Le Film français

LA BANDERA – Julien Duvivier (1935)

Après avoir découvert le roman de Pierre Mac Orlan, Gabin n’a plus qu’une idée en tête : incarner à l’écran le légionnaire Pierre Gilieth. Un rêve qui, grâce aux efforts conjugués de l’acteur et du cinéaste Julien Duvivier, finit par devenir réalité. L’intérêt du film, intelligemment adapté du roman de Pierre Mac Orlan et fidèle aux lois d’un genre, tient à cette entrée de l’acteur au sein d’une mythologie romanesque où la fatalité pèse sur les perdants de l’existence. Si, à la Légion, on apprend le courage, l’amitié, les vertus viriles, pour un être comme Gilieth, il n’y a pas de rachat social possible. Au-delà de l’exotisme, la mise en scène de Julien Duvivier s’exerce avec acuité sur le drame psychologique de Gilieth et son affrontement avec Fernando Lucas. Gabin-Le Vigan, un sacré duel ! [Jacques Siclier – Télérama (février 2012)]

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La Bandera tient une place importante dans l’Histoire du cinéma français, et ce, à plus d’un titre. En ce qui concerne Julien Duvivier, cette adaptation du roman de Mac Orlan marque en effet le début d’une période plus  « personnelle ». Certes, en 1935, le réalisateur compte déjà à son actif une vingtaine de films. Mais il s’agissait la plupart du temps d’œuvres de commande. La Bandera ouvre au contraire une ère où Duvivier et Gabin vont se battre pour monter les projets qui leur tiennent à cœur : c’est ainsi que naîtront La Belle équipe et Pépé le Moko, qui assureront à leur metteur en scène une renommée internationale… Pour Gabin, le film où il interprète le légionnaire Pierre Gilieth s’avère plus décisif encore : à l’automne 1935, l’acteur passe soudain du statut de « jeune acteur qui monte » à celui de star. Et aujourd’hui, ce rôle reste emblématique de sa glorieuse période d’avant-guerre. Quant au film lui-même, le critique Eric Bonnefille rappelle dans son livre sur Duvivier que, tout en étant influencé par Morocco (Coeurs brûlés), de Josef von Sternberg (où Gary Cooper et Marlene Dietrich incarnent des personnages proches de ceux de Gabin et d’Annabella), La Bandera inspirera à son tour plusieurs films sur la Légion. Et même des chansons, comme celle où Edith Piaf évoque le soldat qui, avec « ses grands yeux très clairs », rappelle instantanément le héros joué par Gabin. « Il était mince, il était beau, il sentait bon le sable chaud… » 

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Lorsqu’ils font connaissance en 1934 avant le tournage de Maria Chapdelaine, Jean Gabin et Julien Duvivier se découvrent une admiration commune pour La Bandera, un roman de Pierre Mac Orlan sorti trois ans plus tôt. Rêvant tous deux de le porter à l’écran, Gabin et Duvivier décident d’acquérir ensemble les droits d’adaptation du livre, en espérant pouvoir convaincre une société de production de se lancer dans l’aventure. Ce sont finalement les producteurs de Maria Chapdelaine qui relèveront le défi. Car La Bandera est un film coûteux : non pas que Gabin soit déjà un acteur « cher » (il n’est encore qu’un jeune premier prometteur), mais la plus grande partie du roman de Mac Orlan se déroule au Maroc, où il faudra transporter toute l’équipe. Lorsqu’il se lance dans la préparation du film au printemps 1935, Duvivier prend donc soin d’engager aux côtés de Gabin d’autres comédiens susceptibles d’attirer le public, comme Robert Le Vigan qui connaît alors un triomphe dans Golgotha où il incarne le Christ.  

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Pour adapter le roman, Duvivier se tourne pour la première fois vers Charles Spaak, scénariste qui s’est fait connaître en collaborant avec les cinéastes Jacques Feyder et Jean Grémillon. La rencontre est décisive : Spaak écrira sept autres films pour Duvivier, et huit pour Gabin (dont, excusez du peu, La Grande illusion, Gueule d’amour et Remorques…). À l’époque, le scénariste vient d’écrire avec Feyder le film d’aventure Le Grand jeu, déjà situé dans le milieu de la Légion étrangère. Spaak est donc en terrain connu, et bénéficie par ailleurs des repérages menés par Duvivier au Maroc espagnol. Car, si le film repose sur une intrigue très romanesque, le cinéaste entend livrer une peinture aussi réaliste que possible du monde de la Légion. Gabin expliquera ainsi à la revue Pour vous les conditions de vie rudimentaires imposées à l’équipe par Duvivier : « Nous avons vécu là-bas une vie qui n’était guère différente de celle des légionnaires. Évidemment, nous couchions à l’hôtel à Ceuta. Mais le reste du jour nous voyait parmi les soldats. Nous mangions avec eux, à la gamelle, et en dépit du pittoresque, ce n’est pas ce qu’il y avait de plus réjouissant », D’autant que, le tournage des extérieurs ayant lieu en juin, les scènes de défilé auront lieu sous un soleil de plomb…

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Vient ensuite le moment de gagner Barcelone, où se situe une partie de l’intrigue. Devant les difficultés causées par la présence d’une équipe de cinéma dans le quartier interlope du Barrio Chino, Duvivier se voit contraint de dissimuler la caméra pour filmer Gabin se frayant un chemin dans les ruelles étroites. Après quoi, tout le monde se retrouve aux studios de Joinville-le-Pont pour mettre en boîte les intérieurs du film. On doit notamment y tourner les scènes dans lesquelles apparaît le personnage d’Aïscha qui, contrairement à ce qui était prévu, ne sera pas interprété par une jeune danseuse inconnue, mais par la célèbre Annabella. Bien qu’elle se soit retirée au bord de la mer après un tournage difficile, celle-ci accepte en effet l’offre pressante qui lui est faite de rentrer en catastrophe à Paris pour jouer les « guest stars » dans La Bandera. Un effort auquel elle consent par amitié pour Gabin, dont elle sait à quel point le film lui tient à cœur…  [Collection Gabin – Eric Quéméré (2005)]


JULIEN DUVIVIER ou l’artisan consciencieux
La véritable carrière de Julien Duvivier débute en 1930. Et pourtant, à cette date, il est déjà l’auteur de dix-sept films, réalisés entre 1919 et 1929. Mais rien, dans cette production trop abondante, ne le distingue des nombreux faiseurs, qui, au même moment, travaillaient comme lui, en série…


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Tout au long du tournage au Maroc, l’équipe du film reçoit l’aide de la légion. Lors de ses repérages, Duvivier a, en effet, fait la connaissance du général Franco, alors à la tête de la légion espagnole au Maroc, et s’est fort bien entendu avec lui : « C’était un homme qui connaissait la littérature française sur le bout de l’ongle, rappellera le cinéaste, et qui m’a parlé de tous les auteurs, m’a parlé de philosophie, qui m’a tenu sous le charme de sa conversation pendant une heure, et m’a donné naturellement toutes les autorisations que j’ai voulues. » Mac Orlan, de son côté, ne sait « comment remercier et le général Franco, qui a donné les ordres, et le général Benito de Cereta, et le colonel de la légion, don Luis Molina » Du coup, le film est dédié à Franco et ses soldats. Lors de sa reprise en 1959, on jugera prudent de retirer cette dédicace, le nom Franco ayant, entre temps, acquis une sinistre notoriété. « Je rappelle que tout se passait avant la révolution espagnole », tenait quand même à préciser Duvivier.  

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La Bandera est l’un des films où Duvivier développe de la façon la plus évidente le thème des faux-semblants, Gilieth (Gabin) évoluant, jusqu’au malaise, dans des univers mensongers : il côtoie, à Barcelone, des prostituées qui s’avèrent être des travestis, puis des français qui le trompent en prétendant être dans la même situation que lui. A la Légion, lieu par excellence des identités oubliées, il aura affaire à Lucas (Le Vigan) et « Le Ségovien » (Charles Granval), qui ont chacun une double personnalité. Le légionnaire dont le visage est tatoué d’une tête de mort participe, lui aussi, de cette ronde de masques. Le passé de « Planche-à-Pain » (Margo Lion) et de Aïcha (Annabella)Elle vient de Rabat. Elle a eu des ennuis, une histoire de poison ) sont maintenus dans un mystère se prêtant à diverses interprétations. Même les objets sont trompeurs : le tonneau, dans le fortin est tentant mais contient de l’eau empoisonnée… 

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Tous ces personnages sont des déracinés et parfois (comme ce sera aussi le cas dans Pépé le Moko) passe la nostalgie d’un pays où l’on ne retournera pas. Encore cette nostalgie est-elle difficile à partager : Mulot (Aimos), dont l’accent parigot est déjà à lui seul un souvenir de la capitale, évoque Paris devant des hommes ne comprenant pas le français (« Ça m’est égal, dit-il, eux ça les épate et moi ça m’amuse »). Quant à Aïcha, elle conserve une boussole afin de pouvoir « regarder du côté de son pays ». D’autres tentent de dissimuler toute trace de leur passé : Lucas est trahi par sa carte de police, et cherche à confondre Gilieth par l’évocation de la rue Saint-Vincent. Les personnages de Duvivier vont, de plus en plus, subir le poids de leur passé : Vanel dans La Belle équipe, Francen dans La Fin du jour, Gabin dans Voici le temps des assassins, en constituent quelques exemples dramatiques. 

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Présenté à la presse le jeudi 19 septembre 1935, le film sort le 20 septembre dans trois salles parisiennes. Le 16 décembre, le film est en Course pour le Grand Prix du Cinéma Français qui, finalement, est décerné à La Kermesse héroïque. Toujours en décembre 1935, il reçoit une médaille d’honneur au festival Cinématographique de Bruxelles. Il est probable que le succès du film de Duvivier, venant après celui du Grand Jeu, sorti l’année précédente, influence aussi les scénaristes : la Légion, quasiment absente du cinéma français Jusque-là, apparaît, de façon plus ou moins importante, dans cinq ou six films de la période 1936-1939, s’inscrivant eux-mêmes dans de plus vastes courants (militaire, exotique). Encore ne faut-il pas non plus négliger l’influence américaine : le légionnaire Gary Cooper de Morocco (Coeurs brûlés, 1930) est aussi passé par là. Duvivier avait d’ailleurs, en 1931, envisagé de réaliser un film sur la légion étrangère, d’après un scénario de Georges R. Manue : il comptait profiter du tournage des Cinq gentlemen maudits au Maroc pour en étudier les possibilités. [Julien Duvivier « Le mal aimant du cinéma français » Vol 1 : 1896-1940 – Eric Bonnefille – Edition L’Harmattan (2002)]



L’histoire

Paris, rue Saint-Vincent. Pierre Gilieth (Jean Gabin) vient de commettre un meurtre. Il bute dans sa fuite sur un couple éméché. La femme hurle en découvrant qu’elle est pleine de sang. Barcelone. Gilieth végète dans un hôtel sordide. Il sympathise avec des compatriotes, qui lui volent son portefeuille. Il se retrouve à la rue, affamé, en loques. Il rencontre une fille (Viviane Romance), qui lui offre à manger, puis, dans un bar, manque de tuer un homme qui s’est moqué de lui. Traqué, il échappe de peu à la police, et finit par se présenter au bureau d’engagement de la Légion étrangère espagnole.

Il fait la connaissance de deux autres français, qui s’engagent comme lui, l’inquiétant Lucas (Robert Le Vigan) et l’enjoué Mulot (Raymond Aimos). Tous trois embarquent pour le Maroc, et découvrent la rude vie de la Légion. Ils s’installent à Dar Riffien. Alors que leur vie s’organise, entre exercices et bordées dans les quartiers chauds, Gilieth commence à soupçonner Lucas, qui semble disposer de fonds illimités. Il apprend par ailleurs qu’on offre une forte prime pour sa capture. Lucas, aidé d’un aubergiste louche, essaie de faire parler Gilieth. Gilieth provoque une bagarre au cours de laquelle il manque de tuer Lucas. Il est tancé par sa hiérarchie militaire.

Le régiment part vers Bou Jeloud, région réputée dangereuse. Gilieth a obtenu de son capitaine que Lucas ne soit plus dans le même régiment que lui. Les légionnaires sont chargés de poursuivre la construction d’une route, sous le feu d’assaillants mal identifiés. Ils fréquentent aussi une « maison » accueillante, où Gilieth rencontre Aischa la Slaoui (Annabella), une danseuse. Elle jette rapidement son dévolu sur lui. Ils passent la nuit ensemble, et, très vite, se marient lors d’une cérémonie qui mêle religion et rituels païens. La « Bandera » est ensuite envoyée dans une région « où ça barde ». Une autre la rejoint bientôt, à laquelle s’est joint Lucas. Dès son arrivée, celui-ci entreprend Aischa, notamment sur ses relations avec Gilieth. Gilieth se sert d’elle pour circonvenir Lucas, et l’amener à se découvrir, car il a compris que Lucas est là pour le démasquer et toucher la prime..

Habilement, Aischa amène Lucas à dévoiler son jeu. Gilieth « avoue » à Lucas son crime, renonce à le tuer, mats lui annonce qu’il le fera, avant de se suicider, si Lucas le dénonce à la police. À ce moment, le capitaine Weller (Pierre Renoir) demande des volontaires pour une mission suicide, dans une lointaine région du Rif, dont il prendra le commandement : Lucas, Gilieth et Mulot se portent volontaires. Les hommes rejoignent, le fort, où la situation est désespérée. Plus tard. Le capitaine agonise beaucoup de légionnaires sont morts dans le fortin assiégé. Mulot est tué en tentant d’aller chercher de l’eau. Lucas avoue au capitaine mourant qu’il est de la police. Gilieth prend le commodément du poste, se réconcilie avec Lucas, et meurt juste au moment où la relève arrive. Les renforts repoussent les « salopards », et investissent le fortin. À l’appel, Lucas, seul survivant, égrène les noms de ses camarades, « morts à l’ennemi ». Plus tard, Lucas annonce lui-même à Aischa la mort de Gilieth.

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Les extraits

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PANIQUE – Julien Duvivier (1946)
Panique raconte le quotidien d’un homme solitaire et asocial qui, regardé de travers par les habitants de l’agglomération parisienne où il réside, se retrouve accusé d’un crime qu’il n’a pas commis. jusqu’à se faire traquer par la population dans un final des plus glaçants. Une vraie parabole sur les comportements les plus sombres de l’être humain, synthétisée ainsi par le journaliste jean-François Rauger : « Comment la communauté humaine peut fabriquer un bouc émissaire et le charger de tous les péchés du monde ».

LA FÊTE À HENRIETTE – Julien Duvivier (1952)
Le film qu’il faudrait montrer à tous les scénaristes en herbe : comment travailler à deux quand tout vous oppose ? Louis Seigner joue le scénariste cartésien, Henri Crémieux, le romanesque. On visualise l’histoire qu’ils inventent au fur et à mesure, en s’engueulant copieusement, en tirant leur récit à hue et à dia. Et selon que l’un ou l’autre est aux commandes, les mésaventures d’Henriette un 14 Juillet à Paris deviennent une bluette tendre ou un polar inquiétant. 

LA BELLE ÉQUIPE – Julien Duvivier (1936)
Pour son allant, son utopie réalisée (même si elle ne dure que le temps d’une saison) et son vin gai, cette Belle Equipe procure une griserie intacte. Cinq camarades, des ouvriers au chômage et un réfugié espagnol, partagent un pactole gagné à la Loterie nationale pour rénover un lavoir en ruine au bord de la Marne et le transformer en guinguette.

L’HOMME DU JOUR – Julien Duvivier (1937)
C’est juste après La Belle équipe, que Duvivier tourne L’Homme du jour, film mineur dans la filmographie du réalisateur mais qui mérite d’être découvert. Cette grosse production met en vedette Maurice Chevalier tout auréolé de ses succès américains (notamment avec Lubitsch). L’Homme du jour bénéficie à nouveau de la collaboration de Charles Vildrac et de Spaak, mais on a souvent l’impression que l’acidité et l’ironie premières du propos sont combattues par les nécessités commerciales qui entourent la présence de Chevalier, sans que, pour autant, le film soit un succès public.

LA FIN DU JOUR – Julien Duvivier (1939)
Le générique, déjà, serre le coeur : des vieillards assis dans un grand couloir, comme dans l’antichambre de la mort. Des vieux pas comme les autres : des comédiens nécessiteux et oubliés. Avec Poil de Carotte, c’est sans doute le film le plus personnel de Julien Duvivier : dans sa jeunesse, il avait débuté sur les planches et éprouvé la déconvenue — un humiliant trou de mémoire en scène, entre autres. Cabrissade, le cabot, la doublure qui n’est jamais entrée dans la lumière, ce représentant des « petits, des sans-grades », c’est un peu lui. Dans le rôle, Michel Simon est absolument bouleversant.

PÉPÉ LE MOKO – Julien Duvivier (1937)
Des ruelles, un dédale grouillant de vie, où Julien Duvivier filme des pieds, des pas, des ombres portées : la Casbah est un maquis imprenable par la police, où Pépé le Moko (« moco » : marin toulonnais en argot) a trouvé refuge. Ce malfrat au grand cœur (Gabin) s’y sent comme chez lui. Il y étouffe aussi. Quand ses rêves de liberté, sa nostalgie de Paname prennent les traits d’une demi-mondaine, Pépé, on le sait, est condamné…

GOLGOTHA – Julien Duvivier (1935)
Gabin l’a souvent raconté : c’est avant tout parce que Julien Duvivier tenait absolument à le faire jouer dans Golgotha qu’il a fini par accepter un rôle pour lequel il ne s’estimait pas fait. Cela se passait en 1934, et c’était peut-être la première fois que l’amitié éprouvée pour un réalisateur pesait son poids dans une décision professionnelle – mais ça n’était assurément pas la dernière. 

VOICI LE TEMPS DES ASSASSINS – Julien Duvivier (1956)
Dans Voici le temps des assassins, le personnage de Chatelin est l’occasion d’une grande composition pour Gabin, parfait en grand chef, permettant à Duvivier de donner à son film une épaisseur réaliste, dans laquelle il l’installe dès les scènes d’ouverture, où la caméra se déplace avec fluidité en accompagnant Gabin dans son travail (ouverture du restaurant, marché aux Halles, préparation des plats) tout en exposant les personnages et les situations.

MARIE-OCTOBRE – Julien Duvivier (1959)
Un grand film de la fin des années 1950, signé Julien Duvivier et Henri Jeanson. Un véritable suspens, magistralement interprété par une pléiade de comédiens prestigieux. En 1944, ils formaient un réseau de Résistance. L’un deux a trahi. Des années plus tard « Marie-Octobre », seule femme du groupe, les réunit pour découvrir qui a trahi… Et, à la fin de l’enquête, le traître devra mourir !




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