Phantom Lady (Les Mains qui tuent) est le premier « film noir » hollywoodien de Robert Siodmak. Le futur réalisateur des Tueurs trouve avec l’histoire de William Irish un thème exemplaire : un innocent injustement condamné à mort, des témoins qui mentent, une jeune femme courageuse menant sa propre enquête, et parallèlement, un criminel aussi séduisant qu’impitoyable.

PHANTOM LADY (Les Mains qui tuent) – Robert Siodmak (1944) avec Franchot Tone, Ella Raines, Alan Curtis, Aurora Miranda, Elisha Cook, Jr., Thomas Gomez, Fay Helm
Nous sommes en 1943, Robert Siodmak vient de finir Cobra Woman, avant de réaliser ce film, il a tourné Son of Dracula (Le fils de Dracula) d’après une histoire de son frère Curt. A cette époque, il souhaite passer à autre chose, quelque chose qui soit plus digne de ce qu’il a fait en France avec Pièges ou Mollenard. A Los Angeles, il se trouve un jour à une terrasse de café avec des immigrés allemands, parmi eux une jeune femme, productrice et scénariste : Joan Harrison. Elle a fait ses études à la Sorbonne et à Oxford, elle a été la secrétaire particulière d’Alfred Hitchcock, ensuite sa scénariste Jamaica Inn (La Taverne de la Jamaïque) pour l’accompagner par la suite aux Etats Unis dans les studios Universal (Rebecca, Suspicion, Foreign Correspondent, Saboteur). Joan Harrison veut devenir indépendante, elle devient productrice et cherche un sujet intéressant puis elle se lie d’amitié avec Siodmak. A eux deux, ils représentent les « intellectuels européens » et souhaitent s’imposer à Hollywood. C’est ainsi que commence le projet de Phantom Lady…

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Siodmak va engager un chef opérateur, que personne ne connaît : Elwood « Woody » Bredell, c’est un cameraman anglais. Il a commencé comme acteur dans des films muets, il tourne depuis la fin des années 1920 mais il ne s’est jamais fait remarquer, il a participé à un tas de petits films oubliés. Pour la Universal, il a fait quelques « Momies » et quelques « Frankenstein », Siodmak fait donc appel à Bredell et va le coacher. Siodmak fait partie de ces rares réalisateurs, comme Josep Von Sternberg, qui maîtrisent parfaitement la technique du chef opérateur. Il avait été lui-même formé par Schüfftan un grand chef opérateur de la UFA en Allemagne.

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Siodmak insiste pour que son chef opérateur Woody Bredell s’inspire de Rembrandt et de l’école d’Utrecht, pensant que l’œil se détourne toujours de la tâche la plus claire pour chercher dans l’obscurité un point de repos. La photographie contribue à amplifier l’opposition entre la clarté et les ténèbres, décrivant un univers crépusculaire où se croisent femmes neurasthéniques, faux témoins et artistes criminels. Siodmak joue sur les ombres, les sons et la musique, et renoue d’un coup avec la sombre atmosphère de certains de ses plus beaux films allemands. Il prouve aux dirigeants de l’Universal, qui l’ont plutôt mal utilisé depuis son arrivée aux États-Unis, dans quelle voie ceux-ci devraient le faire travailler, et le film noir trouve ici sinon un de ses chefs-d’ œuvre, du moins l’une de ses premières œuvres emblématiques.

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Bredell va donc littéralement suivre des cours pendant plusieurs jours avec Siodmak lui expliquant exactement ce qu’il veut, si bien qu’on dira par la suite que ce chef opérateur est capable d’illuminer un stade de football avec une allumette. Siodmak réutilisera Bredell pour son film suivant Christmas Holiday et surtout pour The Killers. Par la suite, Elwood Bredell, sans Siodmak, va disparaître, à nouveau. Son dernier travail sera Adventures of Don Juan avec Eroll Flyn, en Technicolor et on ne parlera plus jamais parlé de lui.

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Une autre scène encore plus stylisée restera dans les annales : celle où Carol rencontre le batteur Cliff Milburn (Elisha Cook Jr.). Avec son maquillage outrancier, ses bijoux de pacotille et sa robe noire moulante, elle se transforme en « pin-up » pour séduire Milburn. Celui-ci l’entraîne dans un club de jazz où il se lance dans un solo de batterie endiablé. Tandis qu’il joue, Siodmak nous montre Carol (filmée en contre-plongée et en caméra semi-subjective) en train de rire et de se tortiller, pour l’amener à un semblant d’orgasme dont elle espère qu’il lui fera cracher la vérité.

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Lorsque l’on a présenté le film monté au musicien Hans Saulter, il était sur le coup. Il dit « je refuse d’écrire une partition pour ce film, je ferai uniquement de la musique pour le générique et pour le mot fin, ce film n’a pas besoin de musique, il est visuellement tellement fort, tellement parlant, que toute musique dérangerait, serait de trop…». Effectivement c’est bien une des premières fois que l’on constate qu’il y a des séquences entières où l’on a que le dialogue, le son et les effets sonores. Le style ou la forme sont véritablement le contenu qui doit apparaît à la surface, c’est à dire que le langage visuel est extrêmement inventif. Ces plans qui sont très soigneusement composés avec de la lumière, cette manière par exemple de présenter le procès du héros à travers le bloc notes d’un journaliste et puis la voix off du procureur, de temps en temps, deux trois gros plans sur le public, la manière de montrer la poursuite et le harcèlement nocturne des témoins par « Kansas », où on entend les pas, on ne voit jamais le métro, on suggère la mort accidentelle du barman par le bruit d’une voiture et du chapeau qui roule, cela rappelle le cinéma allemand muet bien intégré par Siodmak.

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Se démarquant du roman original sur le plan stylistique, Phantom Lady installe un climat de danger et d’incertitude qui provient non pas de ce que prétendent Milburn et le serveur, puisqu’on sait que c’est faux, mais de ce que Carol risque de les pousser à faire. En femme émancipée, Carol ne se laisse pas décourager par la peur du viol ou de l’agression. La force de cette indépendance apparaît lors de ses visites à la prison où est détenu Henderson. Lorsque, dans la proximité physique du parloir grillagé où ils fument des cigarettes, Henderson se lamente et baisse piteusement la tête en lui demandant de l’abandonner à son sort bien qu’il soit innocent, la posture et l’expression de Carol montrent qu’elle ne renoncera pas. C’est grâce à sa détermination qu’il sera libéré ; Siodmak et Bredell la filment de telle manière qu’elle le sépare des sombres barreaux situés derrière elle et le « pousse » vers la fenêtre ensoleillée, dont la grille qui le prive de sa liberté est à peine visible.

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« Phantom Lady est le film qui a fait découvrir Siodmak ou du moins après sa période française. C’est le film aussi qui a suscité très rapidement le plus d’enthousiasme aux Etats Unis, on y voit plusieurs thèmes très « siodmakien. Mais il faut préciser que Siodmak, tout seul, aurait été incapable d’en parler. C’était un homme extrêmement compliqué, très jovial et gai, un véritable clown sur les plateaux, jouant tous les rôles, exubérant, parfois colérique mais toujours très superficiel. Il n’existe pas une seule interview sérieuse avec Siodmak, il n’arrête pas de raconter des anecdotes drôles, il en invente des nouvelles, il est dans l’exagération. Jamais on n’est parvenu à lui posé une question un tant soit peu profonde sur sa vision de la vie, des personnes. Tout cela relève de la psychanalyse, on sait beaucoup de choses sur son enfance, sur les problèmes relationnels qu’il a eu avec ses parents. Sans se perdre dans les détails, on constate avec ses grands films qu’il y a un véritable mystère, disons une contradiction avec le personnage tellement roublard, rigolard, fêtard, noceur, superficiel puis ses films si tourmentés.» [Hervé Dumont, ancien Président de la Cinémathèque Suisse et auteur de Robert Siodmak (Le maître du film Noir), Ed. L’Age d’Homme (1981)].

ON SET – PHANTOM LADY (Les Mains qui tuent) – Robert Siodmak (1944) avec Franchot Tone, Ella Raines
Comme le révèle l’avant-dernier chapitre du roman de Woolrich, Carol devient la femme fantôme pour démasquer l’artiste désaxé Jack Lombard, alias Marlow, dans le film. Bien que Carol ne se fasse jamais passer pour la mystérieuse créature, elle endosse d’autres rôles pour tenter de sauver son patron, Scott Henderson (Alan Curtis), dont elle est manifestement éprise. Ainsi, elle devient de facto une femme fantôme, revêtant toutes les apparences nécessaires pour accomplir sa mission. Ce faisant, Carol devient l’un des premiers exemples d’émancipation féminine qui distinguent nettement le film noir de l’univers hollywoodien classique. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]

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Finalement, l’intrigue policière n’est pas très intéressante. Siodmak a toujours déclaré qu’il était plus intéressé par un climat, des caractères et des personnages avec des motivations, peu importe qui et comment on découvre le crime. Ce qui intéressant dans ce film, ce sont les personnages féminins qui sont d’un point de vue ou de l’autre une « Lady Fantôme ». D’abord, c’est la femme du héros qui est décédée dès le début du film puisqu’on retrouve que son cadavre, que l’on ne voit jamais, elle est juste un moment présente sur un tableau. Ensuite, il y a la femme fantôme, celle que l’on recherchera tout le long du film qui s’avèrera être une femme mentalement dérangée. Et puis finalement « Kansas », qui est l’héroïne du film mais qui pour aider la personne qu’elle aime doit devenir une sorte de « Lady Fantome » pour les autres. C’est à dire qu’elle va littéralement hanter les témoins qui ont fait de faux témoignages. Elle va les persécuter, et tous finiront par périr. C’est un curieux amalgame, en même temps on a une personne amoureuse, secrète, celle qui n’ose jamais rien puisqu’elle aime son patron et qu’elle est la secrétaire de l’homme qui est condamné à tort.

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Le peu de personnalité d’Alan Curtis, chargé de jouer l’innocent injustement soupçonné, contribue à renforcer le caractère de Carol, incarnée par la troublante Ella Raines que Richard Thorpe venait de diriger dans l’excellent Cry Havoc et que Robert Siodmak réutilisera, par la suite, à plusieurs reprises, dans The Suspect, The Strange Affair of Uncle Harry et Time out of Mind (Désirs de bonheur). De même, comparé au fade Alan Curtis, Franchot Tone – à contre-emploi par rapport à ses rôles précédents – possède une ambiguïté et un charme propres à certains des héros maléfiques chers à Alfred Hitchcock. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière -2004]

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Viennent les personnages masculins. Celui qui est aussi une victime (Scott), un homme tout à fait passif, résigné, qui n’a plus de rôle à jouer et qui d’ailleurs, lui aussi, ne peut avouer son amour directement à sa secrétaire. Comme on le verra dans la scène finale, une fois qu’il est innocenté, il lui dit rien du tout, il la renvoie à son à son travail et c’est à travers le dictaphone que la secrétaire apprend dorénavant et pour toujours qu’ils déjeuneront toujours ensemble.

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L’autre personnage masculin est Jack Marlow, le meilleur ami de la victime, qui est un artiste, soit disant disparu en Amérique du sud. C’est le psychopathe dont Siodmak filme contunuellement ses mains, qui sont toujours éclairés. Des mains blanches où il n’arrête pas de se les frotter. Il a un tic, tout le monde voit que c’est un psychopathe.
C’est un homme qui est persuadé de sa supériorité, ce côté esthète, raffiné, s’estimant au-dessus de la norme. Il rappelle certaines idées que confessaient les nazis en Allemagne. Si bien que l’on a dans ce film un prototype du nazisme qui détruit tous ceux qui l’humilie et aussi ceux qui ne n’ont pas le droit à l’existence, parce qu’ils sont inférieurs, sans bien sûr les oripeaux de la SS ou de la Gestapo. Le nazi devient monsieur n’importe qui, le voisin d’à côté, il se terre parmi nous.

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Robert Siodmak voulait faire un film de genre, un poème en noir et blanc, peindre avec de la lumière, réaliser une œuvre extrêmement visuelle, sans doute aussi pour frapper, pour montrer aux « studios » de quoi il était capable. C’est donc avec sa productrice, qu’il a élaboré un scénario qui a permis ce genre d’approche. D’ailleurs un tout petit budget fut alloué pour ce film, il a donc fallu faire travailler son imagination, si bien que Siodmak va réutiliser seulement ce qu’il a appliqué dans son film noir français qui est Pièges et toutes les techniques utilisées de l’époque allemande.

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Phantom Lady fut le premier film noir réalisé par Siodmak pour le compte de la Universal, il possèdait déjà toute la virtuosité, la noirceur et le pessimisme de ses deux autres chefs-d’oeuvres du genre : The Killers et Criss Cross. Dans ce film, la mélancolie et l’obsession accentuent la sensation de vide, tandis que les objets et décors épousent la forme fantomatique et glaciale d’une mise en scène vertigineuse.
L’histoire
Alors qu’il regagne tardivement son appartement de New-York, Scott Henderson (Alan Curtis) est arrêté et interrogé par une équipe de détectives dirigée par l’inspecteur Burgess (Thomas Gomez). Sa femme, avec laquelle il s’était querellé récemment, a été étranglée. Henderson affirme qu’il a passé toute la soirée en compagnie d’une jeune femme rencontrée dans un bar et que cette dernière l’a accompagné au théâtre à la condition formelle que sous aucun prétexte il ne chercherait à connaître son identité.
L’inspecteur Burgess veut donner une chance à Henderson de prouver son alibi ; malheureusement Mac le barman (Andrew Tombes), le chauffeur de taxi et Cliff (Elisha Cook Jr.), le musicien de l’orchestre qui tenait la batterie et qui faisait face à Henderson sont tous d’accord pour déclarer qu’il était seul, même la troublante chanteuse brésilienne Estela Monteiro (Aurora Miranda), vedette du spectacle dément Henderson qu’il affirme qu’au cours de son numéro sur la scène, l’artiste n’a pas manqué d’être troublée lorsqu’elle aperçut que la femme qui était à ses côtés portait exactement le même chapeau qu’elle.
La presse et la radio viennent à l’aide d’Henderson avec l’espoir que la « femme fantôme » se fera connaître puisqu’elle est le seul témoin de l’alibi d’Henderson. Tous ces efforts sont vains : Henderson est condamné à la chaise électrique pour le meurtre de sa femme. Pourtant il est une personne au monde qui s’entête à ne pas croire à la culpabilité d’Henderson. C’est la toute charmante Carol « Kansas » Richman (Ella Raines)…
Carol « Kansa » Richman qui a aimé et aime encore Henderson, alors qu’elle était sa secrétaire. Désespérée, elle s’en va trouver l’inspecteur Burgess et elle lui reproche violemment de laisser condamner un innocent. A sa grande surprise, l’inspecteur lui fait savoir que lui aussi il croit sincèrement qu’Henderson n’est pas le meurtrier de sa femme. Tous les deux décident de mettre en commun leurs efforts pour retrouver la « femme fantôme », ils seront bientôt trois avec la présence de Jack Marlow (Franchot Tone) un excellent et jeune sculpteur, ami intime d’Henderson, de retour d’Amérique du Sud.
Carol va jusqu’à prendre d’énormes risques en séduisant Cliff le batteur pour obtenir son témoignage et en suivant Mac le barman en pleine nuit. Tous les deux seront mystérieusement assassinés.
Carol obtient enfin le nom de la grande modiste qui a créé le chapeau d’Estela et après force discussions elle apprend qu’une copie du chapeau – cette copie qu’Henderson affirme avoir été portée par la « femme fantôme » a été vendue à Anne Terry (Fay Helm) une riche et jeune fille de la haute société. A la maison de Mlle Terry, carole obtient d’elle le précieux chapeau pouvant innocenter. Henderson et finalement après une scène bouleversante, le véritable auteur du meurtre est découvert, il s’agit de Jack Marlow. Il était l’amant de la femme de Scott qui avait refusé de le suivre. Jack tente d’étrangler Carol, l’irruption de la police le pousse à se jeter par la fenêtre. Henderson sera donc libéré et commencera une nouvelle aventure, cette fois-ci amoureuse, avec Carol.
Les extraits
Fiche technique du film
Catégories :Le Film étranger, Le Film Noir
Robert Siodmak me fait penser à un film de Dracula que j’ai vu sur cette application Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=virgoplay.vod.playvod&hl=fr. D’ailleurs, ce réalisateur américain a aussi adapté « Son of Dracula » au cinéma. C’est une histoire similaire, puisqu’ils parlent tous deux de vampires. Concernant « Phantom Lady », je trouve l’intrigue étrange et mystérieuse, mais le film a tout de même l’air intéressant.
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