Le Film français

REMORQUES – Jean Grémillon  (1941)

Marin dans l’âme, Grémillon chérissait la mer, qu’il avait déjà célébrée dans Gardiens de phare en 1928. Remorques, situé à la pointe de la Bretagne, du côté de Crozon, fut un film compliqué à faire : scénario remanié, tournage interrompu à cause de la guerre, etc. Il tangue un peu comme un rafiot. On y retrouve néanmoins ce lyrisme sobre qu’on aime tant. Au fond, Remorques est l’envers de Quai des brumes, auquel on pense forcément : point de « réalisme poétique » ici, plutôt une poésie réaliste, sans effets ni chichis. Grémillon vient du documentaire et a toujours gardé ce souci de vérité. L’amour, le métier, l’amour du métier sont une fois encore le moteur de son cinéma très pionnier d’un point de vue social. André (Jean Gabin) se dévoue corps et âme au bateau, sans voir que sa femme, Yvonne (Madeleine Renaud), se meurt. Elle essaie de l’alerter, mais leurs échanges passionnés tournent à la dispute. André, capitaine héroïque qui secourt les autres avec son remorqueur, faillit en tant que mari — doublement, puisqu’il s’éprend d’une belle de passage (Michèle Morgan). Les couples Gabin-Renaud et Gabin-Morgan fonctionnent à merveille, et la mer, déchaînée ou indolente, défend avec panache son rôle de troisième amante. Grémillon est bien le cinéaste féminin sinon féministe du cinéma français. [Jacques Morice – Télérama]

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Si Jean Grémillon n’a pas eu la carrière qu’il méritait, lui qui a souvent peiné à faire aboutir ses projets, on lui doit néanmoins une poignée de grands films, dont deux tournés avec Jean Gabin. Le premier, Gueule d’amour, prenait en 1937 le risque de rebuter le public en faisant du grand séducteur le jouet d’une femme fatale – le film fut pourtant un triomphe. Deux ans plus tard, le tandem se reforme, pour un projet qui, cette fois, joue davantage sur les différents « mythes » de Gabin. Dans Remorques, le personnage du capitaine André Laurent exerce en effet son charme sur deux femmes, même si pour l’une d’elles, c’est à son corps défendant. En tant que sauveteur, il fait également preuve de courage et d’héroïsme, tout en restant modeste et taciturne. Et il éprouve pour la mer une passion presque aussi grande que celle qui le liera à la belle inconnue du film. Trois éléments qui sont déjà à l’époque, et qui resteront, des constantes de l’univers de Gabin

Jean Gabin, Madeleine Renaud

En outre, le film permet les retrouvailles à l’écran du couple qui fut plébiscité l’année précédente par les spectateurs de Quai des brumes. Pour la petite histoire, on sait aussi que le tournage marquera pour Gabin et Michèle Morgan le début d’une liaison brutalement écourtée par le tourbillon de la guerre. Mais aujourd’hui, l’élément le plus essentiel de Remorques reste la mise en scène élégante et subtile de Jean Grémillon qui, malgré les troubles de l’époque, est parvenu à signer avec ce film l’une de ses plus grandes réussites.

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Lorsque les aléas de l’Histoire viennent s’ajouter à ceux d’un tournage, il est parfois difficile de venir à bout d’un film. C’est la leçon apprise par Jean Grémillon lors de la réalisation de Remorques, chef-d’œuvre qui faillit ne jamais voir le jour.

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Au début de l’année 1939, le cinéaste Jean Grémillon se lance dans l’adaptation de Remorques, roman de Roger Vercel qui a connu un grand succès quatre ans plus tôt. Pour incarner le valeureux capitaine Laurent, un seul nom s’impose : celui de Gabin, que Grémillon a déjà dirigé dans Gueule d’amour. Quant à la transposition du roman, elle est d’abord confiée à Roger Vercel, qui travaille à un premier synopsis. Après quoi Grémillon fait appel à Charles Spaak, scénariste qui s’est déjà illustré avec trois films écrits pour Gabin : La Belle équipe, La Grande illusion et Gueule d’amour. Mais des divergences de vues vont naître entre Vercel et Spaak, incitant ce dernier à laisser la place au jeune André Cayatte (qui deviendra plus tard un réalisateur réputé). Et pour clôturer ce jeu de chaises musicales, c’est finalement Jacques Prévert qui, auréolé de sa participation à Hôtel du Nord, signera les dialogues du film… 

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Tout en s’entourant de techniciens réputés, tels Armand Thirard pour la lumière et Alexandre Trauner pour les décors, Grémillon doit ensuite compléter la distribution du film, qui s’annonce comme l’un des plus attendus de l’année. C’est Madeleine Renaud qui jouera l’épouse malade du capitaine Laurent, tandis que le grand Fernand Ledoux sera son fidèle second. Charles Blavette, un familier de Renoir et de Pagnol, interprètera pour sa part Gabriel Tanguy, pauvre marin trompé par sa femme, campée par Nane Germon. Mais le rôle de Catherine, belle naufragée sauvée par le capitaine Laurent, restera longtemps à pourvoir. Grémillon avait d’abord pressenti Viviane Romance, dont l’image sulfureuse correspond bien au personnage du roman. Mais c’est finalement la star Michèle Morgan gui se voit engagée – un choix qui donnera au film un ton plus romantique que prévu, l’histoire d’amour entre son personnage et celui de Gabin se devant alors d’être développée.

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En réunissant le couple-vedette de Quai des brumes, Grémillon réalise une opération de prestige, mais bouscule sensiblement le planning de son tournage : Michèle Morgan est en effet retenue sur un autre film jusqu’à la fin du mois d’août. L’équipe commencera donc par filmer les scènes dans lesquelles elle n’apparaît pas. Les prises de vues démarrent au début du mois de juillet à Brest, où Grémillon tourne des scènes d’extérieur, en mer et sur les quais. En outre, Michèle Morgan ayant accepté de faire un saut en Bretagne lors du long week-end du 14 juillet, il sera finalement possible de tourner la scène de sa promenade sur la plage avec Gabin. Rentrée à Paris, l’équipe investit à partir du 11 août les studios de Billancourt. C’est là que seront tournés les intérieurs, dans des décors conçus avec maestria par Alexandre Trauner – notamment l’appartement du capitaine Laurent, dont les fenêtres donnent sur d’immenses photographies du port de Brest, et les cabines de bateaux, qui sont montées sur vérins afin de donner l’illusion du roulis… 

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Mais le 3 septembre 1939, la déclaration de guerre vient brutalement interrompre le tournage. Mobilisé, Grémillon doit gagner Versailles, tandis que son assistant Louis Daquin se rend en Alsace, et Gabin à Cherbourg. Or il reste à tourner la plupart des scènes de Michèle Morgan, sans lesquelles le film ne peut être monté… Heureusement, au bout de quelques mois de la « Drôle de guerre », le producteur du film obtiendra une permission pour les membres de l’équipe. Reprenant le 6 mai 1940, le tournage s’achève en catastrophe un mois plus tard, alors que les troupes d’Hitler marchent sur Paris. Cette fois, les scènes de Michèle Morgan sont « dans la boîte ». Mais il manque encore les images de tempête en mer, que Grémillon n’avait pas réussies à tourner en Bretagne au mois de mars, pour cause de beau temps ! C’est finalement un an plus tard qu’elles seront filmées, dans un bassin de Billancourt où tanguent maquettes de bateaux et marionnettes à ressort… Cette fois, la longue aventure du tournage de Remorques est enfin terminée, et le film peut sortir, avec succès, le 27 novembre 1941.  [Collection Gabin – Eric Quéméré – octobre 2006]


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JEAN GRÉMILLON : L’amour du vrai
Le succès de Remorques, en 1941, devait constituer pour Jean Grémillon une revanche sur quinze ans de déboires.  Curieusement, c’est au cœur d’une des périodes les plus noires de notre histoire, que ce « cinéaste maudit » va pouvoir le mieux s’exprimer, et dans l’œuvre de ce metteur en scène de gauche, s’il en fut, la période « vichyssoise » apparaît comme une trop brève saison privilégiée.

ROGER VERCEL : LE VOYAGEUR IMMOBILE
Remis au goût du jour par le Capitaine Conan de Bertrand Tavernier en 1996, l’auteur de Remorques a fait partie des écrivains importants des années 1930. Qu’ils décrivent la folie des hommes ou celle des éléments, ses romans ont inspiré plusieurs cinéastes.


L’histoire

Le film s’ouvre sur une noce dans un restaurant qui réunit les membres de l’équipage du « Cyclone » et leurs épouses. Après le repas et les discours d’usage, le bal est interrompu par l’arrivée d’un motocycliste porteur d’un S.O.S. pour le remorqueur, Le capitaine Laurent réquisitionne son équipage et tous partent rejoindre leur bateau sous l’orage pendant que Madame Laurent console la jeune mariée.

On assiste alors à la lutte du remorqueur contre les éléments déchaînés pour rejoindre le cargo en perdition, le « Myrva », sur lequel la panique s’est installée : le capitaine n’est plus obéi par ses hommes et ne semble préoccupé que d’affronter sa femme, présente à bord, qui le couvre de son mépris. Quand le « Cyclone » arrive, les hommes du « Myrva » et la femme du capitaine quittent le cargo et sont recueillis par le remorqueur. Un peu plus tard, le cargo est remorqué à son tour, ce qui doit permettre au « Cyclone » de toucher un pourcentage sur la cargaison sauvée. Mais pour éviter de payer, le capitaine du « Myrva » fait casser la remorque au moment où le cargo arrive à bon port. Le capitaine Laurent, furieux, ramène sur le « Myrva » les hommes (et la femme) qu’il a sauvés et met K.O. le capitaine du cargo qui lui proposait un arrangement à l’amiable.

Mais ce sauvetage « manqué » va coûter cher à la compagnie dont dépend le remorqueur. Laurent rentre chez lui et trouve sa femme inquiète et lasse qui l’incite à démissionner. Mais devant les menaces de mise à pied de l’équipage, il y renonce. Entretemps, il a revu Catherine, la femme du capitaine du « Myrva » qui lui parle de ses mésaventures conjugales. Il l’emmène visiter une maison qu’il compte louer. Coup de foudre entre eux… Le radio du « Cyclone » qui cherche Laurent pour un S.O.S. le trouve trop tard : il a failli à sa mission pour une femme…

Furieux contre lui-même, il a une violente dispute avec sa femme qui lui reproche son égoïsme. Elle sait qu’elle a une grave maladie de cœur mais se refuse à le dire à son mari, demandant seulement davantage de présence ; exaspéré, il fuit sur son bateau pour ruminer sa culpabilité et son désir. Quand il va retrouver Catherine, on vient le prévenir que sa femme est à l’agonie. Pendant que Catherine décide de disparaitre, Laurent rentre chez lui pour assister à la mort de sa femme. Puis un marin vient le chercher pour un S.O.S. ; surmontant sa révolte, il reprend le commandement du « Cyclone ».



D’une façon ou d’une autre, tous les personnages de Remorques évoluent au cours du film dans le sens d’un brouillage plus ou moins grand du jugement que nous avons d’abord porté sur eux. De même, l’intervention de la fatalité pour empêcher les amoureux de réaliser leur rêve de bonheur, en l’occurrence la maladie et la mort d’Yvonne, est traitée ici comme l’expression et la projection d’un conflit intérieur, et non pas comme l’intervention satanique d’un deus ex machina : la maladie de cœur de Madame Laurent, signalée dès le début du film comme la somatisation de son angoisse d’abandon, intervient comme le seul moyen (inconscient) qu’ait trouvé Yvonne pour que son mari s’occupe à nouveau d’elle : sans enfant, sans métier, elle se sent supplantée par l’attachement du capitaine Laurent pour son bateau et son équipage. Sa mort devient alors le dernier refuge contre une situation insupportable : la perte de l’amour de son mari. Leur réconciliation sur son lit de mort, l’éclairage de son regard apaisé, suggère que sa mort n’est pas un coup de force, mais l’aboutissement inéluctable d’une situation tragiquement bloquée.

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Si l’intervention de Grémillon modifie sensiblement le thème « prévertien » de la fatalité, elle intègre aussi « l’amour fou » dans une réflexion plus large sur l’usure du couple. En effet le coup de foudre entre Catherine et André n’a lieu qu’à leur troisième rencontre, quand les circonstances les ont rendus disponibles pour une telle aventure : Catherine a quitté son mari et André confronté en même temps à une crise dans son couple et dans son travail, a besoin d’échapper au quotidien. Leur rencontre ne peut donc s’interpréter comme un miracle, mais au contraire comme l’aboutissement d’un processus psychologique relativement banal… Nous sommes loin du mythe ! 

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D’une certaine manière, Remorques reprend donc le thème de Gardiens de phare (le deuxième long métrage de Grémillon en 1928), mais l’argument fortement mélodramatique du jeune homme atteint par la rage laisse à la place à une dramatisation plus intériorisée : la mer symbolise la loi sociale du travail qui dévore les hommes ; leur goût du pouvoir qui s’exprime par la maîtrise des éléments les amène à sacrifier l’amour. La contradiction est montrée comme inhérente non pas à la nature humaine, mais à l’organisation sociale et à la division sexuelle des fonctions. 

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Le rapport à la Loi est moins passif que dans Gardiens de phare : l’adhésion consciente du héros à ce qui lui donne son pouvoir social est clairement montrée, et la nature du tragique en est sensiblement modifiée : il ne s’agit plus d’une sorte de malédiction métaphysique, mais des conséquences d’un choix dans lequel les hommes, en tant qu’organisation collective, sont largement responsables, en même tant que victimes. La contradiction s’est déplacée de la nature à la société … Remorques orchestre la dialectique entre libération et aliénation à travers un récit qui parle à la fois du travail et du désir, en se refusant à les opposer de façon manichéenne : dans le film, l’un et l’autre peuvent être facteurs de libération et/ou d’aliénation.  [Jean Grémillon, Le cinéma est à vous – Geneviève Sellier – Ed. Méridiens klincksieck (1989)]


LE CIEL EST À VOUS – Jean Grémillon (1944)
Le Ciel est à vous est le plus beau film d’un cinéaste un peu maudit, trop en avance sur son temps. Pionnier, Jean Grémillon l’était dans sa vision très moderne de l’amour, du couple. Et surtout de la femme, qui travaille activement dans cette histoire-ci, en assumant sa passion de l’aviation. Inspiré d’un exploit véridique de 1937, ce film tourné sous l’Occupation montre des gens simples qui se surpassent et s’accomplissent de manière audacieuse, en s’affranchissant de l’ordre moral. Sensible et optimiste, le film sait décoller du réalisme pour atteindre, avec sa poésie discrète, une forme de transcendance.

PATTES BLANCHES – Jean Grémillon (1949)
Pattes Blanches, entrepris de façon quasi impromptue présente a priori tous les inconvénients d’une commande : le scénario d’Anouilh devait être réalisé par le dramaturge lui-même, s’il n’en avait été empêché par des problèmes de santé à la veille du tournage.

L’AMOUR D’UNE FEMME – Jean Grémillon (1953)
Cinq ans après Pattes blanches, Grémillon peut enfin réaliser un scénario qui lui tient particulièrement à cœur, puisqu’il en est l’auteur : L’Amour d’une femme reprend le thème des contradictions entre la vie professionnelle et la vie amoureuse et/ou conjugale, déjà développé dans Remorques ; mais le point de vue est cette fois-ci exclusivement féminin, et souligne, ce qui est parfaitement tabou dans la société française figée des années 1950, les difficultés propres des femmes dans la recherche d’un équilibre entre vie sociale et vie privée.

LUMIÈRE D’ÉTÉ – Jean Grémillon (1943)
Commençons par les femmes. Ni pin-up ni vamps chez Grémillon, mais des personnes à part entière, décidées, tourmentées. C’est vrai de Cri-Cri, ancienne danseuse devenue tenancière d’hôtel, ou de Michèle, jeune femme romantique venue là pour retrouver son amant. Ce marivaudage en altitude (les Alpes-de-Haute-Provence), hanté par le souvenir d’un crime, réunit des personnages à la dérive qui tentent de s’aimer.

GUEULE D’AMOUR – Jean Grémillon (1937)
En attendant le feu vert pour L’Etrange Monsieur Victor, Jean Grémillon a eu le temps de réaliser Gueule d’amour, adapté par Charles Spaak d’un roman d’André Beucler. Nous sommes en 1937, et ce film qui devait être une parenthèse, une œuvre de circonstance, marquera au contraire un tournant dans la carrière du réalisateur : grâce au succès commercial qu’il obtient, il permet à Grémillon d’entamer la période la plus féconde de son œuvre et de produire régulièrement jusqu’en 1944, des films qui marquent une synthèse réussie entre ses exigences artistiques et les contraintes d’un cinéma populaire.


JEAN GABIN
S’il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l’entre-deux-guerres, aux chefs-d’œuvre du réalisme poétique, c’est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d’abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un « pacha » incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu’à la fin des années 1970.

HOMMAGE À MICHÈLE MORGAN
Michèle Morgan «était la « star » française par excellence (ses yeux ne sont-ils pas célèbres dans le monde entier ?).

MADELEINE RENAUD : LE FEU SACRÉ
Celle qui fut l’une des partenaires favorites de Jean Gabin a également été l’inspiratrice de deux monstres sacrés : Jean Grémillon pour le cinéma, et Jean-Louis Barrault pour le théâtre. Portrait de l’héroïne de Maria Chapdelaine et du Ciel est à vous.



3 réponses »

  1. Bonne et longue analyse du film avec une chronologie très précise des aléas du tournage sous l’occupation . La scène finale m’intrigue…André est désespèré, il vient de perdre la femme qu’il aimait et culpabilise d’avoir eu une liaison avec Catherine qu’il aimait également ! André descend un escalier dans une atmosphère de tempête et une prière chrétienne aux agonisants est dite de facon très théâtrale par un homme et une femme en duo. Cette prière est assez inhabituelle en cette circonstance car elle principalement référence à l’ancien testament . J’en ai cherché l’origine…La revue Acropole dit « La prière finale de Remorques entièrement écrite par Grémillon… », En fait cette prière se trouvait déjà dans le  »Formulaire de prières à l’usage des pensionnaires des Ursulines (1830). Sur le site chrétien salve-Regina, et sur celui de l’église orthodoxe de France on lit  » »Vous trouverez dans le Missel romain cette admirable prière des premiers chrétiens : « Libère, Seigneur, l’âme de ton ser­viteur (ou servante) comme Tu as délivré Job de ses souffrances… Isaac des mains de son père Abraham prêt à I’immoler… comme Tu as délivré Daniel de la fosse aux lions… libère, libère ». « . Dans une version PDF du missel des fideles avec le missel romain je n’y ai pas trouvé cette prière. « Delivrer l’ame de la servante fidèle » signifie la libérer de la souffrance, mais les délivrances citées dans la prière sauvent de la mort ! On peut y voir André qui sauve les marins, une prière pour sauver les hebreux des nazis et la France de l’occupation.

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    • Correction, : le site de l’eglise orthodoxe de France aurait du écrire Rituel romain au lieu de Missel romain. La prière se trouve en effet dans le rituel romain.

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