Le Film français

L’AUBERGE ROUGE – Claude Autant-Lara (1951)

Au XIXe siècle, un couple d’aubergistes assassine ses hôtes. Criminelle mais chrétienne pleine de foi, la patronne se confesse à un moine de passage. Ce dernier réussira-t-il à sauver les voyageurs d’une diligence ? Inspiré d’un fait divers, ce film truculent et sulfureux reste un pied de nez aux bienséances de l’époque et à son propre producteur, un marchand d’armes persuadé de financer une œuvre morale ! Comme le raconte le scénariste Jean Aurenche, il fut interprété à contrecœur par Fernandel, « terrorisé par ce qu’il devait jouer sans vraiment le comprendre ». Claude Autant-Lara s’était fait une mission de tremper son récit dans l’irrespect. La censure exigea la coupure d’une réplique où les gendarmes étaient comparés à des grains de poussière, le clergé se fâcha, les idéologues de la Nouvelle Vague dénoncèrent le film comme symbolique de la tradition du mépris qui gangrenait le « cinéma de qualité ». Cette satire, un des meilleurs films d’Autant-Lara, bénéficie du talent ravageur d’Aurenche et de Bost, experts en cocasserie et en répliques dérangeantes. [Nagel Miller – Télérama]

« Chrétiens… venez tous écouter
Une complainte véritable.
C’est de trois monstres inhumains…
Leurs crimes sont épouvantables !…
Il y a de cela cent vingt ans
Ils assassinaient les passants.

A Peirebeilhe en Vivarais
Dans le département d’Ardèche
Sur une route isolée
Ils établirent leur commerce…

… On ne pourra jamais savoir
Le nombre de tant de victimes.
On les porte à cent trente et trois
Mais il y en a peut-être mille !… »

Par ces couplets d’une longue chanson qu’interprète Yves Montand, le générique se déroule pour, donnant le ton, amener le premier plan : un nocturne paysage de neige ; les flocons tourbillonnent. De la masure entre les arbres, éclairée de l’intérieur, bondit un singe en uniforme de soldat que le cabaretier Martin, Marie sa femme, et Fétiche, un grand homme à leur service, poursuivent en criant, en agitant un balai ; Marie à même empoigné le fusil. Cet animal déguisé, nous le comprendrons un peu plus tard, appartenait au musicien ambulant que le trio vient de trucider. Fétiche, naïvement, est heureux de s’approprier l’instrument de travail du mort, un orgue de barbarie, mais son maître, Martin, devine que ce nouvel assassinat – celui d’un poète et non, comme de coutume, un riche commerçant – risque de passer moins inaperçu que les cent trente-deux précédents. Ce baladin ne possédait pas d’argent, et pour avoir été gratuit ce crime sera probablement plus difficile à cacher que les autres, car il échappe a la logique d’un système qui jette les pauvres contre les riches : Il y a des détrousseurs parce que les gens fortunés égoïstes et hautains, ne sont pas, dans la jungle sociale, des amis secourables, mais des adversaires féroces, des proies à détrousser. Le cynisme jovial et démystificateur d’une telle éthique rejoint Brecht et L’Opéra de quat’sous.

L’orgue est encombrant. L’animal vient de s’échapper. « Ce singe sera notre perte » constate avec amertume l’efficace et tranquille Martin. Simultanément, s’approchent de l’auberge en grimpant les sentiers, un moine et son élève tandis que, par la route, monte une diligence. L’homme à la robe de bure, avec monotonie, récite des prières que le novice ponctue régulièrement d’un « Ora pro nobis », refrain mécanique répété qui ne varie pas lorsque, succombant à ses obsessions gastronomiques, le religieux abandonne les paroles rituelles et les remplace par la description de mets délectables que sa faim rend fabuleux… Dans la diligence, les voyageurs, tout a coup, sont pris de panique : le singe vient, en effet, d’apparaître. devant les chevaux qui se cabrent, rompant le timon du véhicule : «. J’ai vu le diable » dit le cocher saisi de frayeur. La douce Mathilde, fille des Martin, propose alors un. arrêt à l’auberge. Belle aubaine pour la famille que ce milord joueur, cette vieille rombière couverte de bijoux, ce marchand. Ils pourront se restaurer.; on réparera la pièce brisée. Ils entrent tous. « Passez la nuit ici, vous dormirez comme des anges » propose Martin, d’une voix mielleuse qui met en évidence l’opportunité du sous-entendu.

Pendant qu’ils s’installent, Mathilde participe gentiment au déplacement, en catimini, du corps du baladin, transporté de la cave au verger, où Fétiche doit l’enterrer. « Pas sous le poirier, il y en a déjà deux ! » Mais la terre gelée résiste à la pioche. La meilleure solution consiste, par conséquent, à dissimuler cet encombrant cadavre dans un bonhomme de neige; ce qu’il font. « Prions pour qu’il ne fonde pas » s’exclame innocemment le moine qui, plein d’obligeance, ajoute un nez et une pipe à la boule ronde figurant la tête. Puis Mathilde, attirée par le novice prénommé Jannou, lui demande pourquoi, si beau garçon, il a choisi le couvent : « Pourquoi n’attendez-vous pas un chagrin d’amour pour vous faire moine? » Elle a tôt fait de le convaincre que l’apprentissage d’une fille est plus facile, plus délicieux que celui du latin. Ils vont donc, de phrase en phrase, apprendre a s’aimer et se retrouvent embrassés, à la grange, sur une botte de foin.

Devant la cheminée, le moine gourmand espère bientôt pouvoir se mettre à table, mais auparavant il organise une quête pour construire une église a Saint-François-Régis, patron de la contrée, pauvre entre les pauvres, dont Il exhibe une relique afin d’impressionner l’assistance : un morceau de tibia dans une châsse en verre et de velours, sertie de rubis et de diamants. Son chantage à la charité réveille chez Marie un vague sentiment religieux, proche de la superstition : les forfaits passés et à venir lui donnent subitement l’impression de s’être mise en état de péché ; d’incertains signes prémonitoires l’assaillent : au début de la soirée, Martin retournant un tarot n’a-t-il pas vu l’image d’un squelette au revers de la carte ? Marie éprouve le besoin de se confesser espérant obtenir la clémence du bon Dieu par l’intermédiaire de l’homme d’Eglise qu’elle emmène à la chambre du haut ; elle s’assure qu’il gardera le secret, puis avoue timidement que, du crime d’amateur accompli pour survivre, ils ont, avec Mathilde et Martin, passé lentement au stade de la petite industrie. Le Révérend Père ,tremble de peur et va s’efforcer de prévenir toute l’assemblée, en pleine agape, sans trahir la loi du silence. Il n’a plus d’appétit et ne songe qu’à sauver ces hommes et ces femmes, inconscients des affreux dangers qui les guettent. Et pour le comble de malheur, ils viennent de boire la tisane servie par Martin, nectar contenant un somnifère ·puissant.

Fidèle à sa vocation, le dévoué ministre du Seigneur vit une situation classique pour lui comme pour tous les prêtres : il doit réveiller sans tarder les âmes endormies. Cette fin, qu’il identifie au salut des pécheurs, ne lui permet guère de lésiner sur les moyens : il utilise le dogme au gré des circonstances, prêt à le retourner, à contredire ce qu’il imposa comme des vérités sacrées, à livrer des adaptations interprétatives des Saintes Ecritures complètement aberrantes afin de sauver ces créatures en péril, privées de la grâce, et qui n’en demandent pas tant ! Il accepte de célébrer devant un parterre de ronfleurs, sur une table de cuisine improvisée en autel, le mariage de Mathilde et Jannou. Son comportement ne diffère donc pas de celui des chrétiens qui se flattent de respecter les commandements, gravent « Tu ne tueras point » au fronton des églises et deviennent aumôniers militaires, au mieux pour panser les plaies comme le Franciscain de Bourges, mais souvent, hélas, pour bénir les armes ou pour ne pas en prohiber absolument l’usage, ce qui revient au même : cette deuxième attitude, fourbe, rejoignant la première, franchement abjecte.

Ces fluctuations théologiques, aboutissant à des manipulations démagogiques de principes abstraits en vue d’imposer avec intolérance une pratique hypothétiquement salutaire ou sanctificatrice, allumèrent les bûchers de l’Inquisition et fondèrent les goulags ; elles constituent dans L’Auberge rouge  une satire anticléricale que le burlesque verbal rend virulente alors qu’en général, dans les comédies à la française, la grosse moquerie contribue seulement à renforcer l’importance des curés tout en prétendant la brocarder. Loin d’atténuer l’aspect blasphématoire de cette raillerie, la présence de Fernandel au premier abord, le détourne en direction de la gaudriole ; ensuite, elle en recentre les rebondissements drolatiques sur le sérieux qui forme le noyau dur de n’importe quelle farce authentiquement pulpeuse, destinée à la purge des sociétés constipées, bloquées par des valeurs creuses, rabougries, réactionnaires. Martin, déçu de Marie, tire la triste moralité de la fable : « Voilà ou mène la religion ! » Il a vainement défendu son bonhomme de neige ; encouragés par le moine, les voyageurs se sont amusés à le bombarder avec des boules de neige. Le cadavre a surgi : le meurtre du musicien va mettre en marche la machine policière, la machine judiciaire.

Mais le récit n’est pas terminé. La pirouette, in extremis, insiste sur le rôle inutile, voire néfaste, de l’envoyé du Seigneur : Fétiche a scié l’un des piliers de bois du petit pont. Ragaillardis après l’arrestation des époux Martin par les gendarmes, les passagers ont repris leur place dans la diligence, à l’exception de Mathilde qui se promène avec Jannou. L’amour les sauve. Ils échappent au groupe, au juge, aux parents, aux prêtres ; ils renaissent libres, entourés de la blancheur immaculée du paysage.

Persuadé que Dieu vient de l’exaucer parce qu’il a su jouer des relativisations doctrinales et redonner la foi, la charité, l’espérance aux hôtes égarés en ce lieu maudit, le révérend père accompagne pendant quelques instants ces braves gens qu’il a tirés d’un mauvais pas contre leur gré. Juché sur le marchepied de la diligence qui descend la côte, il passe la tête par la portière, profitant de leur distribuer encore la bonne parole évangélique. Parvenu près de la croix qui domine le tournant de la route, il les bénit, descend, et debout, immobile, ravi, regarde le convoi qui disparaît. Il gratifie le Ciel d’un pieux geste de reconnaissance, mais à peine l’a-t-il achevé qu’un bruit annonce la catastrophe : le véhicule et ses passagers, le pont ayant cédé, viennent d’être précipités dans l’abîme. « Quel gâchis, quelle occasion manquée » doit penser Martin. Le moine, lui n’en revient pas et court sur la neige, comme possédé du démon.

Le film fut assez mal reçu par la critique et, selon un schéma connu, le fond demeura volontairement ignoré derrière des reproches adressés à la forme. Or, celle-ci manifeste une verve étourdissante. « Mon histoire est très découpée, remarquait Autant-Lara lorsqu’il commença le tournage, .605 plans et changements d’appareil parce qu’une comédie doit être rythmée, et que la caméra doit toujours être au service du comédien comme celui-ci doit être au service du film. »

De manière significative, L’Auberge rouge fut le premier film étudié, salué de manière enthousiaste (comme Los Olvidados qui le suivait au sommaire) dans le premier numéro de la revue Positif (mai 1952) que Bernard Chardère lançait de Lyon. Guy Jacob y consacrait un copieux article qu’il faudrait pouvoir citer entièrement. Retenons-en le début : « Il est rare de voir un film gagner son procès en appel. L’Auberge rouge vient de perdre un premier jugement : celui des critiques. (A notre connaissance, deux seulement ont flairé le chef-d’œuvre : Georges Sadoul dans Les Lettres françaises du 15/12/1951 et Nino Frank dans Arts du 16/11/1951). Il lui restera peut-être la ferveur populaire et souhaitons que dans dix ans ce grand film soit réhabilité comme vient de l’être Drôle de drame. L’Auberge rouge a été condamnée pour excès de richesse et valeurs non déclarées. Dans ce film au style si net, si sec même parfois – de cette sécheresse qui fait le plus grand charme de Voltaire – les intentions, les suggestions abondent. Simplicité apparente, complexité profonde. L’Auberge rouge évoque pour nous à la fois Voltaire, Diderot, Hoffmann, Robert Macaire, L’Opéra de quat’ sous, La Symphonie des brigands, Preston Sturges, René Clair, Jacques Prévert. Pour les amateurs de genres bien délimités, distinguons en elle une parodie de mélodrame, une farce fernandelesque, un conte philosophique, une naïve histoire d’amour, un poème à la sauce d’humour macabre. Et laissons-les ricaner et dire que c’est justement cette richesse qu’ils lui reprochent – qui, à leurs yeux, est faute contre le goût. »

Avec ce film, comme ce fut presque toujours le cas, le cinéaste, dut se battre pour conserver son autonomie devant un producteur mécontent qui s’apprêtait à caviarder le montage final. Dans la revue Cinématographe (n°37, avril 1978), il s’en explique : « Le producteur… m’a empêché de tourner une scène centrale et capitale… Le bon père y faisait une procession pour entraîner tout le monde dehors, sous l’œil furieux des assassins. Ils partaient, et se perdaient alors dans une tempête de neige, et se retrouvaient à l’auberge! C’était drôle. Le producteur, un comte polonais, marchand d’armes – on dirait que je les attire ! – était un bel homme de soixante ans, catholique comme un phoque, cravaté de noir et portant le deuil éternel de sa Pologne natale. Au départ, je voulais faire quelque chose pour le centenaire de Balzac, non pas que je sois particulièrement balzacien, mais c’est quand même un grand monsieur. J’avais un budget de cent vingt millions, c’était peu pour reconstituer toute l’armée du Rhin.. Impossible. On s’est rabattu alors sur une sorte d’Auberge des Adrets où là, au moins, on tue tout le monde. Par amour propre le comte était très content, je lui avais présenté l’histoire comme un joli conte de Noël. Jusqu’au jour où ses amis sont venus regarder le film qui était fini alors aux 5/6e Ils lui ont dit : « Il ne se moque pas un peu de vous, Lara ? » Lui qui comptait avoir une décoration du pape, il est entré dans une fureur noire !… il m’a fait deux procès qui ont duré sept ans… »

Ajoutons que le projet (le cinéaste y fait allusion en parlant de Balzac) naquit d’un hasard, puis d’un malentendu. Le producteur d’origine polonaise, en effet, espérait pouvoir tirer profit d’un anniversaire de Balzac ; peut-être pensait-il obtenir un appui financier particulier à cette occasion ; en outre, il savait que cette commémoration ne manquerait pas de sensibiliser le public et, par conséquent, de faire au film une bonne publicité gratuite. Il accepta donc la proposition de réaliser un remake de L’Auberge rouge de Balzac, déjà mis en film par Jean Epstein en 1923. Mais de nombreuses difficultés surgirent à propos de la distribution des rôles et du budget. L’entreprise paraissait impossible à sauver lorsque, se réveillant en sursaut une nuit, Autant-Lara dit à Ghislaine : « Gardons le titre, et racontons une autre histoire … »

L’Auberge rouge, dit Max Douy (Positif n° 244-45), ça a été un gros morceau ; on a eu deux mois de préparation avec Bac, le chef-opérateur, et Natteau, et c’était épatant. Il y avait 606 numéros dans le découpage, sans compter les A et les B, c’est-à-dire les plans plus rapprochés, et là-dessus il n’y en avait que 17 en extérieurs, c’est-à-dire que presque tout a été fait en studio. Ce qui a été fait en extérieurs au Mont Revard, ce sont les plans de la diligence qui verse en cassant le timon, et les chevaux vus de loin avec le singe entre les deux gendarmes. Ils ont mis quinze jours pour tourner ces dix-sept plans, et tout le reste a été fait en sept semaines et demie à Boulogne, tout en studio, même le petit pont et le générique. » [Claude Autant-Lara – Freddy Buache – Collection « cinéma vivant » – Ed. L’Age d’homme (1982)]

L’extrait

LE MARIAGE DE CHIFFON – Claude Autant-Lara (1942)
Dans Le Mariage de Chiffon la musique de Jean Wiener donne le ton dès le déroulement du générique : elle développe, en arabesques, des variations à partir de la célèbre valse, « Fascination » que des éclats de fanfares militaires et des sonneries de clairons viennent perturber avec humour : « Je t’ai rencontrée simplement, et tu n’as rien fait pour chercher à me plaire… »

LA JUMENT VERTE – Claude Autant-Lara (1959)
La Jument Verte, écrit par Marcel Aymé, parait en 1933, assurant sa renommée. En revenant à cet écrivain de la truculence et de l’ironie acide, Autant-Lara et son équipe sont moins heureux qu’avec La Traversée de ParisLa verve de la farce villageoise, chez eux, s’inscrit surtout au grès de plaisanteries accompagnées de jurons tout au long d’un dialogue qui vise le succès facile plutôt qu’une vérité psychologique profonde sous la gaillardise.

DOUCE – Claude Autant-Lara (1943)
Douce est d’emblée considéré comme un grand film, le meilleur réalisé à ce jour par Claude Autant-Lara. D’après les agendas de François Truffaut, le futur réalisateur des Quatre Cents Coups (1959) est allé le voir sept fois durant son adolescence. D’autres jeunes cinéphiles de l’époque m’ont dit l’impression forte qu’ils en ont reçue : Jean Douchet, Alain Cavalier. Aujourd’hui, il fait partie des quatre ou cinq meilleurs films du cinéaste.

LE DIABLE AU CORPS – Claude Autant-Lara (1947)
C’est en 1917 que les deux protagonistes. Marthe Grangier, infirmière aux faibles convictions est fiancé à un soldat sur le front. François Jaubert, 17 ans, est encore lycéen. Dès les premiers instants, il s’éprend d’elle. Tous deux vont sans retenues se lancer dans une liaison passionnelle… Au risque de tout perdre. Claude Autant-Lara, le réalisateur, dira de son film : «J’ai traité le problème de la jeunesse et de l’amour avec une franchise totale. J’ai voulu exprimer le réalisme du sentiment et non pas faire un film scandaleux… Je me suis attaqué de front à un problème social et sentimental difficile, délicat, mais en conservant le plus de santé possible.»

LA TRAVERSÉE DE PARIS – Claude Autant-Lara (1956)
En 1956, Claude Autant-Lara jette un pavé dans la mare avec une sombre comédie sur fond d’Occupation. L’occasion de diriger pour leur première rencontre deux monstres sacrés, Jean Gabin et Bourvil, qui vont s’en donner à cœur joie dans ce registre inédit.

LE MAGOT DE JOSEFA – Claude Autant-Lara (1963)
Le Magot de Josefa n’est pas un « grand » film dans la carrière de Claude Autant-Lara mais il laisse tout de même une bonne impression dans la série des farces villageoises, spécialités du réalisateur, rassemblant une belle brochette d’acteurs.

EN CAS DE MALHEUR – Claude Autant-Lara (1958)
Réunissant les noms de Gabin, Bardot, Feuillère et Autant-Lara, cette adaptation d’un roman de Simenon avait tout d’un succès annoncé. Le résultat sera à la hauteur des espérances, et le film figure aujourd’hui parmi les classiques du cinéma français.




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