Lancée en 1933 par un studio en difficulté, cette comédie musicale met en vedette Dolores del Rio aux côtés de Ginger Rogers et Fred Astaire, qui deviendront un duo légendaire du cinéma américain grâce à leur succès dans « La Joyeuse divorcée ». « Carioca » est également notable pour être l’une des dernières productions avant le renforcement du Code Hays, permettant ainsi des éléments audacieux absents des œuvres ultérieures du couple.
42ème rue est l’une des comédies musicales les plus célèbres de l’avant-guerre. Le film ausculte la mécanique dramatique implacable des répétitions conduisant à métamorphoser le labeur des esclaves de Broadway en un triomphe du divertissement populaire. Mais il s’agit d’une intrigue assez typique, centrée sur le suspens entourant la préparation d’un show, la mise en scène de Lloyd Bacon et le duo qu’il forme avec le chorégraphe Busby Berkeley, lui donnent un ton particulièrement original et audacieux.
Reprenant une recette qui a fait ses preuves, les studios RKO réunissent en 1936 Fred Astaire, Ginger Rogers et Irving Berlin dans une nouvelle comédie musicale pleine de charme et de fantaisie.
Malgré sa disparition prématurée, le cinéaste a laissé derrière lui une longue filmographie, qui compte notamment cinq des dix films ayant réuni Fred Astaire et Ginger Rogers. Parcours d’un passionné. Si l’on en juge par l’exemple de Mark Sandrich, les études de physique peuvent mener à tout, y compris au cinéma.
Comment continuer à attirer le public dans les salles quand on lui a déjà proposé coup sur coup six films de Fred Astaire et Ginger Rogers, dont quatre reposant sur des chansons d’Irving Berlin et de Jerome Kern ? Débordant de fantaisie et de romance, ce film de 1937 associe aux talents de Fred Astaire et Ginger Rogers ceux d’Ira et George Gershwin. Sans pour autant attirer les foules.
En difficulté pendant les années 1930, la Paramount battra tous les records de recettes au lendemain de la guerre : un redressement spectaculaire dû à une gestion aussi avisée que clairvoyante.
La dépression apporta la misère et le chômage. Pour faire oublier au public américain la triste réalité quotidienne, Hollywood lui proposa du rêve qu’il pouvait acheter pour quelques cents. Au cours des années qui suivirent la crise de 1929, les magnats de Hollywood n’eurent guère à faire d’efforts d’imagination pour dérider un public totalement abattu.
Née en 1929 de la fusion de la RCA et de la chaîne de cinémas Keith-Albee-Orpheum, la RKO va se hisser rapidement au rang des « majors companies », mais cessera ses activités en 1956.
La longue carrière de Fred Astaire est désormais entrée dans la légende ; son exceptionnel génie de danseur ne l’a toutefois pas empêché d’être aussi un excellent acteur.
Quinze ans après le triomphe de Bringing up Baby (L’Impossible Monsieur Bébé), Howard Hawks et Cary Grant renouent avec le ton résolument décalé de la « screwball comedy ». Mais le film fera également date pour avoir enfin révélé au grand public une certaine Marilyn Monroe.
Du début des années 20 à la fin des années 60, Howard Hawks a réalisé des comédies et des films d’aventures qui témoignent d’une vision singulièrement pessimiste de la condition humaine.
Dans les années 1930, la RKO révolutionne la comédie musicale grâce à deux artistes qui, de Flying Down to Rio (Carioca) à The Story of Vernon and Irene Castle (La Grande Farandole), vont s’imposer comme les maîtres du genre.
Epoux à la ville, Josh et Dinah Barkley forment également un duo de music-hall très populaire. Mais lors d’une réception, le couple rencontre le metteur en scène français Jacques Barredout, qui se met en tête de faire de Dinah une héroïne de tragédie. Celle-ci quitte alors le spectacle qu’elle joue avec son mari pour se lancer dans cette nouvelle carrière. Mais Dinah va bientôt s’apercevoir que le théâtre « noble » n’est pas une mince affaire… Confirmant sa suprématie dans le genre musical, la MGM orchestre en 1949 le retour à l’écran des légendaires Fred Astaire et Ginger Rogers, qui menaient depuis dix ans une carrière solo.
Sans doute le meilleur film chorégraphié par Busby Berkeley à la Warner. Après le succès de 42e Rue, la formule est reprise : un spectacle se monte à Broadway, tandis que les filles de la troupe cherchent à séduire des millionnaires, avec un grand sens de la repartie comique…
42ème Rue est l’un des comédies musicales les plus célèbres de l’avant-guerre, mais il s’agit d’une intrigue assez typique, centrée sur le suspens entourant la préparation d’un show, la mise en scène de Lloyd Bacon et le duo qu’il forme avec le chorégraphe Busby Berkeley, lui donnent un ton plus original et audacieux que celui de Prologue, autre concrétisation plus tardive de leur magnifique complicité artistique.