’un mode « ordinaire ». Mais à compter de 1954, l’acteur entre dans la confrérie, toujours si fascinante pour le public, des truands et de leurs frères ennemis, les représentants de la loi. Une métamorphose radicale, particulièrement sensible dans le personnage d’Henri le Nantais, héros ambigu de Razzia sur la chnouf.

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RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

En mars 1954, la sortie de Touchez pas au grisbi, résonne comme un coup de tonnerre dans le petit monde du cinéma français. Outre qu’il marque le grand retour de Gabin après une décennie en demi-teinte, le film de Jacques Becker prouve en effet que le public peut se montrer tout aussi avide de polars français que de leurs équivalents américains, pour peu qu’ils partagent le même esprit. Un certain nombre de producteurs se met alors en quête d’un projet correspondant à un tel créneau: parmi eux, Paul Wagner propose à Gabin de tourner Razzia sur la chnouf. Le réalisateur en serait Henri Decoin, avec qui l’acteur a déjà collaboré trois ans plus tôt pour La Vérité sur Bébé Donge, l’un de ses films les plus marquants de l’après-guerre. Pressentant qu’un autre rôle de caïd pourrait bien lui permettre de conserver le prestige enfin retrouvé grâce à Touchez pas au grisbi, Gabin ne se fait pas prier, et le tournage peut commencer dès la fin du mois de novembre 1954, un mois avant le clap de fin de French Cancan de Jean Renoir. [Collection Gabin –  Eric Quéméré – 2005]


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RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

Pour les besoins de ce polar, Gabin emprunte son look à l’écrivain Marcel Achard, silhouette familière du Tout-Paris, son célèbre costume sombre sur une chemise au col à longue pointe assorti d’une cravate blanche. Auprès de lui, avec le malfrat Roger le Catalan, Lino Ventura conforte sa place de truand de service. Autre proche vu dans Gas-oil, Marcel Bozzuffi joue le client au revolver ; surnommé « Bozu » dans le métier, il tournera à quatre reprises dans l’ombre de Gabin, confiné dans le registre « méchant » alors que, dans la vie, c’est tout l’inverse ! Selon l’auteur Auguste Le Breton aperçu brièvement au comptoir d’un bar, le film grouille de vraies figures du milieu telles « Victor le gros » ou « Gégène des Gravilliers » ! Sans oublier la fameuse « bande à Gabin » : Paul Frankeur, Albert Rémy, Gabriel Gobin ou Paul Azaïs, le président de l’association « La Roue tourne ». Comédien et célèbre chroniqueur de télévision, Pierre- Louis entre discrètement dans son petit monde sous les traits de l’inspecteur Leroux de la police mondaine. «À ce monstre sacré, on plaisait ou on ne plaisait pas, explique-t-il. L’examen de passage excédait rarement vingt-quatre heures et selon la façon dont il vous accueillait, le lendemain, vous étiez fixé sur votre sort : accepté ou rejeté. » Second assistant sur le plateau de Decoin, le futur réalisateur Michel Deville se souvient : « Gabin faisait toujours impression quand on le croisait, mais c’était aussi « un vrai gentil » », confirme-t-il.  [Jean Gabin inconnu – Jean-Jacques Jelot-Blanc – Ed. Flammarion (2014)]


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RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

Espérant connaître à son tour le succès de Touchez pas au grisbi, Paul Wagner va appliquer une formule aux vertus bien connues : « on prend les mêmes et on recommence »… C’est donc le scénariste Maurice Griffe, qui avait collaboré l’année précédente avec Jaques Becker et Albert Simonin, qui se voit chargé d’adapter avec Henri Decoin et Auguste Le Breton le roman écrit par ce dernier, Razzia sur la chnouf. Et l’image du film est confiée au chef opérateur Pierre Montazel, dont le noir et blanc fortement contrasté avait beaucoup contribué à la réussite du film de Jacques Becker. Quant au casting, il puise largement dans le vivier du « Grisbi » : outre Gabin, on retrouve ici Paul Frankeur dans le rôle du commissaire, Michel Jourdan dans celui de Marcel, et bien sûr Lino Ventura, engagé à la demande de son « parrain de cinéma », Autant d’atouts qui vont permettre à Henri Decoin de livrer lui aussi un excellent polar. 

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RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

Au final, Razzia sur la chnouf s’avère bien plus qu’une simple copie de Touchez pas au grisbi. Certes, les deux films ont en commun de montrer, de manière quasi-documentaire, le monde de la pègre, et de reposer sur des dialogues flirtant parfois avec le code secret, tant les expressions en sont imagées. Mais Auguste Le Breton n’est pas tout à fait Albert Simonin, et Decoin n’est pas du tout Becker ! Nettement moins psychologique que son confrère, le réalisateur de Razzia sur la chnouf se concentre davantage sur l’action : la tension naît surtout ici des différents périls menaçant les protagonistes. En ce sens, il faut saluer non seulement la performance de Gabin dans le rôle du Nantais, mais aussi celle de tous les acteurs du film : dans la peau de Liski, Marcel Dalio est antipathique à souhait, tout comme Lino Ventura et son comparse Albert Rémy impressionnent en criminels sans états d’âme. Quant à Magali Noël, elle surprend par son mélange de sensualité et d’émotion à fleur de peau… Enfin, pour la petite histoire, il faut également noter la brève apparition d’Auguste Le Breton dans son « propre rôle », l’écrivain étant connu à l’époque pour aimer se donner des airs de gangster.

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RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

Henri Decoin fait donc preuve une nouvelle fois dans Razzia sur la chnouf d’une excellente direction d’acteurs, un talent qui a toujours été le point fort de ses films, même les plus inégaux. Et il explore également un style relativement réaliste dans sa description des milieux de la mafia. Au point que certains journalistes pourront s’offusquer à la sortie du film de la manière dont Decoin décrit clairement le comportement de ses personnages de drogués, ce qui constitue à l’époque une grande première dans le cinéma français (la même année, Otto Preminger allait briser le même tabou aux États-Unis en montrant Frank Sinatra en crise de manque dans The Man With the Golden Arm (L’homme au bras d’or). Ce petit parfum de scandale profitera bien évidemment au lancement du film, dont les résultats au printemps 1955 seront plus qu’honorables. Confirmation que le roi Gabin a définitivement retrouvé son prestige… 

RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

L’anecdote. On sait que Lino Ventura, qui s’appelait encore Angelo Borrini, fut repéré un soir par Jacques Becker, alors que ce dernier préparait le tournage de Touchez pas au grisbi. L’ancien catcheur d’origine italienne était à l’époque organisateur de matchs, et n’avait jamais imaginé « faire l’acteur ». Mais il accepte malgré tout de jouer dans jouer dans ce polar aux côtés de Gabin, lequel sentira immédiatement tout le potentiel de ce comédien occasionnel. Et de fait, lorsque le « Grisbi » sort sur les écrans, Lino Ventura s’attire les louanges d’un certain nombre de critiques. Pourtant, aucune proposition de film lui sera faite dans les mois qui suivent – ce qui, en un sens, ne fait que conforter Ventura dans l’idée que Touchez pas au grisbi resterait une expérience isolée. Mais à la fin de l’année de 1954, Gabin fait en sorte qu’on lui propose le rôle du Catalan dans Razzia sur la chnouf. Un geste que l’acteur réitéra à deux reprises, jusqu’à ce que Lino Ventura vole de ses propres ailes. [Collection Gabin –  Eric Quéméré – 2005]

RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

Film noir

Pour bien apprécier le film, il faut en enlever deux éléments : l’avertissement préliminaire sur les méfaits de la drogue, qui ajoute une touche moralisatrice là où le film se contente de montrer, et le fait excellemment. Et surtout sa fin, avec la révélation de la double nature du Nantais/Gabin, parfait non-sens aux limites plutôt franchies de la vraisemblance, et dont on ne comprend guère l’intérêt, si ce n’est d’offrir à Gabin son premier (mais non dernier) rôle de flic ; Razzia sur la chnouf se passe fort bien, non du triomphe de la loi et de l’ordre, mais de l’irruption de leurs représentants dans une intrigue justement basée sur révocation du milieu et surtout de ses réseaux, dans une passionnante composition mi-abstraite mi-parfaitement documentaire d’un monde fermé sur ses propres règles, codes, sanctions. 

Si l’on fait abstraction, donc, de ces faux sens inaugural et final, le film est un modèle d’exposition, d’écriture, de narration, de dramaturgie et de résolution. Les premières scènes font plus penser aux actualités filmées qu’à du véritable cinéma, mais, dès que le Nantais, sous couvert de son restaurant, commence à réorganiser le réseau, le film trouve rapidement son rythme de croisière. Comme le Grisbi mais à sa manière, Razzia joue sur les contrastes pesants entre les activités de ces messieurs et la grande distinction dont ils font preuve pour les mener. Si Marcel Dalio en surajoute dans la pusillanimité du donneur cl’ ordre, il s’efface assez rapidement pour nous laisser avec l’incomparable trio que forment Gabin, Ventura et Albert Rémy. Se jaugeant, se humant, finissant par s’accorder une confiance mutuelle et une estime réciproque, ces trois-là ont l’excuse de faire consciencieusement des choses peu recommandables. 

RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

Decoin leur apporte la perfection sûre de son métier : cadrages feutrés, éclairages élaborés (Gabin est parfois filmé comme chez Carné ou Duvivier, avant-guerre), sens de la composition, absence d’affectation, refus du spectaculaire (la musique est des plus parcimonieuse), précision des enchaînements et gestion des silences, qu’on retrouvera dans quelques films moins glorieux, comme La Chatte ou Le Pavé de Paris, comme ses protagonistes, Decoin sait se taire, et il sait aussi se faire discret, en parfaite empathie avec un système dont c’est la règle d’or. À la minutie mise par le Nantais dans la réorganisation du réseau de revendeurs, de vendeurs, de grossistes, de chimistes, à son sens du détail et à son goût pour la précision, répondent les mêmes exigences de la mise en scène. Le film pourrait se perdre, tant il multiplie les personnages épisodiques autour du quatuor constitué par les trois hommes et par la discrètement sublime Magali Noël. Il n’en est rien, on sait parfaitement où l’on en est, presque obligés à l’approbation des trafics, de par l’efficacité des protagonistes et de leur metteur en scène. 

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RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

Cinquante ans plus tard, les aspects les plus « dégradants » du film nous paraissent bien anodins : la composition saisissante de Lila Kedrova, à la fois revendeuse et « junkie » avant l’heure ; la scène dans la fumerie d’opium ou celle, restée très glauque, où cette même Lila Kedrova s’offre off un beau Noir dans un cabaret clandestin, tandis que la caméra vient cadrer un drogué en état de manque, agité de tics et de soubresauts irrépressibles. L’absence d’ostentation, une sorte de pudeur intéressée dans la façon dont Decoin filme l’ensemble empêchent le film de sombrer dans l’anecdote, et lui assurent une patine respectable qui, sans égaler Becker, mais avec parfois le souci de l’imiter, apportent au propos une densité froide et dérangeante. [Henri Decoin – Bibliothèque du film – Durante – Collection Ciné-Regards (2003)]


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RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

Fin 1954 paraît une esquisse de biographie sur Gabin écrite par le journaliste Caro Canaille dans le livre « Étoiles en pantoufles », portrait dressé sous un titre peu amène « Un dur un mou », guère à son gout. Un autre hommage à sa gloire émane des studios américains ; Fritz Lang met en chantier le film Human Desire (Désirs humains), copie (presque) conforme de La Bête humaine avec dans les rôles principaux Glenn Ford et Gloria Grahame. Alors que le 31 janvier Henri Decoin achève Razzia sur la chnouf, Gabin étudie déjà quatre autres projets de films pour la seule année 1955. Le 10 mars, Sacha Guitry organise à l’Opéra de Paris une grande avant-première de Napoléon, soirée prestigieuse en présence du président de la République René Coty, de nombreuses personnalités et des acteurs de son film. Malgré l’absence de Gabin, chacun prête grande attention à sa courte prestation dans le costume du général Lannes ; dans une autre scène, le musicien Beethoven est campé par un remarquable Erich Von Stroheim : « Encore ce sacré « Prussien » qui nous vole la vedette », s’indignera Gabin ! 

RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

Le film est un grand succès, sans doute porté par une critique qui fustige classiquement sa peinture censément réaliste des dépravations et des immoralités de l’époque, à l’image de la prude Simone Dubreuilh dans Libération : « Tout ça, toute cette boue, toute cette puanteur… toute cette chienlit, tout ce bétail de roman noir et imbécile fera se tordre les spectateurs de 1970 autant, sinon plus, que nous nous tordons, nous, les affranchis de 1955, aux personnages 1900 et sirupeux de Frondaie, Bataille et de Lavedan. En attendant, on en a marre ! ». Ces débats nous semblent effectivement d’un autre âge et, contrairement à ce que supputait Simone Dubreuilh, le film, lui, a résisté aux outrages du temps. C’est pourquoi on comprend mal que, interrogé un an plus tard par un critique sur le tournage de Folies-Bergère, Decoin le traite de « plaisanterie purement commerciale », là où ce qualificatif paraît plus sûrement s’appliquer au film qui le suit, L’Affaire des poisons[Henri Decoin – Bibliothèque du film – Durante – Collection Ciné-Regards (2003)]


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RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954)

L’histoire

Surveillé par la police, Henri Ferré dit« Le Nantais »(Jean Gabin) revient à Paris. Il est chargé par Paul Liski (Marcel Dalio) de réorganiser le réseau de drogue de celui-ci. Aidé du Catalan (Lino Ventura) et de ses hommes, Le Nantais s’acquitte de sa tâche avec brutalité, mais efficacité. Il séduit la caissière du restaurant qui lui sert de couverture, Lisette (Magali Noël). À la suite de la saisie d’une grande quantité de drogue, Liski soupçonne Henri. Mais un interrogatoire plutôt musclé par la police le met hors de cause. Le Catalan est blessé lors d’une fusillade avec la police. Il oblige Henri à l’amener chez Liski. Celui-ci les conduit à une planque, mais la police cerne vite la propriété tandis que commence une razzia générale sur le réseau du Nantais. Celui-ci est en fait un policier infiltré pour démasquer la bande. Le Catalan est tué, Liski arrêté.


TROIS HOMMES DU MILIEU (par Philippe Carcassonne)
Dans les années 1950, le film noir français découvre l’envers d’une morale. i l’on entend par « cinéma noir » non plus la marque d’un genre, mais l’esprit même de la noirceur, ce goût très français – jusqu’à la complaisance – de l’ignominie morale, sociale ou psychologique, c’est presque toute la production d’avant la Nouvelle Vague qu’il conviendrait de dénommer ainsi.


Les extraits

TOUCHEZ PAS AU GRISBI – Jacques Becker (1954)
Classique par son sujet, le film tire son originalité et son phénoménal succès du regard qu’il porte sur ces truands sur le retour. Nulle glorification de la pègre ne vient occulter la brutalité d’hommes prêts à tout pour quelques kilos d’or. Délaissant l’action au profit de l’étude de caractère, Jacques Becker s’attarde sur leurs rapports conflictuels, sur l’amitié indéfectible entre Max et Riton. Et puis il y a la performance magistrale de Jean Gabin. Il faut le voir, la cinquantaine séduisante et désabusée, prisonnier d’un gigantesque marché de dupes, regarder brûler la voiture qui contient les lingots et quelques minutes plus tard apprendre, au restaurant, la mort de son ami.



JEAN GABIN
S’il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l’entre-deux-guerres, aux chefs-d’œuvre du réalisme poétique, c’est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d’abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un « pacha » incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu’à la fin des années 1970.

HENRI DECOIN
Représentant de cette « qualité française » tant décriée par les jeunes réalisateurs de la Nouvelle Vague, le cinéaste de Premier rendez-vousLes Inconnus dans la maisonRazzia sur la chnouf et La Vérité sur Bébé Donge a régné pendant trente ans sur le cinéma hexagonal. Avec un enthousiasme jamais démenti…


VAGUE CRIMINELLE SUR LE CINÉMA FRANÇAIS
Doublement influencé par la vogue des films noirs américains et par les tragédies urbaines de Marcel Carné, le cinéma français va connaitre, au cours des années 50, un véritable déferlement criminel dans ses salles obscures…




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