Des ruelles, un dédale grouillant de vie, où Julien Duvivier filme des pieds, des pas, des ombres portées : la Casbah est un maquis imprenable par la police, où Pépé le Moko (« moco » : marin toulonnais en argot) a trouvé refuge. Ce malfrat au grand cœur (Gabin) s’y sent comme chez lui. Il y étouffe aussi. Quand ses rêves de liberté, sa nostalgie de Paname prennent les traits d’une demi-mondaine, Pépé, on le sait, est condamné… On a tout dit de ce drame de Duvivier : sa poésie des bas-fonds, son expressionnisme, son exotisme superbement factice de film « colonial » ; qu’il était le premier vrai film noir à la française… Tout est vrai. Le comparse de Pépé avec son bilboquet rappelle le complice de Scarface jouant sans cesse avec une pièce de monnaie. Les dialogues de Jeanson sont une ode à Paris, au parfum du métro, plus enivrant que toutes les épices réunies. L’assassinat de Charpin aux accents violents d’un piano mécanique pourrait sortir d’un Fritz Lang des années 1930. Comme ce dernier, d’ailleurs, Duvivier interroge la culpabilité individuelle ou collective à travers Pépé, le bouc émissaire. Un homme seul dans la foule qui paiera cher d’avoir cru à la liberté, à l’amitié, à l’amour — des valeurs trahies, comme dans Panique ou La Belle Equipe. Ce romantisme désespéré est indémodable. [Guillemette Odicino – Télérama (mars 2018)]

Pépé le Moko marque une date-clé de la carrière de Gabin. Non pas que ce film de 1937 constitue son premier succès personnel : c’est La Bandera, déjà réalisé par Julien Duvivier, qui a fait décoller sa carrière deux ans plus tôt. Mais Pépé le Moko lui offre mieux encore : le rôle du gangster algérois lui permet d’accéder, à l’âge de trente-trois ans, au statut de mythe. Certes, il faut se garder de considérer aujourd’hui ce rôle avec notre connaissance de la future carrière de Gabin. Le spectateur de l’époque ne peut évidemment savoir que, dans les trois années à venir, l’acteur va jouer dans des films aussi essentiels que La Bête humaine, Quai des brumes ou Remorques. Ni qu’en cette même année 1937, il tiendra le rôle, non moins crucial dans son parcours, du lieutenant Maréchal dans La Grande illusion. Mais indépendamment de ces chefs-d’œuvre encore à naître, Pépé le Moko marque à lui seul un passage radical. Car après le Pierre Gilieth de La Bandera, le truand qui règne sur la Casbah d’Alger confirme la capacité de Gabin à incarner des personnages « bigger than life », comme on dit alors à Hollywood : des héros auxquels chacun peut s’identifier malgré leurs éventuelles faiblesses (ou peut-être en partie grâce à elles), mais qui, surtout, accentuent certains traits de la condition humaine.

Comme pour beaucoup de cinéastes, la carrière de Julien Duvivier prend souvent des airs de montagnes russes. Après un certain nombre de succès dont celui, colossal, de La Bandera, le réalisateur connaît en 1936 un cuisant revers avec La Belle équipe, film dans lequel joue pourtant Jean Gabin. Désireux de ne pas rester sur l’échec d’une œuvre qu’ils avaient tous deux portée à bout de bras, le cinéaste et l’acteur se mettent bientôt en quête d’un nouveau projet. C’est alors que Duvivier se voit proposer un sujet dont n’a pas voulu son confrère Jean Renoir : il s’agit de l’adaptation d’un roman policier écrit par le mystérieux « détective Ashelbé ». Enthousiaste à l’idée d’explorer un genre qu’il a encore peu fréquenté, le cinéaste propose à Gabin de se lancer dans l’aventure, dont il espère qu’elle leur permettra de se « refaire »… Pour transposer a l’écran le roman original, Julien Duvivier fait appel à Henri Jeanson, qui est sans doute un peu surpris par cette proposition. Deux ans plus tôt, ce dernier a en effet écrit au sujet de Gabin, qui jouait le rôle de Ponce Pilate dans un film de Duvivier : « Ce n’est pas du Golgotha qu’il descend, mais de la Courtille », sous-entendant que l’accent de Belleville de l’acteur ne sied guère à cette évocation biblique. Le scénariste ne s’attendait donc sans doute pas à ce que cette pique lui vale d’être ensuite embauché par le tandem Gabin / Duvivier !

Habitué à se battre pour imposer ses vues à ses producteurs successifs, Duvivier aura à livrer un nouveau combat lors de la préparation de Pépé le Moko. Car si personne ne songe évidemment à remettre en question le choix de Gabin pour le rôle de Pépé, il n’en va pas de même pour celui de Gaby. Le cinéaste tient à engager la jeune Mireille Balin, mais les producteurs du film estiment non seulement qu’elle n’est pas assez connue pour apparaître dans un film aussi important, mais que son physique ne convient guère à ce personnage. Duvivier met donc au point un stratagème : avec l’aide d’une costumière et d’une maquilleuse, il transforme Mireille Balin en « femme fatale », avant de l’emmener ainsi parée chez ses producteurs. Lesquels acceptent aussitôt d’engager la jeune actrice… Pour le reste de la distribution, Duvivier fera appel à toute une pléiade d’acteurs chevronnés, tels Gabriel Gabrio et Fernand Charpin, dont les visages « typés » compteront pour beaucoup dans l’atmosphère singulière du film. Une atmosphère entièrement recréée en studio car, à l’exception de quelques plans filmés à Alger, à Marseille et à Sète, tout le tournage de Pépé le Moko aura lieu aux studios Pathé de la Butte Montmartre…

Magnifique, Pépé le Moko, entré dans la légende, l’est effectivement. « Extraordinaire » est excessif si l’on tient compte des légères réserves que l’on doit émettre quant aux dialogues un peu trop fleuris de Jeanson. Les bons mots, son péché mignon, abondent : « Avoir l’air d’un faux jeton à ce point-là, j’te jure que c’est vraiment de la franchise » ; « Jamais descente de police n’a mieux mérité son nom : ce n’est pas une descente, c’est une dégringolade » ; « J’en ai marre de la casbah. Si tu venais avec moi, tu serais une espèce de casbah portative » (première version de la fameuse « Atmosphère » de Hôtel du Nord), etc. La prose de Jeanson, souvent brillante à l’écrit, devient un peu lourde à l’écran, défaut que l’on retrouvera dans certaines de ses sept autres collaborations avec Duvivier. [Julien Duvivier « Le mal aimant du cinéma français » Vol 1 : 1896-1940 – Eric Bonnefille – Edition L’Harmattan – 2002]


Cela étant dit, il est difficile de ne pas admirer ce joyau qui n’a rien perdu de son éclat depuis 1936. On y retrouve les thèmes essentiels qui font le cinéma de Duvivier. En premier lieu, les problèmes et ambiguïtés concernant l’identité et le passé touchent plusieurs personnages : Pépé, dont le véritable nom est apparemment inconnu de tous (même les policiers, dès la première scène, l’appellent Pépé le Moko) et qui a tenté d’échapper, dans la casbah, à un lourd passé – en vain d’ailleurs puisque, comme Gilieth dans La Bandera, il est rattrapé par le destin et la police ; Pierrot (Gilbert Gil) essaie lui aussi de fuir de déserteur (l’issue en sera également la mort) ; Tania (Fréhel) tente, elle, de faire coïncider son présent avec ce qu’elle fut, en accompagnant son vieux disque, mais sa photo de jeunesse nous montre une femme à laquelle elle ne ressemble plus ; Régis (Charpin, dans un des rares rôles antipathiques de sa carrière possède une double personnalité (d’indic), de même que l’inspecteur Slimane dont la fascination trouble pour Pépé se mêle à son désir de l’arrêter. Gaby elle-même (Mireille Balin) laisse son passé dans l’ombre : « Qu’est-ce que tu faisais avant ? » lui demande Pépé. « Avant quoi ? Ben, avant les bijoux… Je les désirais. » [Julien Duvivier « Le mal aimant du cinéma français » Vol 1 : 1896-1940 – Eric Bonnefille – Edition L’Harmattan – 2002]

La casbah, comme la Légion de La Bandera, est « l’ailleurs » où les personnages ont cru changer de vie mais l’exil – autre obsession de Duvivier – est décevant et s’avère n’être qu’une nouvelle prison, rendue plus douloureuse par la nostalgie de Paris (Pépé est envoûté par la litanie des lieux parisiens qu’il évoque avec Gaby). L’aspect carcéral est d’ailleurs, clairement signifié à l’image : les éclairages créent des ombres quadrillant le décor ; Inès (Line Noro) est vue derrière le treillis d’une fenêtre d’où elle épie Pépé et Gaby ; Pépé, dans la scène finale, est bloqué derrière les grilles du port. La mort, tandis que s’éloigne l’objet de son amour, est la seule issue. « On crève tout seul, comme un chien », disait Golder. [Julien Duvivier « Le mal aimant du cinéma français » Vol 1 : 1896-1940 – Eric Bonnefille – Edition L’Harmattan – 2002]

Le rôle à la fois protecteur et oppressant que joue la casbah est évidemment amplifié par la beauté du décor de Jacques Krauss et les angles sous lesquels il est filmé. Comme l’écrit Léon Barsacq, dans son étude sur « Le Décor du Film », l’idée directrice du film, montrant la casbah comme un repaire, un labyrinthe, une forteresse imprenable, est beaucoup mieux exprimée par le décor qui donne bien l’impression d’un monde clos, avec le dédale de ses ruelles abruptes aux murs presque aveugles, où tout détail inutile est banni, que par une vue documentaire de la vraie casbah, qui disperse l’intérêt par son pittoresque involontaire. Notons que l’aspect prison/labyrinthe est introduit dès l’ouverture du film, lors du montage présentant les lieux (carte de la casbah, rues étroites, escaliers). [Julien Duvivier « Le mal aimant du cinéma français » Vol 1 : 1896-1940 – Eric Bonnefille – Edition L’Harmattan – 2002]

Si Pépé est menacé par les traîtres et les policiers, c’est finalement, une fois de plus, des femmes que viennent les coups fatals : volontairement par Inès qui, par jalousie, le précipite dans les griffes de la police ; involontairement par Gaby pour qui Pépé quitte l’abri de la casbah, ce qui le conduit à l’arrestation puis au suicide. Pourtant, les personnages féminins sont moins schématiques et vus avec davantage de tendresse que dans beaucoup d’autres films de Duvivier. Tania est émouvante, Inès est attachante et pathétique malgré (ou à cause de) son amour possessif et désespéré, Mais, surtout, Gaby est une femme relativement libre, prête à abandonner la sécurité financière que représente Kleep (Granval) pour vivre avec Pépé. Elle est à la fois lointaine et proche, à la fois « icône » apparemment inaccessible (comme l’étaient alors surtout les actrices hollywoodiennes) et capable de s’enflammer à l’évocation de la Place Blanche. Pépé résume lui-même : « T’es tout en soie, t’es pleine d’or et tu me fois penser au métro, à des cornets de frites. » [Julien Duvivier « Le mal aimant du cinéma français » Vol 1 : 1896-1940 – Eric Bonnefille – Edition L’Harmattan – 2002]

Autre personnage tout à fait surprenant dans l’œuvre de Duvivier, l’inspecteur Slimane, dont la fascination clairement homosexuelle pour Pépé, qu’il est chargé d’arrêter, est exprimée par la finesse du jeu de Lucas Gridoux et des répliques à double sens : « Moi je t’aurai Pépé », «On t’aime trop Pépé, les femmes te perdront », « Je n’écoute jamais beaucoup les femmes, tu sais »… Pépé, conscient de ce double jeu, l’appelle « mon petit poulet », lui rappelle « Tu m’aimes trop pour [m’arrêter] » et ironise gentiment : « Elle est belle ton indéfrisable » ou encore « Où est-ce que tu achètes ton rimmel ? Ça te fait les yeux de coquin ». Lorsque Slimane se rend compte de la passion de Pépé pour Gaby, il a d’ailleurs des réactions d’amant délaissé, révèle cette liaison à Inès et à Kleep et devient l’instrument du destin qui conduira Pépé à sa perte : « Tu vois Pépé, tu es venu à mon rendez-vous… » [Julien Duvivier « Le mal aimant du cinéma français » Vol 1 : 1896-1940 – Eric Bonnefille – Edition L’Harmattan – 2002]

On a souvent parlé, à propos de Pépé, d’une influence américaine, notamment de Scarface, dans son aspect film de gangsters. C’est surtout vrai dans le règlement de comptes coûtant la vie, à Régis (Charpin), scène dure qui s’achève dans les bruits conjugués du piano mécanique, des cris de terreur de Régis et des coups de feu. Mais la virtuosité, le rythme de la mise en scène sont bien du Duvivier. On peut même s’interroger, au contraire, sur son éventuelle influence sur le film noir américain, notamment par son emploi des éclairages et des ombres – lui-même partiellement hérité de l’école allemande, des années vingt. Des images, constamment traversées de personnages à l’arrière-plan ajoutés aux nombreux protagonistes de l’histoire, se dégage une impression de grouillement humain.

La succession de brefs gros plans, désormais classique chez le cinéaste, est ici splendidement employée comme ellipse de mise en scène : ainsi, lors de la première rencontre, de Gaby et Pépé, un montage rapide nous donne à voir : le visage de Gaby / celui de Pépé / les mains de Gaby ornées de bijoux / les yeux de Pépé / le cou de Gaby orné d’un collier / les yeux de Pépé / les yeux de Gaby / les yeux de Pépé,/ la bouche de Gaby. En quelques secondes, Duvivier éclaire la psychologie de son héros. Un autre effet souvent employé par Duvivier, l’utilisation d’une transparence irréelle transforme aussi une scène de liaison en moment inoubliable : la descente de Pépé vers le port, traduite par des images se succédant en arrière-plan en fondus enchaînés, sans que le premier plan – Gabin – soit interrompu. [Julien Duvivier « Le mal aimant du cinéma français » Vol 1 : 1896-1940 – Eric Bonnefille – Edition L’Harmattan – 2002]

À sa sortie, en janvier 1937, Pépé le Moko remporte un succès qui dépasse encore celui de La Bandera. Aux yeux du public, Gabin apparaît désormais comme le héros au grand cœur qu’un destin cruel s’ingénie à frapper, registre qui va devenir en quelque sorte sa marque de fabrique. De son côté, Mireille Balin, dont les producteurs ne voulaient pas au départ, devient la nouvelle vedette féminine du cinéma français, et s’apprête à retrouver pour Gueule d’amour celui avec qui elle a ébauché une brève idylle sur le plateau de Pépé le Moko. Quant au film lui-même, il connaît une formidable carrière internationale, séduisant en particulier le public américain. Sans doute parce que Duvivier y rend hommage aux polars hollywoodiens, et au plus grand de tous, Scarface – la manière dont l’un des malfrats de Pépé le Moko joue au bilboquet n’est évidemment pas sans rappeler le personnage de George Raft dans le chef-d’ œuvre d’Howard Hawks. Ironie de l’histoire : ce sera alors au tour de Duvivier d’influencer les réalisateurs du film noir « made in USA » qui, à partir de 1941, livreront toute une série d’œuvres empruntant son ambiance à Pépé le Moko. Dès 1938, John Cromwell en tourne d’ailleurs un remake officiel avec Charles Boyer et Hedy Lamarr, avant que John Berry ne donne lui aussi dix ans plus tard sa propre version du célèbre film français. [Collection Gabin – Eric Quéméré – janvier 2006]




JULIEN DUVIVIER ou l’artisan consciencieux
La véritable carrière de Julien Duvivier débute en 1930. Et pourtant, à cette date, il est déjà l’auteur de dix-sept films, réalisés entre 1919 et 1929. Mais rien, dans cette production trop abondante, ne le distingue des nombreux faiseurs, qui, au même moment, travaillaient comme lui, en série…
L’histoire et les extraits
Alger, années 30. Pépé, dit « le Moko » (Jean Gabin), gangster français arrivé en Algérie suite à une attaque de banque ratée en France, tient en échec depuis deux ans les policiers qui tentent de l’arrêter, protégé qu’il est dans la « Casbah », quartier populaire de la ville. A l’instigation de leurs collègues parisiens, la police organise une nouvelle rafle dans le quartier. Régis (Fernand Charpin), un « ami » de Pépé, prévient celui-ci – mais renseigne en même temps les forces de l’ordre sur la planque» de Pépé.
S’ensuit une fusillade pendant laquelle Pépé rencontre Gaby Gould (Mireille Balin), une Parisienne sophistiquée venue en vacances avec son « protecteur ». La rafle échoue. L’inspecteur Slimane (Lucas Gridoux), assure Pépé qu’un jour, et avec ses méthodes, il l’arrêtera.
Plus tard, Régis attire en ville, hors de la Casbah, Pierrot (Gilbert Gil), une sorte de fils adoptif pour Pépé, afin de débusquer celui-ci hors de son repaire, Pendant ce temps, Pépé, songeant à Gaby, ne supporte plus son emprisonnement, au grand dam d’Inès (Line Noro), sa maîtresse attitrée. Habilement, Slimane avive son attirance pour Gaby, et fait de même avec la jeune femme. La femme de Pierrot, inquiète de ne pas le voir revenir, va trouver Pépé. Celui-ci soupçonne immédiatement Régis.
Slimane, quant à lui, excite la jalousie d’Inès à l’égard de Gaby. Celle-ci retrouve Pépé. Pierrot revient, mortellement blessé. Ses amis veulent l’aider à se venger de Régis, mais il meurt, et c’est Jimmy (Gaston Modot), un autre compagnon taciturne de Pépé, qui exécute le traître.
Après cet épisode, Pépé est de plus en plus désespéré. Slimane, par ailleurs, lui annonce que Gaby ne reviendra plus dans la Casbah. A cette nouvelle, Pépé part pour sortir de la Casbah. Inès lui ment en lui disant que Gaby l’attend chez lui – pour ainsi le sauver. De fait, Gaby revient, et promet de revenir le lendemain. Pépé est fou de joie.
Mais Slimane dénonce Gaby à son « protecteur », et celui-ci décide de repartir immédiatement en France. Gaby décide néanmoins de rejoindre Pépé. Slimane l’intercepte et lui faire croire que Pépé a été tué par un policier.
Accablée, elle accepte de quitter Alger. Pépé confie à Carlos (Gabriel Gabrio), un autre malfrat, une lettre pour Gaby. Celui-ci ne revient pas. Un indicateur louche vient annoncer à Pépé que Carlos a été arrêté, mais qu’il a pu donner à sa place la lettre à Gaby. Inès surprend leur conversation. Il prétend que Gaby l’attend. Pépé, méfiant, réussit à lui faire avouer qu’il s’agit d’un guet-apens préparé par Slimane, et que Gaby va partir.
Pépé sort de la Casbah, suivi par Inès qui, désespérée, va le dénoncer à Slimane. Il est arrêté sur le port, au moment où il va rejoindre Gaby. Pépé se suicide, le bateau s’en va.

JEAN GABIN
S’il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l’entre-deux-guerres, aux chefs-d’œuvre du réalisme poétique, c’est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d’abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un « pacha » incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu’à la fin des années 1970.

MIREILLE BALIN
Des éclats du firmament jusqu’au ruisseau de l’oubli, la vie de Mireille Balin s’inscrit dans une suite logique d’événements à laquelle il lui fut pourtant impossible d’échapper.
A voir également
LA BANDERA – Julien Duvivier (1935) avec Jean Gabin, Annabella, Robert Le Vigan et Raymond Aimos
LE CINÉMA FRANÇAIS ET LE RÉALISME POÉTIQUE
Autour de Pépé le Moko : RÊVES D’EXOTISME
Autour de Pépé le Moko : LE GRAND « DUDU »

- LIFEBOAT – Alfred Hitchcock (1944)
- I DIED A THOUSAND TIMES (La Peur au ventre) – Stuart Heisler (1955)
- BARBARA STANWYCK
- ALL ABOUT EVE (Ève) – Joseph L. Mankiewicz (1950)
- [AUTOUR DE « L’IMPOSTEUR »] HOLLYWOOD S’EN VA-T-EN GUERRE
Catégories :Le Film français, Le Film Noir
Bonjour,
Je me permets de mettre le lien vers ma chaîne YouTube, où je raconte le film Pépé le Moko en 13 chansons :
Petite particularité, j’ai fait deux reprises Où est-il donc(11) chanté par Fréhel ainsi que Pour être heureux dans la vie (9)
A ma connaissance, personne n’a jamais rechanté Pour être heureux dans la vie depuis que Jean Gabin l’a chanté dans le film.
Cordialement.
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