Étiquette : jean harlow

RED DUST (La Belle de Saïgon) – Victor Fleming (1932)

Il s’agit d’opposer deux, femmes, donc deux figures du désir : la créature « sale et pourrie », comme Jean Harlow se définit elle-même (en y associant Clark Gable), et la femme d’un autre monde, ou tout simplement la femme du monde, être sophistiqué  et raffiné, mais surtout figure maternelle, vouée à soigner son « faible » mari (probablement impuissant), ou à subir le mélange d’idéalisation et de haine que lui renvoie le « vrai homme » qui la séduit dans la jungle.

DINNER AT EIGHT (Les Invités de huit heures) – George Cukor (1933)

Premier film produit par David O. Selznick pour la Metro-Goldwyn-Mayer – et son beau-père Louis B. Mayer ! – Dinner at Eight s’inscrit dans la tradition de Grand Hotel en réunissant un de ces « all star cast » dont la firme du lion avait la spécialité. George Cukor, qui n’avait alors que trente-cinq ans, fut chargé de diriger cette exceptionnelle galerie de monstres sacrés et chaque acteur, tout en effectuant un éblouissant numéro, participe à la perfection collective de l’ensemble.

JEAN HARLOW

Jean, aidée par sa bonne nature et confiante en son succès retrouvé, tint tête facilement, cette fois, aux menaces des puritains et des ligues féminines. Elle se remaria avec Paul Bern, un homme très différent d’elle, aussi calme et renfermé qu’elle était expansive et débordante de vitalité. Mais le malheur semblait s’attacher aux pas de Jean : deux mois seulement après les noces, Bern se suicida.

Les Nouvelles héroïnes

Dans le climat dramatique de la dépression, le cinéma créa un nouveau type de femme  celle qui cherche, avec bien des contradictions, à affirmer une personnalité propre. Jusqu’en 1927, le cinéma avait été par définition un moyen d’expression purement visuel ; l’action étant considérée comme une prérogative masculine, […]